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Économie

Gestion de fortune traditionnelle sous pression de nouveaux acteurs

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Les patrimoines administrés par les nouveaux acteurs numériques connaissent une croissance constante, bien que lente jusqu'ici. (Archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Dans un contexte marqué par le niveau historiquement bas des taux d'intérêts, l'activité de gestion de fortune a le vent en poupe en Suisse. L'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs numériques met cependant les opérateurs traditionnels de la branche sous pression.

En moyenne, la gestion d'un portefeuille d'actions de 1 million de francs est facturé 13'667 francs par an par une banque universelle, contre 6214 francs pour un prestataire numérique. C'est ce que révèle une étude de Moneyland publiée mercredi.

Pour un mandat d'actions - composé à 80-100% de titres à dividende - les opérateurs traditionnels demandent un montant forfétaire de 1,4% pour des volumes compris entre 250'000 et 500'000 francs, auxquels s'ajoutent des coûts de produit liés aux fonds engagés, qui selon les experts de Moneyland peuvent s'avérer aussi chers que le mandat.

Pression sur les prix

"L'importance de la gestion de fortune pour les banques suisses augmente", constate Benjamin Manz, directeur du comparateur en ligne, cité dans le document. Il précise que les patrimoines administrés par les nouveaux acteurs numériques connaissent une croissance constante, bien que lente jusqu'ici.

"C'est aussi la raison pour laquelle les frais dans la gestion de fortune traditionnelle n'ont pas beaucoup changé ces dernières années en Suisse", poursuit le responsable, qui prédit cependant aux offres en ligne une nette accélération. Les mandats les plus chers recensés dans l'étude sont ceux de Credit Suisse (19'500 francs) et UBS (18'500 francs).

Le conseil en placement, qui devrait - contrairement à la gestion patrimoniale proprement dite - en théorie permettre au client d'avoir "le dernier mot", selon les auteurs de l'étude, présente souvent une structure de coûts similaire.

De nombreuses banques offrent plusieurs mandats de conseil qui diffèrent en termes de frais et de services, les plus coûteux comprenant normalement "davantage de services de conseil et des frais moins élevés pour des opérations boursières indépendantes".

Pour un portefeuille d'actions de 250 000 francs, la fourchette de prix oscille par exemple chez Credit Suisse entre 1250 francs pour une offre d'entrée de gamme (Invest Compact) et 8625 francs pour un produit premium (Invest Expert).

Pas de conseil

S'ils sont sensiblement moins chers que leurs pendants traditionnels, les prestataires de services numériques n'offrent quant à eux pas de services de conseil. Selon les experts de Moneyland, les montants que la clientèle de ces nouveaux acteurs est disposée à investir sont sensiblement inférieurs.

Ainsi, pour un portefeuille de 25'000 francs, les frais totaux - forfait et produits - ne dépassent pas les 200 francs par année chez Findependent et True Wealth. Certaines banques traditionnelles proposent également des offres numériques, comme Raiffeisen (237 francs), Postfinance (250 francs) ou encore Vontobel (390 francs).

Lorsque le montant d'investissement est porté à 1 million, le prix du mandat représente 0,62% du total, auquel s'ajoutent 0,28% de frais liés aux produits. Les coûts totaux facturés à la clientèle restent ainsi en moyenne inférieurs à 9000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le directeur général des SIG part à la retraite anticipée

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Christian Brunier prend avec effet immédiat une retraite anticipée (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Christian Brunier quitte avec effet immédiat les Services industriels de Genève (SIG). Le directeur général de l'entreprise, empêtré dans une affaire de népotisme présumé, a annoncé mardi faire valoir ses droits à la retraite anticipée.

"Christian Brunier est extrêmement affecté par les attaques dont il fait l'objet. Il a jugé préférable de partir le plus rapidement possible", a indiqué devant les médias le président des SIG Robert Cramer. En temps normal, Christian Brunier avait prévu de prendre sa retraite anticipée le 31 mars 2025.

Christian Brunier a passé 45 ans aux SIG, dont dix ans en tant que directeur.

Des soupçons de népotisme pèsent sur Christian Brunier depuis que la Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que ses deux beaux-fils travaillaient aux SIG, ainsi que l'épouse de l'un d'eux. Vendredi dernier, c'est la RTS qui informait l'engagement par l'entreprise d'un neveu du directeur général.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Baromètre conjoncturel du KOF: légère reprise en avril

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Le secteur de la construction évolue de manière particulièrement favorable (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'économie suisse reprend quelques couleurs en avril, selon le baromètre conjoncturel du KOF publié mardi. Mais aucune relance forte n'est actuellement en vue.

Le baromètre conjoncturel a gagné 1,4 point en avril pour atteindre 101,8 points, après deux mois consécutifs de baisse, écrit le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans son communiqué. Avec cette hausse, l'indicateur revient dans une zone légèrement supérieure à la moyenne.

Les perspectives s'améliorent dans les services financiers et l'assurance, l'industrie manufacturière et la consommation privée. Les perspectives pour les secteurs de la construction et de l'hôtellerie sont en revanche légèrement moins favorables qu'en mars.

Dans l'industrie manufacturière et la construction, l'activité de production et la situation générale des affaires évoluent de manière particulièrement favorable. En revanche, le taux d'utilisation des machines et des équipements ainsi que les stocks de produits intermédiaires ou les achats de biens intermédiaires plombent la situation.

L'évolution se révèle très inégale dans les branches de l'industrie manufacturière. L'industrie chimique et pharmaceutique ainsi que la construction mécanique tirent leur épingle du jeu, contrairement aux fabricants de produits alimentaires et de luxe ainsi qu'à l'industrie du textile et de l'habillement, qui se distinguent de manière négative.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Vaudoise fait l'acquisition de Prevanto

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Vaudoise Assurances a fait l'acquisition de Prevanto, active dans le service aux caisses de pension (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaudoise Assurances a acquis 100% du capital-actions de la société Prevanto, active dans le conseil aux institutions de prévoyance publiques et privées en Suisse. Tous les emplois sont conservés dans le cadre de cette reprise, précise l'assureur.

La société Prevanto est active dans toute la Suisse avec des bureaux à Zurich, Bâle et Lausanne, indique Vaudoise. Elle est détenue depuis 2015 par ses trois associés fondateurs Stephan Wyss, Patrick Spuhler et Michèle Mottu Stella, ajoute-t-elle.

Cette acquisition permet à Vaudoise de compléter ses services aux caisses de pensions en Suisse romande et en Suisse alémanique, souligne le groupe mardi. Elle vient compléter celle de Pittet Associés en 2019, entité qui a intégré l'équipe d'experts LPP de SwissLife Pension Services en 2022.

À la suite de cette transaction, le conseil d'administration de Prevanto sera présidé par Reto Kuhn, directeur des investissements chez Vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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