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Suisse

Les petites voitures électriques courtisent les villes

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Alors que le coût prohibitif des batteries rend les électriques bien plus chères à l'achat que les voitures à essence, ces constructeurs essaient de présenter la solution la moins onéreuse possible. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Alors que les SUV dominent le marché automobile, des électriques minuscules et économiques veulent séduire les urbains coincés dans le trafic.

Au salon de l'automobile de Munich, qui se tient toute la semaine, la Microlino (2,5 mètres de long, 500 kilos) accueille les visiteurs avec sa porte qui s'ouvre sur l'avant.

Inspirée de la BMW Isetta vendue à travers le monde dans les années 1950, cette toute petite citadine promet entre 100 et 200 kilomètres d'autonomie selon les versions, avec un prix à partir de 12.500 euros hors bonus.

"Ce n'est pas une voiture!", lance Wim Ouboter, fondateur de la marque suisse de trottinette Micro, et dont les deux fils développent la marque. "Mais vous êtes protégés des intempéries et elle est chauffée".

En France, la Microlino pourrait être vendue dès 2022 dans les magasins d'électroménager Boulanger, comme sa concurrente la Citroën Ami, vendue chez Fnac-Darty.

Proposée depuis 2020 autour de 6.000 euros, l'Ami s'est vendue à 8.500 exemplaires en France et en Italie, avant son lancement en Espagne, en Belgique, et au Portugal.

D'illustres aïeules, de la Fiat 500 à la Smart en passant par la Mini, ont déjà montré la voie en se convertissant à l'électrique, mais en visant plutôt une clientèle chic.

Renault s'est également lancé en 2012 avec le Twizy, sorte de scooter couvert avec le passager placé derrière le conducteur, qui a connu un succès d'estime avec un peu plus de 30.000 exemplaires écoulés depuis.

Alors que le coût prohibitif des batteries rend les électriques bien plus chères à l'achat que les voitures à essence, ces constructeurs essaient de présenter la solution la moins onéreuse possible.

Séduire les jeunes

Ils présentent également leurs mini-modèles comme une solution à l'encombrement et à la pollution des villes, tout en gardant le confort d'un transport individuel.

A Munich, la marque israélienne City Transformer propose une version modernisée du Twizy, avec des roues qui se rétractent quand on roule à faible vitesse ou qu'on veut se garer.

Ces petits modèles ont vocation à équiper des flottes en libre-service, ou "à recréer du lien avec des populations plus jeunes, sans forcément qu'elles ne les achètent", souligne José Baghdad, du cabinet PwC.

77% des acheteurs d'Ami ont une famille avec deux adolescents, souligne Citroën, qui a misé pour le lancement du véhicule sur une campagne se moquant de son côté rustique.

Son utilisation dépasse les métropoles: 46% vivent habitent de petites agglomérations et 26% des zones rurales.

L'équipementier français Valeo, qui fournit le moteur de l'Ami, "continue d'avancer" sur ces petites motorisations, a souligné mardi son patron Jacques Aschenbroich.

"On a la conviction forte qu'un véhicule électrique qui roule à 100 km/h, avec une autonomie d'une centaine de kilomètres, n'a pas besoin d'un moteur à haute tension" comme les grandes électriques, a-t-il souligné à l'AFP.

L'équipementier s'est associé en juillet avec le fabricant indien OmegaSeiki pour équiper de petits moteurs ses triporteurs de livraison.

En Chine, la toute petite Wuling Hong Guang Mini EV (2,9 mètres, moins de 5.000 euros) domine les ventes d'électriques, devant Tesla.

Nissan et Mitsubishi ont aussi annoncé fin août qu'ils préparaient pour 2022 une version électrique des "kei car", ces petites voitures économiques qui permettent de se garer dans les rues japonaises.

A Munich, la société italienne XEV propose à Munich sa petite Yoyo, équipée d'un système original de batteries échangeables.

La startup allemande ACM a présenté de son côté une voiturette à quatre places, au profil plus classique mais robuste, et connectée. Pensée pour transporter passagers et marchandises en Afrique ou en Amérique latine, l'ACM City One est aussi équipée de plusieurs batteries échangeables.

Longue de 3,60 mètres, pesant moins d'une tonne, avec son autonomie d'une centaine de kilomètres et son prix de base de 10.000 euros, "ce n'est pas une voiture, c'est un outil", souligne le directeur de la technologie d'ACM, Swagat Chopra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Dix jours de pur bonheur

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Murat Yakin: son équipe a parfaitement rempli son contrat à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Je tiens en premier lieu à féliciter mes joueurs. Les dix jours passés ensemble furent une vraie réussite !" Il n'était sans doute pas aisé de trouver un sélectionneur plus heureux que Murat Yakin.

"Nous avons battu Israël 3-0 d'une manière souveraine. Nous avons témoigné d'une concentration extrême. Nous avons très bien joué sur le plan offensif. En défense, nous n'avons rien laissé passer, poursuit le Bâlois qui assure avoir trouvé le "bon" système avec son 4-3-3 résolument porté vers l'avant. "Zakaria a su s'imposer comme no 6. Quant à Xhaka et à Freuler, ils peuvent désormais s'exprimer beaucoup mieux sur le plan offensif."

Murat Yakin est, bien sûr, revenu sur la première titularisation de Zeki Amdouni. "Trois matches avec nous, deux buts déjà: son intégration se passe très bien, sourit le sélectionneur. On voit qu'il est en forme. Qu'il traverse une très belle période. On voit aussi qu'il joue à l'instinct. Comme un footballeur venu de la rue. Sa grande force est peut-être qu'il peut jouer sur tout le front de l'attaque."

"Ce fut une performance de choix, se félicite pour sa part Granit Xhaka. Nous voulions classer l'affaire au plus vite. Nous l'avons fait juste après la pause. Avec deux victoires en deux matches, aucun but encaissé, huit marqués et des occasions à foison: je ne crois pas que l'on puisse faire beaucoup mieux..."

"La patience a été la clé du succès, souligne enfin Ruben Vargas, l'homme du 1-0. Sur un plan personnel, je suis heureux d'être à nouveau en pleine possession de mes moyens. J'espère pouvoir maintenant enchaîner avec Augsbourg."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse en démonstration à Genève contre Israël

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L'attaquant suisse Zeki Amdouni affronte l'Israélin Neta Lavi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, la Suisse a pris le bon cap vers l'Euro 2024.

Victorieuse 5-0 du Bélarus samedi à Novi Sad, la Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a battu Israël 3-0 pour partager la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro 2024 avec la Roumanie. Sans faire injure au Kosovo d'Alain Giresse, ces deux formations devraient garder aisément la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.

Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.

Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.

La Suisse a pris son temps

Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que le Bélarus mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure.

Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cedric Itten mais finalement refusé par la VAR, la Suisse est sortie de sa somnolence grâce à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Trouvé par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Le Lucernois battait à bout pourtant le gardien Omri Glazer pour sa cinquième réussite en sélection.

Deux ailiers pour un souffle nouveau

Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux hommes ont su justifier la confiance du sélectionneur. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.

Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile. Cinq minutes plus tard, Silvan Widmer enfonçait le clou avec une tête imparable sur un service de Zakaria. Le match a très vite tourné à la démonstration pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Le tirage de mardi n'a pas fait de millionnaire. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 16, 21, 34, 36 et 44, ainsi que les étoiles 9 et 10.

Lors du prochain tirage vendredi, 30 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des responsables de Credit Suisse veulent rassurer les gros clients

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André Helfenstein, CEO de l'entité helvétique de Credit Suisse, a cherché à rassurer les gros clients. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des responsables de Credit Suisse (CS) ont une nouvelle fois tenté mardi de rassurer des clients importants dans le sillage de l'absorption de la banque sous la contrainte par UBS.

Dans une téléconférence qui a duré environ 45 minutes, André Helfenstein, directeur général (CEO) de l'entité suisse de l'établissement aux deux voiles, et son responsable de la banque privée Roger Suter ont cherché à convaincre les gros clients, notamment les caisses de pension, de garder leurs avoirs auprès du futur ex-numéro deux bancaire helvétique.

"La concurrence ne dort jamais, et c'est une bonne chose", a affirmé le patron de CS Suisse, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg. La semaine dernière déjà, la banque avait adressé une lettre à plusieurs clients importants, leur garantissant une "transition sans heurts".

Evoquant une finalisation de la fusion avec UBS pour fin 2023, les responsables avaient assuré que d'ici là, Credit Suisse poursuivrait ses activités commerciales "comme à l'accoutumée, en collaborant étroitement avec UBS".

Dans les "prochaines semaines"

La concrétisation de la transaction, négociée sous la pression des autorités et étayée par des garanties financières inédites de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS) reste pour l'instant peu claire. De son côté, UBS s'était réjouie d'accueillir ses "nouveaux clients" et "nouveaux collaborateurs" dès "les prochaines semaines", alors que le sort du nom "Credit Suisse" est encore incertain.

Lors de l'annonce du mariage forcé il y a une dizaine de jours, le président d'UBS Colm Kelleher avait affirmé que la finalisation de l'opération serait une question de "quelques semaines, voire de peu de mois". Son homologue chez Credit Suisse, Axel Lehmann, avait quant à lui laissé entendre que la marque "Credit Suisse" serait maintenue "au moins jusqu'à la conclusion de la transaction".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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