Suisse Romande
Le CSEM teste un laser spécial développé par la NASA
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Le CSEM, à Neuchâtel, teste actuellement un laser spécial développé par la NASA, dans le cadre de la mission spatiale Lisa. Ce projet, coordonné par l'Agence spatiale européenne (ESA), vise à détecter les ondes gravitationnelles depuis l'espace .
"A travers ce projet astrophysique majeur, l'ESA entend obtenir des informations inédites sur la structure des trous noirs et les origines de l’univers. Le lancement des trois satellites impliqués dans cette mission est prévu pour 2034", a indiqué mardi le Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM).
Détectées pour la première fois sur terre en 2015 à l’aide de deux observatoires interférométriques géants, les ondes gravitationnelles ont révélé une partie de leur potentiel scientifique. "L’expérience a toutefois été limitée par la taille des outils de mesure et par les perturbations terrestres", a précisé l'institut de recherche.
Coordonnée par l'ESA, la mission Lisa "entend surmonter ces obstacles en détectant ces ondes directement dans l’espace. Trois satellites, situés à une distance de 2,5 millions de kilomètres et dessinant un triangle équilatéral, formeront un interféromètre d’une taille plusieurs centaines de fois supérieure à celle de la terre.
En combinant les observations faites avec les ondes gravitationnelles, et celles réalisées avec les ondes électromagnétiques (rayons x, UV, infrarouge, lumière, radio, etc.), il sera possible d'identifier et de caractériser des événements cosmiques comme jamais auparavant.
L'ESA collabore étroitement avec de nombreux partenaires internationaux dont la NASA, qui a conçu un laser infrarouge sur mesure. Le CSEM a été désigné par l’ESA pour fournir un soutien et une expertise métrologique pour la mission, "en raison de son expérience solide dans les projets spatiaux et de son savoir-faire étendu en matière de lasers ultra-stables", a précisé l'institution.
Son rôle consiste essentiellement à vérifier la stabilité de la fréquence et de la puissance des lasers de la NASA afin qu'ils répondent aux besoins spécifiques de la mission Lisa. Les tests sont en cours sur le site de l’Observatoire du CSEM à Neuchâtel.
Déformation de l'espace-temps
La mission est prévue pour 2034. Une fois lancés, les trois engins spatiaux seront postés à quelque 50 millions de kilomètres derrière la Terre, et ils la suivront autour du Soleil. Les trois vaisseaux enverront et recevront simultanément des lasers, de sorte à faire circuler les faisceaux entre eux.
Les ondes gravitationnelles ont pour caractéristique de déformer l’espace-temps. Elles sont des éléments essentiels de la théorie de la relativité générale d’Einstein, qui indique que tout corps en accélération crée des ondes lors de ses mouvements, en fonction de sa masse. Les ondes, observées pour la première fois en 2015, avaient été émises il y a 1,3 milliard d’années, lors de la fusion de deux trous noirs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Nouvel incident pour la CGN: le bateau "La Suisse" immobilisé
La série noire se poursuit pour la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). Un nouveau bateau de la flotte historique Belle Epoque est immobilisé, à savoir "La Suisse". Plus aucun navire à vapeur ne naviguera ainsi durant le mois de juin.
"Mardi 3 juin, lors de l'inspection usuelle, une fissure importante a été détectée sur l'un des supports du cylindre haute pression reliant ce dernier au bâti machine", a indiqué vendredi la compagnie lémanique dans un communiqué.
"Par mesure de prudence, la course en cours a été immédiatement interrompue et le bateau à vapeur ramené à faible vitesse à la gare lacustre d'Ouchy à Lausanne, pour y débarquer les passagers à bord en toute sécurité. 'La Suisse' a ensuite été transférée au chantier naval, où elle est actuellement amarrée", poursuit le communiqué.
"Afin de réaliser les analyses nécessaires, il est prévu d'immobiliser le bateau jusqu'au 28 juin. Ces examens permettront de connaître l'ampleur et l'étendue de la fissure ainsi que d'examiner plus précisément l'état du cylindre haute pression", explique la CGN. Celle-ci n'exclut pas une prolongation de cet arrêt, "au vu des premières analyses visuelles".
Plus de bateaux de réserve
Face à cette situation, c'est le bateau contemporain "Lausanne" qui assurera les courses initialement prévues pour "La Suisse", notamment les week-ends du 7 au 22 juin. Les courses en semaine, hormis la croisière de midi, sont, en revanche, annulées.
Toutefois, le "Lausanne" devant lui-même subir des travaux importants, "sa fiabilité sur la saison n'est pas garantie", avertit déjà la CGN. La compagnie ne dispose dès lors plus de bateau de réserve et se voit privée durant ce mois de juin de tous ses bateaux vapeurs, conclut-elle.
La flotte historique Belle Epoque de la CGN compte huit bateaux avec roues à aubes, dont cinq à vapeur et trois diesel-électrique: respectivement le "Montreux" (1904), "La Suisse" (1910), le "Savoie" (1914), le "Simplon" (1915-20), le "Rhône" (1927), le "Vevey" (1907), l'"Italie" (1908) et l'"Helvétie" (1926), ce dernier ne naviguant plus depuis 2002.
Le "Simplon" a, lui, été fortement endommagé fin mars 2024 lors d'une tempête, alors qu'il était amarré à Cully. Il est en préparation de restauration complète. Les autres bateaux historiques sont aussi en réparation ou rénovation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un Appel de Genève sur la réduction des menaces liées aux désastres
La communauté internationale a lancé une "voie très importante" pour diminuer les menaces liées aux désastres d'ici 2030. Après quatre jours d'une réunion mondiale, la Suisse et l'ONU, co-présidentes, ont dévoilé vendredi un Appel de Genève sur cette question.
"La voie devant nous est exigeante", a admis le vice-directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC), l'ambassadeur Christian Frutiger devant les milliers de participants. "Nous devons oeuvrer plus urgemment, plus concrètement et de manière collaborative", a-t-il ajouté.
Le monde est en retard sur les objectifs qui avaient été établis pour 2030. Autre problème, les désastres deviennent de plus en plus fréquents et de plus en plus coûteux. Avec les effets indirects, le montant atteint environ 2300 milliards de dollars par an.
Dans leur résumé, les co-présidences suisse et onusienne demandent davantage d'investissement dans la prévention. Le désastre de Blatten (VS) a montré à quel point les alertes fonctionnent. Or, la prévention ne rassemble que 0,5% des dépenses liées aux désastres naturels, alors même que chaque dollar investi permet d'en économiser 15 plus tard.
Seuls 108 pays au total peuvent s'appuyer sur des systèmes adaptés en termes d'alertes précoces. Un chiffre encore loin de l'objectif du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'un mécanisme pour tous d'ici 2027.
Appel à recourir à l'IA
La prévention doit faire partie des financements publics nationaux, les enveloppes climatiques doivent augmenter et l'innovation, notamment l'intelligence artificielle (IA), comme le secteur privé doivent être davantage associés, selon les co-présidences.
Plus de 40 ministres ont notamment abordé la question des financements de dispositifs pour les communautés pendant cette 8e réunion de la Plateforme mondiale. La Suisse dépense deux à trois milliards de francs par an dans la diminution des menaces liées aux désastres chez elle et 250 millions dans son soutien aux autres pays.
Les co-présidences demandent également de meilleures données. Celles-ci peuvent être utilisées pour des analyses anticipatoires. La collaboration doit aussi être intensifiée entre la diminution des menaces liées aux désastres, la protection environnementale et les politiques sociales.
Autre exigence, celle de s'engager à rétablir de manière solide et mieux les collectivités affectées par des désastres. "Investissons maintenant dans un avenir plus sûr", a aussi insisté l'ambassadeur. Plus de 130 Etats ont désormais une politique pour la diminution des menaces liées aux désastres, selon l'ONU. Davantage encore ont participé à la réunion.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Lötschental: une trentaine d'habitants peuvent rentrer chez eux
A la suite de l'éboulement du glacier du Birch, certaines habitations de Ferden, Kippel et de Wiler avaient été évacuées à titre préventif, le 29 mai. Cette trentaine d'habitants ont pu regagner leurs domiciles, vendredi après-midi.
L'avis d'évacuation de la zone commerciale de Wiler a également été levé. " Le risque accru d'érosion latérale massive et incontrôlée le long du lit du ruisseau Lonza n'existe plus", indique l'Etat-major de conduite du Lötschental dans un communiqué. Cependant, le dispositif reste en place en prévision d'une éventuelle évacuation.
Les touristes seront également autorisés à revenir dans la vallée à partir de samedi. Le centre de commandement régional du Lötschental a annoncé que la fermeture de la route depuis Goppenstein pour les non-résidents et les touristes sera levée à partir de vendredi à 23h00 et déplacée vers Wiler. En revanche, l'ensemble du territoire de la commune de Blatten, y compris les sentiers de randonnée, resteront fermés.
Jeudi, les habitants des hameaux de Blatten, soit Eisten et Weissenried, avaient pu regagner leur domicile durant 1 heure. Une fenêtre d'une durée similaire leur sera à nouveau ouverte samedi, ont précisé les autorités à Keystone-ATS en soirée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: un nouveau jardin public végétal et ombragé à Ouchy
La Ville de Lausanne a dévoilé vendredi un nouvel espace vert près du lac. Situé à la place de la Navigation 10, le parking du poste de police d’Ouchy s'est mué en jardin public végétal et ombragé. Plus de 400 m2 de goudron ont été dégrappés pour faire place à une dizaine d'arbres et une cinquantaine d'arbustes.
"Avec en plus ses cheminements poétiques et son nouveau mobilier (chaises, bancs et table de pique-nique), ce nouvel îlot de fraicheur illustre la ville éponge et apportera le frais les jours de grand chaud", écrit vendredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Cultivés dans des pépinières locales, chênes verts, poiriers sauvages, merisiers, noisetiers et autres amélanchiers sont venus rejoindre les tilleuls et paulownias d'antan.
"En matière de désimperméabilisation de la ville, chaque espace compte. Ce nouveau micro-jardin illustre les métamorphoses possibles pour ramener des îlots de fraicheurs et des éléments de ville éponge dans des endroits insoupçonnés, et offrir des lieux de détente et de ressourcement à la population", affirme Natacha Litzistorf, municipale du logement, de l'environnement et de l'architecture, citée dans le communiqué.
Dans le cadre du projet visant un meilleur équilibre entre les représentations de femmes et d'hommes dans l'espace public, porté par la Municipalité, le jardin a été nommé en hommage à Enrique Henriette Favez. Au décès de son mari, la jeune veuve Henriette Favez reprend son grade d'officier pour se forger une nouvelle identité, celle d'Enrique Favez.
C'est sous ce nouveau nom qu'elle accomplit son rêve, celui de devenir médecin, une profession interdite aux femmes en ce début de 19e siècle. Médecin au grand c½ur, elle oeuvra à procurer une aide médicale aux populations les plus précaires, notamment à Cuba, explique la Ville de Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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