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International

Pénurie d'essence: le gouvernement appelle l'armée à se tenir prête

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Les pénuries d'essence au Royaume-Uni s'aggravaient lundi sous l'effet d'"achats de panique" d'automobilistes inquiets. (© KEYSTONE/AP/Dominic Lipinski)

Le Royaume-Uni a demandé lundi à son armée de se tenir prête à venir en aide dans la crise du carburant en cours dans le pays. Durant le weekend les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service, en laissant beaucoup à sec.

"Un nombre limité de chauffeurs de camions-citernes militaires doivent être prêts à intervenir et déployés si nécessaire pour stabiliser l'approvisionnement en carburant", a déclaré dans la soirée le ministère de l'Energie dans un communiqué.

Les pénuries d'essence au Royaume-Uni se sont aggravées lundi sous l'effet d'"achats de panique" d'automobilistes inquiets. "J'ai dû faire cinq stations-service différentes" et "mon réservoir est presque à sec", explique Lisa Wood à l'AFP. Entre les klaxons et les jurons de conducteurs, Lisa concède que "ce n'est pas très britannique" de s'énerver, mais "quand il y a une crise, on n'est plus très 'British'".

Dans une autre station-service, à l'est de Londres, une file de 50 voitures s'étendait dès 6h30, avec des consommateurs ayant passé une partie de la nuit à patienter. Partout à travers le pays, les panneaux "plus d'essence" ou "hors service" se multiplient près des pompes à essence, avec notamment environ 30% des stations du géant BP touchées par des pénuries de carburant.

Certains médias britanniques ont publié des vidéos de conducteurs à cran en venant aux mains près des pompes, par peur de tomber en panne ou de ne pouvoir aller travailler.

Si les organisations médicales sonnent l'alarme sur les difficultés des soignants à se déplacer pour aller voir leurs patients, certaines écoles envisagent de repasser en enseignement à distance si le problème persiste.

Emballement

Selon la PRA, l'une des associations de distributeurs de carburants, jusqu'aux deux-tiers de ses membres (5.500 sites indépendants sur un total de 8.000 stations dans le pays), étaient à court de carburant dimanche, "les autres presque à sec". Mais l'association dit s'attendre à "un possible relâchement de la demande et une normalisation des stocks dans les jours à venir".

Lundi, les représentants du secteur ont de nouveau voulu rassurer en affirmant qu'il y a "plein de carburant dans les raffineries britanniques".

La situation rappelle des rationnements d'essence pendant la crise énergétique des années 70, ou un blocage des raffineries qui a paralysé l'activité du pays pendant des semaines au début des années 2000.

La crise a démarré en milieu de semaine dernière après qu'un rapport confidentiel de BP au gouvernement a fuité, décrivant quelques dizaines de stations-service qui fermaient par manque de carburant, comme l'a regretté un représentant de la PRA.

Des achats de panique se sont aussitôt emballés à travers le pays et une majorité de stations-service sont à présent concernées.

Les pénuries d'essence ou diesel sont initialement dues au manque de chauffeurs de camions pour l'acheminer des terminaux de stockages vers les pompes.

Le problème touche aussi les rayons des supermarchés, les fast-foods, les pubs, les marchands de vélos, entre autres, qui déplorent des retards de livraisons et stocks épuisés sur certains produits.

Visas provisoires

Le manque de chauffeurs routiers dure depuis plusieurs mois à cause de la pandémie et du Brexit combinés, le parti travailliste accusant le gouvernement conservateur de Boris Johnson de s'être "endormi au volant" et ne pas être intervenu avant.

Les confinements ont incité certains conducteurs européens à rentrer dans leur pays, et des dizaines de milliers d'autres n'ont pu passer leur permis poids lourds à cause des centres d'examens fermés pendant des mois.

Le Brexit complique par ailleurs les procédures migratoires là où les travailleurs européens circulaient auparavant librement.

Le gouvernement nie toutefois l'impact du Brexit dans la crise actuelle, affirmant que les pays européens aussi font face à des pénuries de chauffeurs, mais la fédération britannique du transport routier en fait l'une des causes principales du problème, d'après un rapport publié le mois dernier.

En quête de solutions, Londres s'est résolu samedi à amender sa politique d'immigration post-Brexit et à accorder jusqu'à 10.500 visas de travail de trois mois pour pallier le manque de conducteurs de camions mais aussi de personnel dans des secteurs clés de l'économie comme les élevages de volailles.

La fédération British Poultry Council salue ces mesures mais espère que ce ne sera pas "trop peu trop tard".

BP pour sa part avertit qu'il faudra "du temps au secteur pour renforcer les livraisons et reconstituer les stocks".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Revolut lance des distributeurs de billets en Espagne

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Revolut, a annoncé le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire. (archives) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MONIKA SKOLIMOWSKA)

C'est une première pour une banque en ligne: la fintech britannique Revolut, a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire.

Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système "resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies".

La marque ouvrira 50 premiers distributeurs "dans les prochaines semaines" à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.

Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.

Concurrence des banques classiques

L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.

La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.

Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.

Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera "lancée prochainement".

Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser "moyennant des frais compétitifs", promet l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le gouvernement suédois veut louer des places de prison en Estonie

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Selon l'accord, qui nécessite une approbation à une majorité des trois quarts du parlement, la Suède pourrait louer 400 cellules dans une prison du sud-est de l'Estonie (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suède a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec l'Estonie pour louer des cellules de prison pour 600 prisonniers, anticipant une forte pression sur ses propres établissements. Sa mise en oeuvre est toutefois soumise à l'accord du Parlement.

Selon l'accord, la Suède pourrait louer 400 cellules dans la prison de Tartu, dans le sud-est de l'Estonie.

L'Estonie est "un partenaire très important et très proche" et est liée par les mêmes engagements internationaux en ce qui concerne les prisonniers, a estimé le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer. "Les conditions sont donc très bonnes pour une coopération plus approfondie entre la Suède et l'Estonie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

La mise en oeuvre de l'accord nécessitera certaines modifications de la législation et devra être approuvée par le parlement suédois à une majorité des trois quarts, a ajouté le ministre.

Il est donc soumis au feu vert des sociaux-démocrates, premier parti au Parlement avec 106 sièges sur 349 et qui siègent dans l'opposition. Une porte-parole du parti s'est dite "sceptique" tandis que le parti du Centre se dit opposé au projet.

Solutions similaires en Europe

Plusieurs autres pays européens ont déjà expérimenté des solutions similaires, notamment la Norvège et la Belgique, qui ont loué des cellules aux Pays-Bas par le passé, tandis que le Danemark se prépare à envoyer des détenus au Kosovo.

La Suède a connu une augmentation de la criminalité violente ces dernières années, avec des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre réseaux criminels rivaux.

Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.

Ingemar Kihlstrom, du parti chrétien-démocrate, partenaire de la coalition, a déclaré aux journalistes que la sévérité accrue de la politique du gouvernement va peser sur le système pénitentiaire.

Entrée en vigueur possible en 2026

Les prisonniers ne seront envoyés en Estonie que s'ils n'ont pas besoin d'un traitement médical approfondi et s'ils ne présentent pas un risque élevé pour la sécurité, selon le gouvernement.

M. Strommer a déclaré que "l'un des principes directeurs" de la Suède dans les négociations avec l'Estonie avait été "d'assurer que l'exécution des peines en Estonie soit aussi similaire que possible à ce qu'elle serait en Suède".

Il espère signer l'accord avec son homologue estonienne Liisa-Ly Pakosta "dans quelques semaines". Selon le calendrier du gouvernement, si l'accord est adopté par le parlement suédois, il entrera en vigueur le 1er juillet 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Assemblée nationale rejette la motion de censure contre Bayrou

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C'est la septième fois que l'Assemblée nationale se prononçait sur une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement. Les deux camps s'accusent de manoeuvres au Parlement.

En l'absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n'a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.

Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.

"Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République", a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire "alliance une fois de plus avec l'extrême droite sur l'un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement".

Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une "loi poison". Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l'alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.

Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d'un pesticide néonicotinoïde. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l'hémicycle en déposant une multitude d'amendements (quelque 1500 écologistes et 800 LFI).

Invoquant une "obstruction", les députés favorables à l'essentiel de la loi ont choisi de rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l'étape de l'Assemblée, et l'envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.

"Le gouvernement n'est pas à l'origine de ce texte. Il n'est pas à l'origine de son adoption. Il n'est pas à l'origine de la motion de rejet, mais il est coupable", a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que "c'est la première fois que l'Assemblée nationale est invitée à voter contre l'Assemblée nationale".

PS et RN renvoient à plus tard

Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une "tactique méthodique et constante, permanente de l'obstruction, du blocage, c'est-à-dire, au bout du compte, de l'immobilisme" au Parlement.

Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont "plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture".

Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l'examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite "lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen".

Comme prévu le RN n'a pas soutenu la motion de censure, qui "n'aura aucun résultat au bénéfice des Français" selon son vice-président Sébastien Chenu.

"Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français", a-t-il cependant lancé à l'adresse de François Bayrou, l'accusant entre autres de "préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l'immigration".

Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée "bâillonnée" par la tactique sur la loi Duplomb. Mais "nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement", a-t-elle confirmé, alors qu'une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.

Jeudi matin les oppositions auront l'occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l'âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l'hémicycle, mais le texte n'aurait pas de valeur contraignante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Loïs Boisson élimine Mirra Andreeva

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Mais où s'arrêtera Loïs Boisson ? (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le rêve bleu continue: Loïs Boisson (WTA 361) jouera ce jeudi les demi-finales de Roland-Garros.

Après son succès sur la no 3 mondiale Jessica Pegula lundi, la joueuse de Dijon a éliminé Mirra Andreeva (WTA 6). Elle a battu 7-6 (8/6) 6-3 la Russe après avoir été pourtant menée 5-3 au premier set et 3-0 au second.

Au fil des jeux, Loïs Boisson a pris l'ascendant sur le plan mental face à la Russe, victorieuse cette année des WTA 1000 de Dubaï et d'Indian Wells. Elle a gagné les six derniers jeux de ce quart de finale devant une Andreeva qui a traversé cette fin de match comme un véritable cauchemar.

Jeudi, Loïs Boisson entend poursuivre sa route dans ce tournoi. Elle affrontera Coco Gauff avec une chance raisonnable de succès. "Je veux aller au bout", avoue Loïs Boisson, la première Française demi-finaliste à Paris depuis Marion Bartoli en 2011.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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