Économie
Pékin ordonne de sécuriser les approvisionnements en électricité
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Les principales entreprises publiques chinoises du secteur de l'énergie ont reçu l'ordre de s'assurer à tout prix que l'approvisionnement en carburant est suffisant pour l'hiver prochain, selon un rapport publié vendredi.
L'Empire du Milieu, deuxième économie mondiale, doit faire face à une crise énergétique qui menace d'affecter sa croissance.
Bloomberg News, citant des sources proches du dossier, a rapporté que le vice-Premier ministre Han Zheng avait demandé aux compagnies énergétiques de s'assurer qu'il y ait suffisamment de carburant pour faire fonctionner le pays et que Pékin ne tolérerait pas de pannes d'électricité. Han Zheng, qui supervise le secteur de l'énergie et la production industrielle du pays, s'exprimait lors d'une réunion d'urgence cette semaine avec des responsables de l'autorité de régulation des actifs publics et de l'agence de planification économique de Pékin, ont indiqué ces même sources.
Les données publiées jeudi ont montré que l'activité des usines chinoises s'est contractée le mois dernier pour la première fois depuis février 2020. La déclaration de M. Han a suscité des inquiétudes quant au fait que les prix déjà élevés des matières premières pourraient encore grimper.
Le pays connaît des coupures de courant généralisées qui ont entraîné des fermetures totales ou partielles d'usines, affectant la production et les chaînes d'approvisionnement mondiales. Les raisons en sont multiples mais principalement liées à la forte dépendance du géant asiatique au charbon, lequel assure 60% de sa production électrique.
Plus d'une douzaine de provinces et de régions ont été contraintes d'imposer des restrictions sur la consommation d'énergie au cours des derniers mois. Pour Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, cet ordre semble impliquer "que nous ne sommes en aucun cas à la veille d'un refroidissement. Il semble plutôt que les choses vont devenir encore plus folles".
"Ils feront tout ce qu'ils pourront pour gagner une enchère pour une cargaison de charbon" ou de gaz naturel liquéfié, a-t-il ajouté. La pénurie d'électricité a incité les banques Nomura et Goldman Sachs à réduire cette semaine leurs prévisions de croissance pour la Chine cette année, car elles s'attendent à de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement et de la production.
Les usines qui fournissent des multinationales telles qu'Apple et le constructeur automobile Tesla sont parmi celles qui ont été touchées et contraintes d'arrêter la production. A Dongguan, tentaculaire ville-usine où travaillent des millions d'ouvriers, beaucoup d'employés ont dû revoir leur emploi du temps.
"Hier, on a dû travailler la nuit. Et c'est pareil aujourd'hui", déplore M. Cui, manutentionnaire dans une usine de chaussures contrainte de limiter sa production. "Bien sûr qu'on n'est pas contents. Mais on s'adapte aux horaires", explique-t-il, tout en refusant de révéler son nom complet.
Les contrats à terme sur le charbon chinois ont atteint un niveau record jeudi, alors que le pays est confronté à une pénurie du combustible à l'approche de la fête nationale et que de nombreuses usines sont fermées pendant la semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'Assemblée adopte de peu le budget de la Sécurité sociale
Les députés français ont adopté mardi de justesse le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Une victoire majeure pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui gagne son pari dans une Assemblée sans majorité et sans avoir utilisé le 49.3.
La chambre basse a adopté le texte, qui contient la suspension de l'emblématique réforme des retraites, par 247 voix contre 234. Après un dernier passage au Sénat, il devra revenir une dernière fois à l'Assemblée pour être adopté définitivement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs
Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".
L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.
Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.
"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.
"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.
Pas d'exemption
Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".
YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.
Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.
"Franchement étrange"
Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.
En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.
"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.
Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.
"Loin d'être parfaite"
Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".
Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.
Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le BAK anticipe toujours une croissance modérée l'an prochain
BAK Economics ne s'attend toujours qu'à une croissance modérée de 0,9% en Suisse l'an prochain, en raison d'incertitudes persistantes qui freinent l'investissement et l'industrie d'exportation. Les perspectives pour le marché du travail tendent à s'assombrir.
L'accord douanier conclu entre Berne et Washington avait déjà été pris en compte dans les précédentes prévisions, publiées en août. Les experts tablaient alors sur l'obtention de conditions similaires à celles obtenues par l'Union européenne, rappelle l'institut bâlois d'études conjoncturelles dans son nouveau rapport publié mardi.
"Sans cet accord, les perspectives pour l'an prochain auraient été inférieures de 0,3 point de pourcentage", peut-on lire.
Malgré cela, les incertitudes demeurent. D'une part en raison du caractère imprévisible de la politique commerciale du gouvernement américain. D'autre part en raison des risques que comportent les engagements pris pour parvenir à un accord douanier.
En effet, "si les engagements ne sont pas tenus, de nouveaux droits de douane punitifs menacent". Et s'ils sont tenus tel que convenu, "il existe un risque de transfert des investissements aux Etats-Unis", avec comme effet direct une diminution des capacités de modernisation en Suisse. En outre, l'économie du pays subirait les conséquences d'un environnement global affaibli, ce qui réduirait la demande de biens venus de Suisse.
Les experts du BAK tablent ainsi sur une nouvelle baisse des investissements l'an prochain, dans un environnement commercial avec peu d'impulsions positives.
Consommateur stabilisateur
Dans le même temps, la consommation se stabilise, même si elle perd de sa vigueur. "La combinaison d'une inflation faible, de taux d'intérêt toujours bas et d'une immigration toujours positive, toutefois moins dynamique, soutient la demande des ménages."
Reste que de premières difficultés sur le marché du travail se font sentir, l'atonie de l'industrie s'étendant à d'autres secteurs. Le début de la transition technologique vers l'intelligence artificielle freine notamment la création d'emploi dans les services, écrit encore le BAK.
Le taux de chômage devrait atteindre 3,3% d'ici fin 2026, tandis que la croissance de l'emploi restera faible (2026: +0,2 %, 2025: +0,1 %).
Ce ralentissement n'affecte toutefois pas encore fondamentalement la consommation privée qui perd seulement un peu de son élan. Le BAK prévoit une croissance de la consommation d'environ 1,2% pour 2026, contre 1,4% cette année.
La construction en verve
Une lueur d'espoir toutefois, dans le secteur de la construction. La suppression de la valeur locative et la réduction prévue de la déduction pour entretien qui en découle entraînent des effets d'anticipation marqués dans les projets de rénovation et de transformation.
"Cette dynamique stimule non seulement la demande, mais fait également grimper les prix, avec pour résultat de renforcer considérablement les investissements dans le secteur, au moins jusqu'en 2027."
Quant à l'inflation, elle devrait rester faible à 0,3%, après 0,2% cette année, restant ainsi dans le bas de la fourchette cible de la Banque nationale suisse (BNS). Cette dernière devrait ainsi maintenir ses taux à 0%, estiment les experts du BAK. Les taux négatifs n'interviendraient que si l'inflation venait à brusquement baisser, si le franc s'appréciait de manière significative ou si la Banque centrale européenne abaissait sensiblement ses propres taux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Helvetia Baloise va supprimer jusqu'à 1800 postes en Suisse
Fraîchement fusionné, l'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années, dont 1400 à 1800 en Suisse.
Le groupe a informé mardi ses employés des mesures de restructurations prévues après la fusion de Baloise et Helvetia, a indiqué à l'agence AWP un porte-parole de l'entreprise, confirmant une information de Reuters.
Actuellement, le nouveau groupe établi à Bâle recense quelque 22'000 collaborateurs répartis entre huit pays européens. Le patron du groupe, Fabian Ruprecht, avait informé dans la foulée de l'annonce de la fusion de Baloise et d'Helvetia la suppression de doublons. Les médias avaient évoqué près de 2000 postes devant être biffés.
En Suisse, Helvetia Baloise va supprimer entre 1400 et 1800 emplois entre 2026 et 2028. En Allemagne, 260 à 330 postes disparaîtront. Les réductions d'effectifs prévues en Suisse visent essentiellement les fonctions au siège du groupe et des services internes, selon le porte-parole. Une procédure de consultation sera lancée en janvier prochain.
Helvetia et Baloise ont finalisé leur fusion le 5 décembre dernier, formant l'entité Helvetia Baloise et donnant ainsi naissance au plus grand assureur couvrant toutes les branches en Suisse, avec un volume d'affaires de plus de 20 milliards de francs.
Synergies de 350 millions de francs
Lors de l'annonce de ce rapprochement, en avril, les deux sociétés avaient averti que la fusion entraînerait des suppressions de postes en particulier dans les pays où il existe des chevauchements. Elles avaient ajouté que ces réductions d'effectifs interviendraient "dans la mesure du possible" par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée.
Selon elles, la fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.
Présenté comme une fusion entre égaux, le rapprochement a formellement adopté les traits d'une acquisition de Baloise par Helvetia. Les anciens responsables de l'établissement saint-gallois ont du reste hérité de six des onze postes de direction, dont ceux de directeur général et de directeur financier.
Revendiquant plus de deux millions de clients en Suisse, le nouveau géant du secteur emploie quelque 1700 conseillers ventilés sur 150 sites à travers tout le pays.
A 16h44 à la Bourse suisse, le titre Helvetia Baloise prenait 0,8% à 196,50 francs, dans un marché de référence SPI en recul de 0,3%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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