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International

Manifestations pour la destitution du président Bolsonaro

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Les Brésiliens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, comme ici à Sao Paulo. (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté samedi dans plusieurs villes du pays, à l'appel des mouvements et partis de gauche. Ils ont à nouveau réclamé la destitution du président d'extrême droite Jair Bolsonaro et dénoncé les hausses du coût de la vie.

Les rassemblements les plus importants se sont tenus à Rio de Janeiro, Sao Paulo ou Brasilia à l'appel de la "Campagne nationale Bolsonaro dehors", soutenue par une douzaine de partis de gauche et de nombreuses centrales syndicales.

Si ces appels à manifester ont été lancés dans 167 villes du pays, un décompte de la presse brésilienne indique que des rassemblements se sont tenus dans 20 des 27 Etats du Brésil et dans 84 villes, dont 14 capitales régionales.

Certains leaders de la droite et du centre-droit ont pris place dans les défilés pour dénoncer les conséquences de la crise économique dans le pays, bien que ne soutenant pas nécessairement l'appel à la destitution.

"Faire pression sur les parlementaires"

Dans le quartier central de Candelaria à Rio de Janeiro, des centaines de personnes défilaient en criant "Bolsonaro dehors", slogan inscrit également sur de nombreuses banderoles. "On va le dégager, le pari des personnes ici dans les rues est de faire pression sur les parlementaires pour qu'ils réclament la destitution de Bolsonaro", a déclaré à l'AFP Elizabeth Simoes, une enseignante retraitée de 69 ans.

Plus d'une centaine de pétitions réclamant cette destitution sont en attente à la Chambre des députés, mais son président Arthur Lira, un allié du gouvernement, n'y donne aucune suite.

La Cour suprême a par ailleurs ordonné l'ouverture de plusieurs enquêtes contre Jair Bolsonaro et ses proches, notamment pour dissémination de fausses informations.

A Sao Paulo, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans l'après-midi sur l'avenue centrale Paulista, où se sont réunis des candidats potentiels à la présidentielle comme Ciro Gomes, leader du Parti démocratique du travail (PDT) arrivé troisième position en 2018. A Brasilia, des centaines de manifestants se sont rassemblés sur l'Esplanade des ministères.

"Le peuple a faim"

Les précédentes manifestations menées par les mouvements de gauche visaient à demander la destitution de Bolsonaro pour sa gestion chaotique de la pandémie, qui a fait près de 600'000 morts. Samedi ont été également entendues des complaintes contre la hausse des prix de la nourriture, du gaz et du carburant, ainsi que contre les 14,1 millions de chômeurs.

"Le peuple a faim et on ne supporte plus ce gouvernement", a déclaré à Rio Isadora Lessa, 22 ans. "Qu'il sache qu'il ne fait pas l'unanimité, qu'il va avoir du mal à se faire réélire. S'il n'est pas destitué, il perdra les élections en 2022", a déclaré Marcelo Werneck, qui a souhaité descendre dans la rue à Rio en hommage aux "amis et à la famille" morts du Covid-19.

À un an de la présidentielle, un sondage réalisé mi-septembre par l'institut Datafolha donnait 26% au président d'extrême droite au 1er tour contre 44% pour Lula.

De nombreux drapeaux rouges du Parti des travailleurs (PT) de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) étaient visibles, avec ceux de nombreuses autres organisations de gauche et du centre. Des drapeaux brésiliens prédominent traditionnellement lors des marches de soutien au président.

Le 7 septembre, des rassemblements massifs à Brasilia et Sao Paulo avaient réuni 125'000 soutiens de Jair Bolsonaro. Plus que ce qu'a réussi à rassembler la gauche ce samedi dans les deux capitales régionales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Arme nucléaire: Macron sous le feu des critiques

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Emmanuel Macron plaide en faveur d'une défense européenne "crédible". (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

En proposant d'inclure les armes nucléaires dans le débat sur une Europe de la défense en construction, le président français Emmanuel Macron a déclenché une pluie de critiques parmi les oppositions. Elles lui reprochent de "brader" la souveraineté nationale.

Dans le sillage de son discours sur l'Europe de La Sorbonne, le chef de l'Etat rencontrait vendredi à Strasbourg une douzaine de jeunes, un entretien organisé par les journaux régionaux du groupe Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes) qui l'ont publié samedi soir.

"La France est-elle donc prête à européaniser sa capacité de dissuasion nucléaire ?", lui demande un de ses interlocuteurs, Linus.

Emmanuel Macron reprend l'argumentaire développé jeudi dans son discours, celui en faveur d'une défense européenne "crédible". Il évoque ensuite le déploiement de boucliers antimissiles -"mais il faut être sûr qu'ils bloquent tous les missiles" -, les armes à longue portée, puis l'arme nucléaire.

"La doctrine française est qu'on peut l'utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J'ai déjà dit qu'il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux", a-t-il poursuivi.

"Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d'armes de longue portée, l'arme nucléaire pour ceux qui l'ont ou qui disposent sur leur sol de l'arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible", a-t-il encore déclaré.

"Gravité exceptionnelle"

François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes du 9 juin a dénoncé une déclaration d'une "gravité exceptionnelle parce que là nous touchons au nerf même de la souveraineté française"

"Un chef de l'État français ne devrait pas dire ça", s'est-il emporté au "Grand Rendez-Vous Europe1/CNews/Les Echos".

Depuis le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la France est le seul de ses Etats membres à disposer de la dissuasion nucléaire. Le dialogue sur les questions de sécurité se poursuit cependant avec Londres, notamment au sein de la Communauté politique européenne (CPE), un forum nouvellement créé à l'initiative du président français.

"Nous ne croyons pas au parapluie"

Dans son intervention à la Sorbonne, M. Macron avait déjà abordé cette question de l'arme nucléaire française.

"La dissuasion nucléaire est en effet au coeur de la stratégie de défense française. Elle est donc par essence un élément incontournable de la défense du continent européen", avait-il dit, reprenant des aspects d'un discours-clé sur la dissuasion prononcé en février 2020.

Comme la droite, La France insoumise (LFI) a estimé dimanche, dans un communiqué de son groupe parlementaire, que M. Macron "vient de porter un nouveau coup à la crédibilité de la dissuasion nucléaire française".

"La doctrine nucléaire française, c'est que nous ne croyons pas au parapluie. On ne va pas déclencher un feu nucléaire pour un autre pays", a déclaré la cheffe du groupe Mathilde Panot sur RTL/Le Figaro/M6.

Le président du MoDem François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, a répondu que les intérêts vitaux de la France et de l'Europe pouvaient parfois se confondre.

"Imaginez une menace mortelle contre l'Allemagne. Vous croyez que nous serions à l'abri? Vous croyez que nos intérêts vitaux ne seraient pas engagés par une menace de cet ordre?", s'est-il interrogé sur LCI.

"Un danger national"

A l'extrême droite, l'eurodéputé RN Thierry Mariani a affirmé sur X que "Macron est en train de devenir un danger national". "Après l'arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au conseil de sécurité de l'ONU qui sera lui aussi bradé à l'Union Européenne", s'est-il insurgé.

Aux antipodes, la tête de liste des Ecologistes aux européennes Marie Toussaint, favorable à un "saut fédéral européen", a considéré sur France 3 que cela signifiait le "partage de cette force qu'est l'arme française, donc le nucléaire aussi".

La construction d'une Europe de la défense est depuis très longtemps un objectif de la France, mais elle s'est souvent heurtée aux réticences de ses partenaires qui jugeaient plus sûr le parapluie de l'Otan.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie, en février 2022, et le possible retour à la Maison-Blanche de Donald Trump ont cependant relancé la pertinence du débat sur une autonomie européenne en matière de défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

MotoGP: Bagnaia s'impose devant Marc Marquez

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Bagnaia a cueilli son 2e succès de la saison dimanche à Jerez (© KEYSTONE/EPA/Jose Manuel Vidal)

Francesco Bagnaia a remporté dimanche le GP d'Espagne dans la catégorie-reine des MotoGP.

Leader du championnat et vainqueur du sprint la veille, l'Espagnol Jorge Martin est quant à lui tombé alors qu'il était en tête de la course.

Double tenant du titre mondial, Francesco Bagnaia a devancé de 0''372 son dauphin, l'Espagnol Marc Marquez, la 3e place revenant à l'Italien Marco Bezzecchi (à 3''903). Les pilotes Ducati ont dominé les débats sur le circuit de Jerez de la Frontera, en signant un quintuplé dimanche.

Eliminé dans un sprint qui a été marqué par pas moins de 14 chutes samedi, Bagnaia a décroché dimanche son deuxième succès de la saison après sa victoire au Qatar en ouverture, le 30e au total et le 20e en MotoGP. L'Italien passe du 4e au 2e rang du classement des pilotes, avec désormais 17 longueurs de retard sur Jorge Martin.

"J'ai tenté de le suivre mais il (Bagnaia) était plus rapide que moi", a reconnu Marc Marquez, qui a dû s'avouer vaincu au terme d'un superbe duel. Le Catalan de 31 ans devra donc attendre encore pour retrouver la plus haute marche du podium, sur laquelle il n'est plus monté depuis octobre 2021 (lors du GP d'Emilie-Romagne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les efforts s'intensifient pour une trêve à Gaza

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Gaza, l'espoir d'une trêve? (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche. Dans le même temps, Israël poursuivait ses frappes sur le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

Un haut responsable du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement donnera lundi au Caire sa réponse à une proposition de trêve israélienne associée à la libération des otages, près de sept mois après le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

Samedi, le Hamas avait annoncé "étudier" cette contre-proposition, précisant qu'il "soumettra sa réponse une fois son étude terminée".

Pendant ce temps, la guerre ne connait aucun répit dans le petit territoire assiégé où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. L'armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé "des dizaines de cibles terroristes" dans le centre de Gaza.

Appel de l'Arabie saoudite

Elle affirme préparer par ailleurs une offensive terrestre à Rafah où s'entassent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l'armée.

Depuis l'Arabie Saoudite, où se tient à partir de dimanche une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé les Etats-Unis a empêcher une invasion terrestre à Rafah. Si elle devait avoir lieu, cette opération serait le "plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien", a-t-il déclaré.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est également attendu en Arabie Saoudite, où il discutera notamment "des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages", selon le département d'État.

A Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, discutera dimanche de son côté avec des responsables libanais, des moyens d'éviter une extension du conflit.

Depuis le début de la guerre, les échanges de tirs à la frontière nord d'Israël sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah .

"Un accord maintenant"

Ces tractations diplomatiques se font, en attendant la réponse du Hamas à la la contre-proposition israélienne.

Les détails de cette proposition n'ont pas filtré mais selon le site Axios, qui cite des responsables israéliens, elle inclut la volonté de discuter de "l'établissement d'un calme durable" à Gaza.

Pendant ce temps, la pression interne sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de s'accentuer. Samedi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv pour exiger la libération des otages enlevés le 7 octobre.

"Un accord, maintenant!" ont scandé samedi soir les manifestants, tout en appelant le gouvernement Netanyahu à démissionner. Peu avant, le Hamas avait diffusé une vidéo montrant deux otages, Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 47 ans. C'est la deuxième vidéo diffusée en quelques jours par le Hamas.

Lors du rassemblement à Tel-Aviv, le père de M. Miran a exhorté le Hamas à "faire preuve d'humanité", lui demandant également de "prendre une décision maintenant".

Frappes et tirs d'artillerie

Sur le terrain, pas d'accalmie. Tout au long de la journée de samedi, la marine israélienne a visé des cibles du Hamas et fourni un appui au troupes déployées dans le centre du territoire, a indiqué l'armée dimanche.

Selon un correspondant de l'AFP, l'armée israélienne a effectué des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans plusieurs zones de la bande de Gaza, notamment à Khan Younès et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi qu'à Gaza-Ville (nord).

Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures, selon le Hamas.

"Nous sommes fatigués après sept mois de déplacement et de lutte dans les camps. Nous avons donc insisté pour rentrer et rester dans une tente sur les décombres de notre maison", à Khan Younès, a dit à l'AFPTV Abdelqader Mohammed Qwaider.

Outre les destructions et le bilan humain lourd, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où vivent 2,4 millions de personnes. Strictement contrôlée par Israël, l'aide humanitaire entre au compte-gouttes.

Samedi, un navire britannique a quitté Chypre pour héberger des centaines de membres de l'armée américaine qui construisent une jetée artificielle à Gaza afin de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

Dans la foulée, Chypre a annoncé qu'un navire chargé d'aide, revenu de Gaza début avril après qu'une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, repartait en direction du territoire palestinien.

L'armée israélienne a indiqué samedi que 25'000 camions d'aide humanitaire étaient entrés dans Gaza depuis le 7 octobre. Le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), avance, lui, le chiffre de 23'000 camions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'Inter Milan fête son titre avec une victoire

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Calhanoglu (20) a signé un doublé face au Torino (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

L'Inter Milan a fêté son titre de champion d'Italie en battant le Torino de Ricardo Rodriguez 2-0 dimanche.

Yann Sommer et ses équipiers devaient célébrer dans l'après-midi le 20e "scudetto" de leur histoire avec leurs supporters dans les rues de Milan.

Assuré d'être sacré depuis sa victoire (2-1) dans le derby face à l'AC Milan lundi, l'Inter s'est imposé grâce à un doublé de Hakan Calhanoglu (56e et 60e sur pénalty). Les Nerazzurri ont souffert en première période, le Torino s'offrant les deux occasions les plus nettes grâce au Colombien Duvan Zapata (15e et 17e).

Grâce à cette 28e victoire en 34 matches, pour une seule défaite concédée, l'Inter a encore accru son avance sur ses deux grands rivaux, l'AC Milan et la Juventus, qui se sont neutralisés 0-0 samedi. L'AC Milan de Noah Okafor, 2e, accuse 19 points de retard et la Juve, 3e, 24 points !

L'équipe de Simone Inzaghi peut battre d'ici la fin de la saison, le 26 mai, plusieurs records de Serie A, dont celui de l'écart le plus important entre un champion et son dauphin (22 points entre l'Inter et l'AS Rome en 2006/07).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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