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Les démocrates prêts à lancer la destitution de Trump

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Selon la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, l'article de mise en accusation en vue d'une procédure de destitution à l'encontre de Donald Trump est déjà rédigé. (Image d'archive - ©KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi s'est dite prête dimanche à lancer dans les prochains jours plusieurs actions rapides pour obtenir le départ de Donald Trump, dont une deuxième procédure de destitution.

Quatre jours après les événements du Capitole, qui ont fait 5 morts et ébranlé l'Amérique, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a annoncé une série d'actions pour faire partir le président républicain, qualifié de "menace imminente" contre la démocratie et la Constitution américaines.

Les démocrates vont d'abord en appeler au vice-Président américain Mike Pence. La Chambre sera amenée lundi, et au besoin mardi, à se prononcer sur une résolution lui demandant de démettre Donald Trump de ses fonctions. Lors d'une procédure rapide puis, si c'est nécessaire lors d'un vote formel.

Mise en accusation rédigée

La puissante cheffe des démocrates, 80 ans, affirme que la procédure de destitution sera introduite dans la foulée. L'article de mise en accusation est déjà rédigé.

Les démocrates demandent à Mike Pence d'activer en urgence le 25e amendement de la Constitution qui consiste pour le vice-président et les principaux ministres à constater l'inaptitude du président à exercer sa fonction.

Fidèle de Donald Trump mais n'ayant plus de contacts avec lui depuis les événements de mercredi dernier, Mike Pence n'a montré jusqu'ici aucune volonté de déclencher ce dispositif.

Nancy Pelosi précise que le vice-président disposera de 24 heures pour répondre à l'injonction de la Chambre qui reviendrait à lui faire endosser les pouvoirs exécutifs pour les dix derniers jours du mandat Trump. Le président élu Joe Biden doit prêter serment le 20 janvier sur les marches du Capitole.

Président "déséquilibré"

Les démocrates estiment que le milliardaire républicain est désormais un président "déséquilibré" et dangereux et qu'il doit donc être écarté.

Ils considèrent aussi qu'il a encouragé ses partisans à marcher mercredi dernier sur le Capitole où Mike Pence, tenu par la Constitution, annonçait solennellement les résultats de l'élection présidentielle du 3 novembre. Une victoire de Joe Biden que Donald Trump n'a jamais voulu accepter.

Quelques élus républicains ont appelé dimanche Donald Trump à démissionner pour épargner au pays les complexités de la procédure d'impeachment comme du 25e amendement.

Le président-élu Joe Biden reste très prudent. La décision sur l'"impeachment" revient au Congrès, a-t-il affirmé.

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Les talibans assurent que les Afghanes peuvent parler entre elles

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Une application ultra-rigoriste de la loi islamique incite les femmes à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles. (© KEYSTONE/AP/ANJA NIEDRINGHAUS)

Les autorités talibanes en Afghanistan ont affirmé samedi qu'une "femme peut parler à une autre femme". Elles ont démenti des informations circulant sur une telle interdiction par le ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice (PVPV).

"Une femme peut parler à une autre femme, les femmes doivent interagir entre elles en société, les femmes ont des besoins", a dit Saiful Islam Khyber, porte-parole du ministère à l'AFP.

Récemment, des articles de la presse afghane en exil et de médias internationaux assuraient que le ministre du PVPV, Mohammad Khalid Hanafi, avait interdit aux femmes de se parler, en se basant sur un enregistrement sonore.

Ne pas prier à voix haute

C'est "débile" et "illogique", a rétorqué M. Khyber. Ces extraits concernaient "des exceptions", a-t-il ajouté, affirmant que le ministre évoquait alors le cas spécifique de femmes priant, incitant ces dernières à ne pas parler à voix haute durant ce moment.

L'ONU accuse les talibans d'avoir instauré un "apartheid de genre" depuis leur retour au pouvoir en 2021, en chassant progressivement les femmes de l'espace public.

Application ultra-rigoriste de la charia

Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Une récente loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie, en vertu, comme les autres directives, d'une application ultra-rigoriste de la loi islamique. Elle les incite aussi à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles.

Certaines radios et télévisions locales ont également cessé de diffuser des voix féminine. Le gouvernement taliban assure, lui, que la loi islamique "garantit" les droits des Afghans et des Afghanes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: 14 morts dans deux nouvelles attaques israéliennes

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Une des attaques israéliennes "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", selon la défense civile. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de 14 personnes, tuées dans deux attaques israéliennes. L'une a visé "une école", l'autre un camp de "tentes pour personnes déplacées".

Engagée contre le mouvement palestinien Hamas, ainsi que contre le mouvement libanais Hezbollah au Liban, l'armée israélienne a annoncé sans plus de détails avoir attaqué au cours des 24 dernières heures "plus de 50 cibles terroristes au Liban et dans la bande de Gaza, (parmi lesquelles) des structures militaires, des dépôts d'armes et des lanceurs" de projectiles.

Quatorze Palestiniens ont été tués dans la nuit et samedi matin "lors de deux raids ayant visé une école dans la ville de Gaza", dans le nord, et un camp de "tentes pour personnes déplacées à Khan Younès", dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile pour ce petit territoire côtier palestinien dévasté par plus d'un an de guerre.

Enfants parmi les morts

Une attaque de missile sur l'école Fahad al-Sabah, établissement du quartier Al-Touffah de Gaza-ville transformé en centre d'hébergement d'urgence comme la quasi-totalité des écoles de la bande de Gaza, a fait "cinq morts, dont des enfants, et 22 blessés", a précisé M. Bassal dans un communiqué.

L'autre attaque israélienne "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", a -t-il ajouté.

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la guerre a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 lancée en Israël par le Hamas. Plus de 43'500 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des séparatistes tuent 26 personnes dans une gare au Pakistan

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L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle. (© KEYSTONE/EPA/FAYYAZ AHMED)

Une explosion revendiquée par des séparatistes baloutches a fait samedi 26 morts, dont 14 soldats, sur un quai de la principale gare du Baloutchistan, remuante province du sud-ouest du Pakistan, selon un nouveau bilan hospitalier.

"Quatorze membres de l'armée et douze civils ont été tués", a indiqué le docteur Wasim Baig, porte-parole de l'hôpital régional Sandeman de Quetta, la capitale du Baloutchistan, frontalier de l'Afghanistan et de l'Iran. Un précédent bilan faisait état de 25 tués.

En outre, 46 militaires et policiers et 14 civils ont été blessés, a-t-il ajouté.

L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle censé protéger les voyageurs du soleil ou de la pluie dans la gare de Quetta.

Pompiers, secouristes et passagers s'activent à déplacer les ballots abandonnés par les voyageurs sous la garde de membres des forces de sécurité, fusil automatique en main.

Des flaques de sang et des sacs à dos éventrés dont sortent des vêtements en lambeaux témoignent de la violence de l'explosion.

Le bilan est particulièrement élevé au Baloutchistan où les attaques armées et les attentats sont pourtant fréquents.

Dans un communiqué, la BLA affirme qu'une de ses brigades a visé "une unité de l'armée pakistanaise qui rentrait au Pendjab via la gare après une formation à l'école d'infanterie".

"Attentat-suicide"

La BLA revendique régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de l'ordre et les Pakistanais originaires d'autres provinces.

Elle s'en prend notamment aux Pendjabis qui constituent le plus grand des six principaux groupes ethniques du Pakistan et sont perçus comme dominant les rangs de l'armée, engagée dans la bataille contre les séparatistes.

Fin août, il avait ainsi revendiqué des attaques coordonnées de dizaines d'assaillants ayant fait au moins 39 morts, l'un des pires bilans dans cette région.

La police, elle, dit travailler à déterminer la façon dont les séparatistes ont organisé cette explosion.

"Au début, il nous a semblé qu'un explosif avait été déposé, caché dans un bagage abandonné, mais désormais nous pensons qu'il s'agit d'un attentat-suicide", a affirmé un responsable de la police locale Mohammed Baloch, aux journalistes à Quetta.

Le Premier ministre Shehbaz Sharif a dénoncé "des terroristes qui s'en prennent à des innocents", assurant qu'ils allaient "payer le prix fort" après cette attaque.

L'explosion a eu lieu vers 08h45 à la gare centrale de Quetta, la capitale du Baloutchistan, où des passagers attendaient sur un quai.

L'agence officielle APP rapporte que deux trains s'apprêtaient à partir quand l'explosion a eu lieu, à proximité d'un guichet de vente de tickets.

Province la plus étendue du Pakistan, le Balouchistan est aussi la province la plus pauvre du Pakistan, en dépit de ses importantes ressources gazières et minières, dont des séparatistes réclament le contrôle.

Nombre des projets d'extraction sont financés et exploités par des pays étrangers, notamment la Chine voisine, que des factions séparatistes armées ciblent régulièrement, les accusant d'accaparer les richesses sans les partager avec la population locale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les CFF souhaiteraient une liaison directe entre Zurich et Rome

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Véronique Stephan, directrice du Marché Voyageurs lors de la conférence de presse mercredi à Milan. (© KEYSTONE/Elia Bianchi)

Les CFF souhaiteraient, en plus des nouvelles liaisons avec l'Italie, une liaison directe entre Zurich et Rome. Selon Véronique Stephan, directrice du trafic voyageurs des CFF, le matériel roulant nécessaire n'existe pas, a-t-elle dit à Tamedia.

Les sillons sont déjà fortement utilisés aujourd'hui, explique la directrice du trafic voyageurs des CFF dans les titres alémaniques de Tamedia. On a tendance à oublier, dans le débat sur les liaisons ferroviaires supplémentaires avec l'étranger, qu'il manque de la place aussi bien en Italie qu'en Suisse. Le réseau ferroviaire est aussi à disposition des trains régionaux et des trains de marchandises. Et si l'on veut plus de capacité, quelqu'un doit se mettre en retrait.

Véronique Stephan voit aussi un potentiel dans une liaison directe entre Genève et Lyon, mais cela dépend de l'intérêt de la France. Les partenaires à l'étranger connaissent leurs marchés, une liaison internationale doit être économiquement rentable, a-t-elle ajouté.

Les CFF et Trenitalia proposeront à partir de 2026 des trains directs de Zurich à Florence et Livourne et inversement. Les deux entreprises ferroviaires ont également présenté vendredi à la presse un nouveau train Eurocity qui circulera entre les deux pays.

Une liaison supplémentaire sera introduite à partir de 2026 entre Zurich, Milan et Venise. L'an dernier, les CFF et Trenitalia ont transporté entre les deux pays environ 500'000 voyageurs de plus qu'en 2019, avant la pandémie. Au total 2,4 millions de personnes au total ont voyagé en train entre la Suisse et l'Italie en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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