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Culture

Jane Campion reçoit le Prix Lumière : "le cinéma, c'est ma vie"

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La cinéaste néo-zélandaise Jane Campion a présenté cette année son septième long-métrage "The Power of the Dog" (Le pouvoir du chien), qui a été couronné à Venise par le prix de la meilleure réalisation (archives). (© KEYSTONE/AP/Vianney Le Caer)

"Le cinéma, c'est ma vie". La réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion a reçu vendredi à Lyon le Prix Lumière. Elle a salué avec malice "les épouses et les assistantes" des Frères Lumière, les inventeurs du cinéma.

Se rendre dans cette ville du centre-est de la France, "c'est comme aller à Bethleem ; là où les films ont été créés par les Frères Lumière, ils avaient sans doute des épouses et des assistantes et je les salue", a-t-elle lancé après avoir reçu le prix que ses promoteurs aiment à comparer au "Nobel du cinéma".

Après plusieurs années de silence, cette cinéaste âgée de 67 ans a présenté cette année son septième long-métrage, "The Power of the Dog", produit par la plateforme américaine Netflix et couronné à Venise par le prix de la meilleure réalisation.

"Le pouvoir du chien" est une adaptation du roman éponyme de l'écrivain américain Thomas Savage. Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst y brisent les codes du western viril.

Le festival, qui s'est ouvert samedi dernier et se termine dimanche, a permis aux cinéphiles de voir ou revoir ses six autres long-métrages, dont "La Leçon de Piano", qui lui avait valu en 1993 la Palme d'Or à Cannes, puis l'Oscar du meilleur scénario.

Fréquentation proche des records de 2019

La 13e édition propose au total près de 170 films et documentaires, beaucoup de grands classiques en version restaurée mais aussi quelques avant-premières, avec une série de rencontres avec des têtes d'affiche du cinéma contemporain comme l'Italien Paolo Sorrentino.

Par le passé, le Prix Lumière a consacré Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Wong Kar-wai, Catherine Deneuve, Martin Scorsese, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Ken Loach, Gérard Depardieu, Milos Forman, Clint Eastwood et, l'an dernier, les frères Dardenne.

Selon les organisateurs, célébrer Jane Campion était "l'une des dernières volontés de Bertrand Tavernier", une figure du cinéma français qui présida l'Institut Lumière de sa création en 1982 jusqu'à sa mort, en mars dernier. Il est désormais remplacé par l'actrice Irène Jacob à la présidence du festival.

La fréquentation du millésime 2021 "s'approche des records de vente de 2019" (200'000 spectateurs cette année-là), avant le grand creux lié à la pandémie de Covid-19, selon les chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire

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Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz estime que la politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.

L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).

Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".

Cofinancement d'institutions phares

Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.

Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.

Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.

La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 30 ans après, le buste de la tombe de Jim Morrison retrouvé

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La sculpture du chanteur des Doors avait été dérobée il y a 37 ans (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le buste de Jim Morrison, volé en 1988 au cimetière parisien du Père-Lachaise, a été retrouvé par hasard. C'est ce qu'a annoncé la police sur ses réseaux sociaux.

L'imposante sculpture du chanteur des Doors, réalisée par l'artiste croate Mladen Mikulin, avait été dérobée il y a 37 ans dans le cimetière parisien.

Ce buste, installé pour les dix ans de la mort de Jim Morrison, a été retrouvé par la brigade financière et anticorruption de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de la radio RTL.

Selon la radio, il a été découvert de manière fortuite au cours d'une perquisition diligentée dans une affaire d'escroquerie par le parquet de Paris.

Le rocker américain, chanteur mythique des Doors, est décédé à Paris en juillet 1971. Selon la version officielle, Jim Morrison est mort dans sa baignoire à 27 ans, d'un arrêt cardiaque. Mais, depuis quelques années, une autre musique se fait entendre: le journaliste et écrivain Sam Bernett affirme dans ses livres que l'icône a fait une overdose dans les toilettes d'une boîte de nuit parisienne, le "Rock'n'Roll Circus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Plus d'un demi-million de fans à Bâle pendant l'Eurovision

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(De gauche à droite) La directrice générale de la SSR Susanne Wille, le président du gouvernement bâlois Conradin Cramer et la directrice de la sécurité de Bâle Stephanie Eymann ont dressé lundi le bilan de l'Eurovision 2025 à Bâle. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Plus d'un demi-million de fans ont profité à Bâle des offres liées au Concours Eurovision de la Chanson la semaine dernière. Dressant le bilan de la manifestation, la SSR et la ville hôte évoquent un "succès total".

"Nous avons senti que la ville de Bâle était vraiment présente dès le début", a déclaré la directrice générale de la SSR, Susanne Wille, lors de la conférence de presse de bilan lundi. Elle a salué l'organisation d'un grand show, mais aussi d'un événement social.

Plus de 100'000 fans ont assisté aux spectacles à la Halle St-Jacques et au public viewing "Arena plus" et au moins autant au défilé d'ouverture dans le centre-ville de Bâle. Quelque 343'000 visiteurs ont profité du programme d'accompagnement et des projections publiques en ville, selon les organisateurs.

"Ce sont les chiffres dont nous avions rêvé, nos attentes ont été satisfaites", a dit le président du gouvernement de Bâle-Ville Conradin Cramer. Environ 170 millions de personnes ont suivi l'Eurovision à l'écran.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée romain de Lausanne-Vidy inaugure un nouvel espace

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A deux pas du lac, dans le cadre verdoyant d'un jardin de style méditerranéen, le Musée romain de Lausanne-Vidy abrite les vestiges d'une riche demeure antique et présente, dans son exposition permanente, le mobilier archéologique découvert sur le site de Lousonna (archives). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

Le Musée romain de Lausanne-Vidy inaugure dimanche un nouvel espace d'exposition interactif et lance un programme culturel autour de l'archéologie et de l'actualité de la recherche sur Lousonna. Ces deux événements s'inscrivent dans le contexte de l'anniversaire de la première année de fouilles du site archéologique des Prés-de-Vidy, situé à l'emplacement de la principale nécropole de la ville antique.

L'exposition permanente du musée s'enrichit d'un espace interactif consacré à l'archéologie et à la recherche sur Lousonna, ont indiqué les responsables du musée. "Pensé pour petits et grands, il aborde le rôle de la discipline, ses méthodes de travail actuelles et ses différents métiers. Il offre également un éclairage sur des projets scientifiques en cours, aux résultats inédits", expliquent-ils.

S'agissant du programme culturel, il prévoit tout au long de l'été des conférences, des portes ouvertes des fouilles d'Archeodunum aux Prés-de-Vidy et de l'UNIL, des visites, des ateliers culinaires, des brunchs ainsi qu'un atelier "les mains dans la terre" pour les archéologues en herbe.

Le chantier d'envergure des Prés-de-Vidy, mené dans le cadre de l'aménagement d'un écoquartier (projet Métamorphose), révèle au fil des découvertes le passé de la population lausannoise, du Mésolithique à l'époque romaine, est-il rappelé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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