Climat
Plus de cent morts en Inde et au Népal après de fortes pluies

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Plus de 100 personnes sont mortes après plusieurs jours d'inondations et de glissements de terrain dévastateurs qui ont emporté des routes et des maisons en Inde et au Népal, ont annoncé mercredi les autorités. Des dizaines de personnes sont portées disparues.
Mercredi le bilan officiel est passé en Inde à 85 morts et 11 disparus et au Népal à 31 morts et 43 disparus.
Les services de météorologie indiens ont étendu et élargi mardi leur alerte, prévoyant des pluies "fortes" à "très fortes" dans la région durant les deux prochains jours. Par endroits, plus de 400 mm d'eau sont tombés lundi.
Dans l'Uttarakhand, dans le Nord de l'Inde, les autorités ont déclaré que 46 personnes étaient mortes ces derniers jours et que 11 étaient portées disparues. Dans l'Etat côtier du Kerala (Sud), le chef du gouvernement local Pinarayi Vijayan a fait état d'un bilan de 39 morts.
Gigantesque déluge
Une trentaine des victimes dans l'Uttarakhand ont été tuées tôt mardi dans sept incidents séparés dans la région de Nainital, la plus touchée, après une série de glissements de terrain et d'affaissements d'infrastructures provoqués par un gigantesque déluge.
Cinq membres d'une même famille ont notamment été ensevelis dans leur maison, a indiqué un responsable local, Pradeep Jain.
Cinq autres victimes ont été tuées dans un glissement de terrain qui s'est produit dans le district d'Almora, dans le Nord de l'Uttarakhand, et a englouti leur maison sous les rochers et la boue.
En raison des alertes météorologiques, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et interdit toute activité religieuse ou touristique dans l'Etat.
Touristes bloqués
Des images retransmises par les télévisions et circulant sur les réseaux sociaux montrent des habitants se frayant un chemin dans l'eau qui leur arrive aux genoux près du site touristique du lac de Nainital, ou encore le Gange qui déborde dans la ville de Rishikesh.
Plus d'une centaine de touristes ont été bloqués dans la station de Ramgarh en raison de la crue de la rivière Kosi qui a inondé plusieurs localités.
Au Népal, Humkala Pandey, responsable de la gestion des catastrophes au sein du gouvernement, a déclaré qu'"au cours des trois derniers jours, les inondations et les glissements de terrain provoqués par les fortes pluies post-mousson ont fait 31 morts dans tout le pays".
"Quarante-trois personnes sont portées disparues", a-t-elle ajouté. "Il pleut encore dans de nombreux endroits. Nous sommes toujours en train de compiler les données sur le terrain. Le nombre de morts pourrait encore augmenter".
Glissements de terrain en hausse
Les glissements de terrain frappent régulièrement le Nord himalayen de l'Inde mais leur nombre augmente selon les experts avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers, les travaux de construction de barrages hydroélectriques et la déforestation.
En février, une crue subite a dévasté la vallée de Rishiganga, dans l'Uttarakhand, tuant quelque 200 personnes. Seuls une soixantaine de corps ont été retrouvés.
Selon les prévisions météorologiques, de fortes pluies devraient en outre frapper dans les jours à venir l'Etat méridional du Kerala en Inde où des inondations ont déjà fait plus de 27 morts depuis vendredi.
De nombreux barrages dans cet Etat touristique frôlaient le niveau d'alerte, les rivières ont débordé, et les autorités ont procédé à l'évacuation de milliers de personnes. Après un bref répit mardi, de nouvelles fortes précipitations sont attendues au cours des deux prochains jours.
En 2018, près de 500 personnes avaient péri dans le Kerala qui avait été ravagé par les pires inondations en près d'un siècle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Blatten (VS): une partie du glacier a cédé
Mardi vers 18h, un événement de grande ampleur s’est produit au niveau du glacier du Birch, au-dessus de Blatten (VS). L'effondrement est le plus important enregistré depuis l'évacuation du village.
Les fractures dans le glacier augmentent de manière significative. Une grosse avalanche s'est ainsi produite dans la nuit de lundi à mardi, avec un mélange de glace, de roche, de neige et d'eau, mais n'a pas atteint le fond de la vallée.
Mardi en début de soirée, un autre grand torrent formé de glace, de roche, de neige et d'eau s'est détaché. Selon la cellule communication de l'état-major de conduite régional du Lötschental, "il s’agit du plus important effondrement sur le glacier depuis que le village a été évacué", il y a huit jours.
Les débris n'ont pas atteint le village de Blatten, mais ont glissé jusqu'à un barrage. "Les gravats se sont arrêtés à 400 mètres des premières maisons", ont révélé les autorités à Keystone-ATS. "Pour l'heure, Impossible de définir avec précision la quantité de débris qui a dévalé, mais on peut parler en miliers de m3."
La montagne se calme
"Le front du glacier continue d'avancer à une vitesse de 10 mètres par jour, a confirmé, mardi soir, l'état-major de conduite.
Un cône d'éboulis massif s'était formé ces derniers jours sur le glacier du Birch. Environ neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier. Les géologues s'affèrent actuellement à évaluer de manière détaillée, les mouvements et l'aspect des crevasses sur le front du glacier, grâce, notamment, à des vols de reconnaissance et l'installation d'une deuxième caméra, permettant une vue oblique du glacier.
Les nouvelles en provenance du Petit Nesthorn, la montagne qui surplombe le glacier du Birch, sont davantage positives. La situation sur le front des éboulements semble s'être calmée depuis un peu plus de 24 heures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Zermatt: 3 des 5 alpinistes retrouvés sans vie ont été identifiés
Trois des cinq personnes retrouvées samedi sans vie sur le glacier de l'Adler près de Zermatt ont été identifiées, a indiqué le ministère public valaisan lundi. Il s'agit de deux hommes de 38 et 35 ans, ainsi que d'une femme de 34 ans, tous ressortissants suisses.
Selon les premières investigations, les cinq alpinistes ont quitté la cabane Britannia dans la région de Saas-Fee vers 04h30 samedi dans le but de gravir le Rimpfischhorn.
Après avoir déposé leurs skis, ils ont poursuivi leur ascension à pied en direction du sommet. Ils auraient ensuite été emportés par une avalanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
L'effondrement du glacier, le plus grand danger actuel à Blatten
La situation restait tendue lundi dans la zone d'éboulement de Blatten, dans le Lötschental (VS). De petits éboulements se produisaient régulièrement en montagne, mais aussi sur le glacier, a indiqué Josianne Jaggi, de l'état-major régional de conduite.
Le problème majeur reste le risque de rupture de la partie avant du glacier de Birch, a expliqué Mme Jaggi lundi à Keystone-ATS. Neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier.
Ce dernier est toujours en mouvement, avec une avancée de 2,5 à 3,5 mètres par jour. Le plus grand danger actuel est que le glacier se détache en une seule fois. L'incertitude demeure, mais les experts ne peuvent actuellement pas calculer la quantité de matériel qui pourrait tomber à cette occasion.
Au Petit Nesthorn, la situation est restée "relativement identique" par rapport aux derniers jours, poursuit Mme Jaggi. Il y a également toujours de petits éboulements sur la montagne. Le volume de roche tombé s'élevait en dernier à 3,5 millions de mètres cubes. Pour les experts, un éboulement en de nombreuses petites chutes et non en un "événement majeur" est un scénario favorable.
Le village de Blatten a été évacué il y a une semaine en raison du risque d'éboulement. Près de 300 personnes ont dû quitter leur maison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Inondations à Bombay en raison d'une mousson précoce
De fortes précipitations ont entraîné des inondations lundi à Bombay, la capitale financière de l'Inde, frappée deux semaines plus tôt que d'habitude par des pluies de mousson, selon le service météorologique du pays.
Vitales pour l'approvisionnement en eau du pays, les pluies de mousson s'abattent généralement sur une grande partie de l'Inde de juin à septembre.
Elles entraînent des inondations et des glissements de terrain qui font de nombreuses victimes et d'importants dégâts.
Le service météorologique indien (IMD) a placé en alerte rouge la mégapole située dans l'Etat du Maharashtra (ouest), jusqu'à mardi en raison de "précipitations extrêmement fortes".
"Tous les habitants sont invités à rester chez eux et à éviter les déplacements sauf en cas d'extrême nécessité", ont déclaré les autorités municipales dans un communiqué.
Les pluies ont atteint Bombay lundi, soit "16 jours plus tôt que d'habitude", a indiqué l'IMD, rappelant qu'elles s'abattent généralement sur Bombay autour du 11 juin.
"C'est la date la plus précoce (enregistrée) sur une période allant de 2001 à 2025", a-t-il précisé.
Concernant le vaste Etat du Maharashtra, c'est la première fois en 14 ans que les pluies de mousson arrivent aussi tôt, a affirmé la responsable météorologique de l'IMD dans la région, Shubhangi Bhute.
L'Asie du Sud a enregistré des températures plus élevées au cours des dernières années et une évolution des conditions météorologiques. Il est cependant difficile pour les scientifiques d'établir la manière dont le changement climatique à des conséquences sur la mousson, un phénomène très complexe.
"Brise marine colossale"
La mousson du sud-ouest ou mousson d'été asiatique est essentiellement une brise marine colossale qui apporte à l'Asie du Sud, chaque année entre juin et septembre, de 70 à 80% de ses précipitations annuelles.
Vitale pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, elle se produit lorsque la chaleur de l'été réchauffe la masse continentale de la sous-région, provoquant une élévation de l'air et aspirant les vents plus frais de l'océan Indien qui produisent alors d'énormes volumes de pluie.
En Inde, la mousson commence généralement par frapper l'Etat du Kerala (sud) début juin avant de toucher le reste du pays au cours de la première semaine de juillet et atteint généralement le Maharashtra vers le 7 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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