Rejoignez-nous

International

Inde: Au moins 33 morts et 93 disparus sur le passage du cyclone

Publié

,

le

Près d'une centaine de personnes sont encore portées disparues. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Au moins 33 personnes ont péri dans l'Ouest de l'Inde mardi, après le passage du cyclone Tauktae qui a provoqué des suspensions locales de la vaccination contre le Covid, dans ce pays ravagé par l'épidémie. Près d'une centaine de personnes étaient portées disparues.

93 personnes étaient toujours portées disparues après le naufrage de leur embarcation au large de Bombay, capitale de l'Etat du Maharashtra, a annoncé la Marine indienne dont deux navires et des hélicoptères aident aux recherches. La barge, avec 273 personnes à bord, desservait des plateformes pétrolières et était partie à la dérive lundi alors que des vents puissants s'abattaient sur la côte occidentale de l'Inde.

Un total de 180 passagers ont pu être secourus dans "des conditions de mer extrêmement difficiles", a précisé la Marine sur Twitter. Les opérations de secours devaient se poursuivre toute la journée, selon le ministère de la Défense.

Des hélicoptères de la marine ont pu porter secours à 137 autres personnes qui se trouvaient à la dérive à bord d'une autre embarcation.

Le cyclone Tauktae, qui a provoqué l'évacuation de plus de 200'000 personnes, a touché terre lundi au Gujarat avec des rafales atteignant 185 km/heure, selon le département météorologique indien.

Effondrements fatals

Sept nouvelles victimes ont été enregistrées, ce qui portait mardi le bilan à 33 morts, pour la plupart des personnes tuées dans l'effondrement de maisons ou de murs, selon le chef du gouvernement du Gujarat Vijay Rupani.

Parmi les victimes, un enfant écrasé par l'effondrement d'un mur, une adolescente tuée quand un toit s'est affaissé ou une femme de 80 ans tuée par la chute d'un poteau électrique.

Plus de 16'500 maisons ont été endommagées, 40'000 arbres arrachés et près de 6000 villages étaient sans électricité.

La tempête tropicale, la plus puissante à frapper la région depuis des décennies, a fait des victimes dans les Etats du Kerala, de Goa, du Maharashtra et du Gujarat. Les vents et les pluies, d'une force redoutable, ont balayé l'Ouest du pays dont les côtes ont été submergées, transformant les rues en rivières et forçant des centaines de milliers de personnes à fuir.

Réchauffement climatique

Le niveau de la mer s'est élevé de trois mètres le long de la côte, ont indiqué les services météorologiques de la ville côtière de Diu, avec des vents de 133 km/h. Selon des experts, la mer d'Arabie connaît davantage de cyclones violents que par le passé, imputables au réchauffement climatique.

Tauktae frappe l'Inde à l'heure où le pays affronte une deuxième vague de Covid-19 d'une grande violence. Les hôpitaux sont saturés, les personnels soignants à bout de force, l'oxygène et les médicaments manquent.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Découverte à Gaza de quatre tombes vieilles de 2000 ans

Publié

le

A Gaza, de nouvelles tombes ont été mises à jour dans un cimetière romain datant de la période entre le premier siècle avant JC et le IIe siècle après JC. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Quatre tombes romaines vieilles de 2000 ans ont été découvertes dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué samedi à l'AFP un archéologue palestinien, permettant ainsi la reconstitution du premier cimetière romain complet dans ce territoire palestinien.

"Avec la découverte de ces quatre tombes, le nombre total de tombes dans ce cimetière romain, datant de la période entre le premier siècle avant JC et le IIe siècle après JC, s'élève désormais à 134", a déclaré Fadel Al-Otol, en déplorant un manque de moyens financiers pour poursuivre les travaux.

Il s'agit, selon lui, de "la première nécropole romaine complète" mise au jour à Gaza.

"Des fragments de poterie et des pièces métalliques utilisées dans les rituels funéraires" ont également été découverts, a-t-il ajouté.

Le cimetière abrite notamment des tombes à la structure pyramidale. A l'intérieur, une équipe de techniciens travaillant sous la direction de M. Al-Otol s'attelle aux opérations de restauration avec des outils rudimentaires.

"Deux cercueils en plomb, l'un orné de grappes de raisin et l'autre de dauphins nageant dans l'eau ont été récemment découverts sur le site", note l'archéologue palestinien.

Le financement des travaux de fouilles et de restauration provient du Fonds pour la protection de la culture du British Council.

La bande de Gaza, territoire exigu et pauvre, est bordé par Israël, l'Egypte et la Méditerranée. Contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hama, il est soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Bundesliga: un carton pour le Bayern, Kane s'amuse

Publié

le

Trois buts et deux passes décisives pour Kane (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le Bayern Munich a écrasé Bochum 7-0 lors de la 5e journée de Bundesliga et a ainsi pris la tête du classement avec 13 points. Harry Kane a été l'homme du match avec 3 buts et 2 assists.

Adversaire des Young Boys en Ligue des champions, le RB Leipzig s'est imposé 1-0 sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach grâce à un but de Werner (75e). Leipzig est 3e à une longueur du leader.

Urs Fischer et Union Berlin traversent une période délicate: le club de la capitale a perdu chez lui 2-0 contre Hoffenheim et se retrouve déjà à 7 points de la tête après un troisième revers consécutif en championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

A Marseille, le pape François célèbre la messe géante

Publié

le

Dans le stade Vélodrome de Marseille, un gigantesque "tifo" a été déployé samedi par les supporters de l'OM à l'arrivée du souverain pontife. (© KEYSTONE/EPA/Sebastien Nogier / POOL)

"Bonjour Marseille, bonjour La France": c'est par ces mots, en français, que le pape François a ouvert la messe géante samedi au stade Vélodrome de Marseille, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont le chef de l'Etat Emmanuel Macron.

Le souverain pontife avait eu auparavant avec le président français un entretien d'une demi-heure consacré avant tout à la situation internationale, notamment l'Ukraine, l'Afrique, le Nagorny Karabakh ou encore les questions environnementales, selon l'Elysée.

Emmanuel Macron a évoqué les questions migratoires. Alors que le chef de l'Eglise catholique a dénoncé "l'indifférence" des responsables politiques européens à l'égard des migrants, "la France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration", a déclaré la présidence française.

Gigantesque "tifo"

Le pape François est arrivé au stade Vélodrome, antre des footballeurs de l'Olympique de Marseille, après avoir remonté l'avenue du Prado en papamobile sous un soleil éclatant, salué par la foule agitant des drapeaux français, marseillais ou du Vatican, tandis que retentissaient quelques "vive le pape, bienvenue à Marseille!".

A son arrivée, un gigantesque "tifo" a été déployé par les supporters de l'OM, représentant le buste du souverain pontife à côté de la "Bonne Mère", la Basilique Notre-Dame-de-La-Garde. Derrière cette banderole, déroulée depuis le toit du virage sud, les milliers de spectateurs habillés de chasubles ont d'abord dessiné une croix bleue sur fond blanc, le drapeau de Marseille, avant d'y inscrire un immense "Merci" en lettres jaunes composées à partir de feuilles dorées.

Parmi les invités de marque figuraient la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.

60'000 personnes

La présence d'Emmanuel Macron a été critiquée par des élus de gauche au nom du respect de la laïcité, tandis que certains élus d'extrême droite ont préféré boycotter cette messe en raison du discours du pape sur les migrants.

Pour cette messe géante, où près de 60'000 personnes ont envahi les tribunes, un dispositif de sécurité "hors norme" a été déployé, mobilisant 6000 membres des forces de l'ordre et un millier d'agents de sécurité privés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nagorny Karabakh: les séparatistes rendent les armes

Publié

le

Sous le regard de soldats de maintien de la paix russes, la population de Stepanakert (Haut Karabakh) vit dans l'angoisse. (© KEYSTONE/AP)

Les séparatistes du Nagorny Karabakh négocient samedi avec l'Azerbaïdjan qui vient de leur infliger une lourde défaite militaire le retour à la paix dans cette région. La population, en majorité arménienne, s'angoisse pour son avenir.

Après leur capitulation et le cessez-le-feu conclu mercredi à l'issue d'une offensive éclair déclenchée un jour auparavant par Bakou, ils doivent notamment évoquer le retrait de leurs troupes, tout en continuant de déposer leurs armes.

Cette enclave montagneuse, qui avait été rattachée en 1921 par le pouvoir soviétique au territoire azerbaïdjanais, avait été par le passé le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques soviétiques que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie : l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6.500 morts).

"Conformément aux accords de cessation des hostilités, les formations armées du Karabakh ont commencé à remettre" leurs armes "sous le contrôle des forces russes de maintien de la paix", a fait savoir vendredi le ministère russe de la Défense.

Six blindés, plus de 800 armes légères et environ 5000 munitions ont pour l'instant été rendues, a précisé le contingent de la paix russe.

Retrait des troupes

Les pourparlers des autorités du Nagorny Karabakh avec la partie azerbaïdjanaise entamés jeudi "sous les auspices des soldats de maintien de la paix russes" doivent permettre d'"organiser le processus de retrait des troupes et assurer le retour dans leurs foyers des citoyens déplacés par l'agression militaire", selon les séparatistes.

Les parties discutent également de "la procédure d'entrée et de sortie des citoyens" de cette région, ont-ils ajouté.

Le tout à un moment où des milliers de civils restent confrontés à une situation d'urgence humanitaire au Nagorny Karabakh, dont la "capitale" Stepanakert est, disent les autorités locales, encerclée par les soldats azerbaïdjanais.

"On attend des évacuations"

Originaire de cette ville, Yana Avanessian, une enseignante en droit âgée de 29 ans assure, comme bien d'autres Arméniens réussissant tant bien que mal à contacter leurs proches, que la situation sur place est "horrible".

"On espère des évacuations pour bientôt, notamment des gens dont les habitations ont été détruites", confie à l'AFP la jeune femme, au milieu d'un petit groupe de personnes comme elle rongées par l'inquiétude présentes au poste de contrôle arménien de Kornidzor tout proche du Nagorny Karabakh.

"Ça fait trois jours et trois nuits que j'attends. Je dors dans la voiture", raconte à cet égard Garik Zakarian, qui habitait jusqu'en décembre dernier dans le village d'Eghtsahog, presque à portée de main, de l'autre côté de la vallée, et où des amis, sa belle-mère et son beau-frère vivent toujours.

"Je n'ai pas d'espoir (de les voir rapidement évacués) mais je ne pouvais pas ne rien faire. Juste être là, voir la base russe à un kilomètre, je me sens mieux physiquement", déclare encore cet homme de 28 ans.

Et chacun s'écarte docilement quand passent des voitures remplies de soldats arméniens ou des convois de la force russe d'interposition, les seuls autorisés à poursuivre leur route.

Petite lueur d'espoir

Un correspondant de l'AFP a pour sa part constaté que Stepanakert était privée d'électricité et de carburant. Ses habitants, qui ne peuvent pas retrouver leurs proches disparus faute de listes des morts et des blessés, manquent par ailleurs de nourriture et de médicaments.

Les troupes azerbaïdjanaises "sont partout autour de Stepanakert, elles sont à la périphérie", a quant à elle affirmé à l'AFP une porte-parole des autorités locales, Armine Hayrapetian, disant que des gens se terraient "dans les caves".

Petite lueur d'espoir, d'après un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, l'Azerbaïdjan a promis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'envoyer de l'aide et de prendre en charge les soldats séparatistes blessés, avec des ambulances autorisées à se rendre à partir de l'Arménie au Nagorny Karabakh.

L'opération militaire azerbaïdjanaise, qui s'est achevée en 24 heures mercredi à la mi-journée, a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après les séparatistes arméniens.

Et la victoire remportée par Bakou nourrit les craintes d'un départ de nombre des 120'000 habitants du Nagorny Karabakh, même si l'Arménie a promis qu'aucune évacuation de masse n'était prévue. Elle s'est néanmoins dit prête à accueillir "40'000 familles" de réfugiés.

Pachinian sous pression

Accusé de passivité face à l'Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a reconnu vendredi que "la situation" restait "tendue" au Nagorny Karabakh où "la crise humanitaire se poursuit".

Mais "il y a un espoir de dynamique positive", a ajouté le chef du gouvernement, pour qui le cessez-le-feu est "globalement" respecté.

Des personnes hostiles à M. Pachinian manifestent tous les jours à Erevan, la capitale de l'Arménie, pour protester contre la gestion de la crise par l'exécutif.

Plusieurs dirigeants de l'opposition ont de leur côté fait connaître leur intention d'ouvrir au Parlement une procédure de destitution à l'encontre du chef du gouvernement.

Selon la police arménienne, 98 manifestants ont été arrêtés vendredi, tandis que M. Pachinian appelle au calme et à emprunter "le chemin" de la paix, bien que ce soit "pas facile".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Fini de tourner en rond à chercher des solutions. Dès votre réveil, vous prendrez en main tout ce qui restait en suspens et remettrez de l’ordre dans tout ça !

Les Sujets à la Une

X