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Coronavirus

Le Conseil fédéral tente de relancer la vaccination en berne

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La Confédération et les cantons à la relance avec la semaine de la vaccination du 8 au 14 novembre. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral lance une offensive tous azimuts avec la semaine de la vaccination. Vaccination mobile, informations à la population et concerts sont prévus dans toute la Suisse. Car les jeux ne sont pas faits, estime le président de la Confédération Guy Parmelin.

"Moi aussi je trouve le temps long, je comprends l'impatience de toutes et tous à sortir de cette situation", a lancé Guy Parmelin mercredi à Berne devant les médias. Mais le Conseil fédéral reste droit dans ses bottes et s'en tient à sa stratégie: vaccination, certificat Covid et acceptation de la loi sur le Covid-19 le 28 novembre.

"Etre membre d'une communauté, c'est aussi abandonner parfois une part de sa liberté. La solidarité peut prendre la forme d'une stratégie de vaccination", selon l'UDC vaudois. Les jeux ne sont pas faits, contrairement à une opinion répandue. Le gouvernement veut convaincre celles et ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner.

Chaque piqure compte

En moyenne, une hospitalisation peut être évitée pour 50 vaccinations et l'occupation d'un lit en soins intensifs pour 150 vaccinations. Chaque personne immunisée nous rapproche de notre but, a renchéri le ministre de la santé Alain Berset.

Car malgré une campagne de vaccination sans précédent, les objectifs ne sont toujours pas atteints, a reconnu Lukas Engelberger, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS). Tous les cantons sont "top-motivés" pour poursuivre les efforts à travers la semaine de vaccination à venir.

Ils tirent tous à la même corde pour convaincre les indécis, a aussi assuré Natalie Rickli, conseillère d'Etat zurichoise UDC. A Zurich, la gare centrale abritera par exemple un "village de la vaccination" afin d'atteindre les pendulaires d'autres cantons.

96 millions

De nombreuses associations et organisations, de concert avec les autorités cantonales, travaillent à cette semaine de la vaccination, qui ne devait pas coûter plus de 96 millions de francs à la Confédération. A titre de comparaison, les tests Covid gratuits pour obtenir un certificat lui coûtent jusqu'à 50 millions par semaine.

L'action comprend trois volets: la semaine de vaccination proprement dite, des unités mobiles de conseil et de vaccination supplémentaires et des offres d'information personnalisées.

Tournée de stars

Du 8 au 14 novembre, dans tous les cantons, des événements auront lieu: une nuit de la vaccination ou des interventions en ligne en direct avec des expertes et des experts, par exemple. Dès le 7 novembre, plus de 80 personnalités du sport, de la culture, de l'économie et de la politique feront la promotion de la vaccination.

La tournée "Back on Tour", avec notamment Stress, Sophie Hunger et Stefanie Heinzmann, passera par Thoune, Lausanne, Sion, St-Gall et Lucerne. Il sera possible de se faire vacciner sur place. Le nombre de spectateurs sera limité à 500. Comme les concerts auront lieu en extérieur, le certificat Covid ne sera pas obligatoire.

Les tickets gratuits sont à disposition dès maintenant sur le site de la semaine de vaccination. L'événement musical sera lancé en présence du président de la Confédération Guy Parmelin le 8 novembre sur la Place fédérale à Berne.

A suivre

Et si le nombre de vaccinés devait tout de même plafonner à l'issue de la semaine? Le Conseil fédéral tirera le bilan après, et en fonction de la situation épidémiologique, a conclu Guy Parmelin. Il faut avant tout éviter une surcharge hospitalière, et une refermeture des lieux de rencontres, ce qui serait catastrophique pour l'économie et pour le moral de la population.

https://semainevaccination.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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