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Suisse

Le Vaudois Guy Parmelin a été élu président de la Confédération

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Guy Parmelin présidera la Confédération en 2021. (©KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Guy Parmelin deviendra pour la première fois président de la Confédération en 2021. Le défi sera de taille pour l'UDC, âgé de 61 ans: il devra prendre en main la gestion de la crise du coronavirus et défendre l'accord institutionnel avec l'UE.

Guy Parmelin présidera la Confédération en 2021. L'Assemblée fédérale a élu mercredi l'UDC vaudois par 188 voix sur 202 bulletins valables. Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche succède à Simonetta Sommaruga. Quatorze bulletins ont porté le nom de personnalités diverses. Vingt-cinq étaient blancs et 7 nuls.

Guy Parmelin fait mieux que Simonetta Sommaruga, élue l'année passée par 186 voix sur 210. Micheline Calmy-Rey a réalisé la plus mauvaise élection en 2011 avec 106 voix. En 2018, Ueli Maurer a obtenu 201 voix, égalant le record détenu par Jean-Pascal Delamuraz depuis 1988.

Avant ce dernier et depuis 1919, Fritz Honegger, Hans Hürlimann, Willi Ritschard, Hans-Peter Tschudi et Friedrich Traugott Wahlen ont égalé ou dépassé les 200 voix. En décembre 2017, Alain Berset avait engrangé 190 voix, Doris Leuthard en avait recueilli 188 un an plus tôt et Johann Schneider-Ammann avait été élu avec 196 voix en 2015. Agé de 61 ans, Guy Parmelin sera le quinzième Vaudois à présider la Confédération. Son prédécesseur était le radical Jean-Pascal Delamuraz en 1989 et 1996.

Redonner confiance

Souvent mal noté dans les classements sur la popularité du Conseil fédéral, Guy Parmelin aura la tâche de redonner confiance à la population fortement éprouvée par la pandémie. Il n'est pas l'homme des phrases assassines ni des coups de gueule, mais son authenticité et sa simplicité devraient le servir. Il lui faudra aussi convaincre Outre-Sarine, lui qui ne s'exprime en général qu'en français.

Rattaché à la terre, le paysan-vigneron de Bursins est avant tout un homme de dialogue. Placé sur le devant de la scène ce printemps à cause des conséquences de la pandémie pour l'économie suisse, il a enchaîné les tables rondes avec les milieux économiques touchés par la crise.

Sa rapidité de réaction a dans un premier temps été saluée, avant que certaines maladresses ne viennent ternir le tableau. L'usage du terme "oreiller de paresse" pour qualifier les soutiens aux entreprises et ses hésitations face aux cas de rigueur ont déçu les principaux concernés.

Ambassadeur de la Suisse

Dès janvier, une autre tâche attend le pragmatique Guy Parmelin. Il sera l'ambassadeur de la Suisse sur la scène internationale. Dans ce rôle, l'UDC pourrait être amené à signer un éventuel accord institutionnel avec l'UE, si celui-ci aboutit. En cas de blocage, il sera chargé de négocier une solution avec Bruxelles.

Contrairement à son collègue de parti Ueli Maurer, qui menace de démissionner en cas d'accord, Guy Parmelin s'est toujours montré collégial. Reste à voir si son costume de président le fera changer d'attitude sur les dossiers chers à l'UDC.

Le Vaudois est à la tête du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche depuis 2019, plus sur ordre de son parti que par choix personnel. A ce poste, il a fait souffler un vent plus conservateur sur le dicastère. Mais alors que son prédécesseur était arrivé à un point de rupture avec les partenaires sociaux et les milieux agricoles, il a réussi à rétablir la confiance.

Stratégie agricole en suspens

Dans le dossier de la nouvelle politique agricole PA22+, le ministre doit cependant faire face à la fronde de membres de son propre parti qui demandent le renvoi du projet. Au cours de la session d'hiver, le Conseil des Etats ne devrait aborder que la question du financement et suspendre le reste. La réforme cafouille et a pris un retard conséquent.

Et les dossiers brûlants sont nombreux: les initiatives sur les pesticides, l'accord de libre-échange controversé avec les pays du Mercosur ou encore celui avec les Etats-Unis sont autant de missions difficiles à mener. Devant le Parlement, Guy Parmelin a subi un important revers avec le rejet en votation finale de la réforme du service civil qu'il avait concoctée.

En novembre, le conseiller fédéral a repris l'avantage avec l'échec dans les urnes de l'initiative "contre le commerce de guerre". En février prochain, il compte bien faire de même avec l'accord de libre-échange avec l'Indonésie, contesté à cause de l'huile de palme.

Affaires militaires

Elu en le 9 décembre 2015 pour succéder à Eveline Widmer-Schlumpf, Guy Parmelin s'était fait connaître au Conseil national comme spécialiste des assurances sociales. Au Conseil fédéral, il n'aura pas coupé à la tradition. Comme beaucoup de ministres avant lui, l'UDC a fait ses premières armes aux affaires militaires.

Au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, il a hérité de certaines casseroles, comme la disparition de documents liés à la P-26. Mais il a marqué le terrain en faisant augmenter le budget militaire.

Puis, le ministre a très pris vite des décisions fracassantes, qui lui vaudront d'être surnommé monsieur Schnellschuss, celui qui tire plus vite que son ombre. Guy Parmelin a notamment secoué le landerneau politico-militaire en gelant le projet de défense sol-air, prévu pour le programme d'armement 2017.

Le conseiller fédéral a ensuite relancé la procédure d'acquisition d'avions de combat de l'armée après l'échec de son prédécesseur Ueli Maurer avec les Gripen. En quittant le DDPS, le caporal a refilé la patate chaude à celle qui lui a succédé à la défense. Viola Amherd a revu la procédure, avant de l'emporter en votation.

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Suisse

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière

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Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.

En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.

En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hockey

Lausanne sort les crocs et relance la série

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Après avoir marqué l'unique but lausannois lors de l'Acte I, Damien Riat a marqué le but décisif dans l' Acte II. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Lausanne a mis fin à l’invincibilité de Zurich. Devant son public, le LHC s’est imposé 4-2 et revient à 1-1 dans la série.

Après une minute, des tentatives de shoots s’étaient fait voir d’un côté comme de l’autre. Mais c’est Zurich qui a inscrit le premier but. Après un tir dangereux de Denis Malgin, c’est Sven Andrighetto qui a trompé Connor Hughes (4e, assist: Denis Malgin). Le portier lausannois a mis la mitaine vers le bas, mais le puck est parti en pleine lucarne.

"Ce soir on a joué 55 minutes je dirais, explique Damien Riat, attaquant du LHC. Les premières 5 minutes, ils sont venus un peu plus forts que nous et ils ont marqué ce but. Mais on n’a rien lâché, on n’a jamais paniqué. Et on est revenu dans ce match après 5 minutes."

Le LHC a d’ailleurs eu une chance de revenir au score dans la foulée grâce à un powerplay. Mais leurs adversaires ont su suivre rapidement la rondelle pour empêcher Lausanne de poser son jeu, malgré quelques bons shoots.

Avant la série, Jason Fuchs nous l’avait dit: avec Zurich, il faut savoir être patient. Savoir attendre 5 minutes et 34 secondes exactement. C’est le temps qu’il a fallu à la 3e ligne lausannoise pour égaliser. Et quelle action! Michael Raffl a mis en échec Mikko Lethonen contre la bande. De quoi dégager le puck. Christian Djoos a récupéré a la ligne bleue et a remis en direction du centre. Les trois attaquants ont ensuite offert une très belle séquence. Tim Bozon qui passe à  droite, Ken Jäger qui repasse à gauche et Michael Raffl à la finition (10e, assists: Ken Jäger et Tim Bozon).

La suite de la période a vu le LHC évoluer en boxplay à deux reprises. Zurich, en supériorité numérique, a pris son temps pour faire circuler le puck. Conséquence: peu de tentatives et les quelques tirs ont été déviés.

Les Lions lausannois marquent leur territoire

Les hommes de Geoff Ward sont revenus du vestiaire remontés à bloc. À la 22e, ils se sont montrés dangereux avec Jiri Sekac qui est entré dans la zone offensive pour servir ensuite Théo Rochette sur sa droite. Celui-ci a pu centrer, mais le tir d’Antti Suomela a ensuite fini sa course sur Simon Hrubec.

Sueurs froides quelques instant plus tard avec un tir zurichois qui a touché le poteau. Avec l’effet d’optique, on aurait pu croire qu’il avait franchi la ligne, mais non. Lausanne a néanmoins dominé ce tiers, passant de nombreuses minutes dans sa zone offensive. Chose qui a été plus difficile en powerpay cependant.

La Vaudoise Aréna s'est embrasée ce jeudi. Au moment des interviews, plusieurs minutes après la sirène finale, le kop chantait encore. "C'est irréel, j'en ai la chair de poule, a confié Robin Kovacs. C'est incroyable ce qu'ils nous donnent." KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

C’est donc logiquement que les Lions ont repris l’avantage. Cody Almond est allé embêter les Zurichois qui avaient le puck pour les en déposséder et pousser la rondelle vers Ronalds Kennins. Là, c’était une question de vitesse. Le Letton a directement servi Tim Bozon qui après un impressionnant sprint a pris le temps pour armer, tirer et marquer (38e, assists: Ronalds Kennins et Cody Almond).

Des petites erreurs zurichoises

En début de troisième tiers, les Lausannois effectuaient un excellent travail défensif devant la cage de leur gardien, empêchant notamment Derek Grant d’égaliser. Mais une faute de Fabian Heldner les a mis dans une situation délicate. À 5 contre 4, les ZSC Lions ne se sont pas fait prier. Sur une passe de Denis Malgin qui a traversé toute la largeur de la glace (et donc du jeu), Sven Andrighetto a envoyé un shoot qu’on a eu de la peine à voir passer. Le puck s’est faufilé sous le bras de Connor Hughes. C’est l’égalisation (43e, assists: Denis Malgin et Dean Kukan).

Être patient et ne pas paniquer. On commence à connaître la chanson, mais Lausanne la maîtrise à la perfection. Peu à peu, les Lions Vaudois ont continuer à prendre l’ascendant sur leurs opposants. Et c’est ainsi Damien Riat, en association avec Robin Kovacs, a pu aller prendre l’avantage (51e, assist: Robin Kovac). Il nous explique cette action.

Damien RiatAttaquant du LHC

L’attaquant suédois a-t-il vu son coéquipier, ou a-t-il senti qu’il était là pour réceptionner la passe? "Non, je l’ai vu arriver, rigole-t-il. Je n’arrive pas à marquer en ce moment, mais je peux passer. C’est fantastique." Une belle récompense pour lui qui apparaît, puis disparaît de l’alignement depuis plusieurs mois. "J’essaie de travailler le plus possible et quand je suis sur la glace, j’essaie juste d’aider l’équipe, explique Robin Kovacs. Aujourd’hui je me sentais bien, j’étais frais et c’était fantastique de faire cette passe et de permettre à Damien de marquer."

Deux jours auparavant, quelques erreurs avaient coûté deux buts à Lausanne. Jeudi à la Vaudoise Aréna, la tendance s’est inversée.

Damien RiatAttaquant du LHC

 

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Un effort d'équipe

Robin Kovacs a eu une chance de marquer quelques minutes après le 3e but. Seul face à Hrubec, le puck, à ras de la glace, a heurté le poteau. Il ne manquait rien pour qu’il passe du côté du filet. Sur cette même action, Rudolfs Balcers a été pénalisé pour un coup de crosse. À deux minutes et 3 secondes de la fin du match, Lausanne s’est ainsi vu offrir une belle chance de tuer le match.

Donner à manger aux Lions, ils se montreront indomptables. Les Vaudois n’auront eu besoin que de 11 secondes pour inscrire le 4-2. Un échange entre Lawrence Pilut et Jason Fuchs a laissé le temps au défenseur suédois de bien se positionner. Pratiquement de la ligne bleue, il a tiré. Devant la cage, Michael Raffl a dévié. Et Lausanne s’est imposé, brisant la série parfaite que Zurich était en train de réaliser dans ces playoffs.

Avec un match tous les deux jours, cette phase finale du championnat, c’est une question d’ajustements. La rencontre de ce soir a prouvé que le travail effectué entre les deux actes a payé.

Damien RiatAttaquant du LHC

Mais alors, qu’est-ce qui a fait la différence ce jeudi?

Damien RiatAttaquant du LHC

En amont de la série, on pouvait se demander s’il allait s’agir d’un duel entre un groupe soudé et des individualités. Lausanne a maintenant construit un bon noyau, avec cette belle ambiance que l’on connaît depuis le début de la saison. Et Damien Riat confirme, cette victoire, elle est due à toute l’équipe.

Damien RiatAttaquant du LHC

Le LHC revient à 1-1 dans la série. Le prochain match, ce sera samedi à Zurich où les hommes de Geoff Ward tenteront de faire le break.

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Hockey

Damien Riat: "Un incroyable travail d'équipe"

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Damien Riat a inscrit le 3-2 décisif pour Lausanne (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Buteur pour son troisième match d'affilée, Damien Riat retrouve son flair au meilleur des moments. Mais le numéro 9 du LHC refuse les louanges.

"C'est vraiment l'équipe qui a fait la différence ce soir." Auteur du 3-2 décisif, Damien Riat ne tire pas la couverture à lui. Mais il accepte de raconter son but: "On est calme, on reste dans le milieu. On récupère le puck et je vois les Zurichois à la traîne. Robin (réd: Kovacs) fait un travail magnifique et me met un puck parfait sur la palette."

Le LHC s'est finalement imposé 4-2 et a infligé à Zurich sa première défaite des play-off. Les Vaudois ont aussi su battre Simon Hrubec à quatre reprises, un bel exploit au vu des séries réalisées par le gardien tchèque. "Il est gros dans le but, il prend beaucoup de place, analyse Damien Riat. Le truc c'est d'essayer de le faire bouger de gauche à droite, on l'a vu à la vidéo."

Au-delà de l'observation du gardien adverse, on a le sentiment que les Vaudois ont bien appris de leur défaite mardi. "Le premier match, on se regardait beaucoup entre les deux équipes, raconte le Genevois. Mais on a beaucoup analysé pour gommer nos erreurs. On sait qu'ils ont des joueurs techniques. Mais si on les contient, ils peuvent perdre des pucks et on ne leur a pas laissé grand-chose à l'intérieur."

Profiter des moments forts

Et les joueurs de Geoff Ward ont presque joué 60 minutes. "On en a joué 55, précise Riat. Parce que lors des cinq premières, ils sont venus forts."

Mais les Lions lausannois ont su marquer sur des moments forts et profiter du momentum en laissant peu de place à leurs adversaires en zone défensive. "On reste calme, on joue notre jeu et on saisit les opportunités quand elles se présentent", note encore l'ailier du LHC.

Le but va être maintenant de répéter l'opération samedi pour l'acte III après deux matches de très bonne facture. "Il n'y a pas de secret, on doit récupérer des pucks, bloquer des tirs et faire payer les petites erreurs", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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