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Économie

SMI: une facture à 28 milliards de francs pour un carbone à zéro

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En tout, 14 multinationales du Swiss Market Index (SMI) devraient sortir de leur poche environ 60% de leurs bénéfices de 2020, soit 3,4% du PIB suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT PERRY)

ABB, Nestlé ou Swisscom devraient débourser par an 28 milliards de francs pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à zéro tout en poursuivant leurs activités. Une étude a calculé ce coût pour 14 entreprises de l'indice vedette de la Bourse de Zurich.

En tout, ces 14 multinationales du Swiss Market Index (SMI) devraient sortir de leur poche environ 60% de leurs bénéfices de 2020, soit 3,4% du PIB suisse, selon l'étude réalisée par Ecometrics, Valuing Impact et Sofies et cofinancée par Ethos. La fondation, qui regroupe près de 230 caisses de pension et fondations d'utilité publique, l'a mise en ligne ce mardi, alors que la COP26 sur le climat se poursuit à Glasgow.

Si Givaudan, Lonza ou Logitech mettaient à la poche 28 milliards de francs par an, elles pourraient ramener leurs émissions nettes de CO2 à zéro et continuer leurs activités "tout en préservant les réserves en eau et en terres cultivables de la planète". Un coût "tout à fait supportable pour les entreprises", a assuré Vincent Kaufmann, directeur d'Ethos, cité dans le communiqué.

Pour rappel, le Conseil fédéral vise la neutralité climatique en Suisse d'ici à 2050 suite à l'Accord de Paris, un engagement repris par de nombreux groupes.

Des coûts mais aussi des économies

Selon les auteurs de l'étude, Damien Friot et Samuel Vionnet, "ces investissements ne se feraient pas à fonds perdus". Ils "devraient même permettre aux entreprises concernées de réaliser des économies estimées à 34 milliards de francs par année", en partageant par exemple les coûts des chaînes d'approvisionnement avec d'autres entreprises. Il s'agit aussi de recourir aux énergies renouvelables ou à des moyens de transport durables.

L'étude s'est basée sur les données publiées par les entreprises ainsi que sur des modèles permettant de tenir compte de l'impact environnemental de leurs chaînes d'approvisionnement ainsi que de leur consommation en eau et en terres cultivables. Richemont, Sika, Holcim et les autres ont ainsi "généré 305 millions de tonnes de CO2 en 2020, soit 6,5 fois les émissions de la Suisse en tant que territoire". Leur consommation en eau a atteint 12'000 millions de m3 environ (3,5 fois celle de la Suisse) tandis que leur utilisation de terres cultivables s'élève à 6,5 millions d'hectares (1,6 fois la taille du pays).

Les six sociétés financières et d'assurances (UBS, Credit Suisse, Partners Group, Swiss Life, Swiss Re, Zurich) du SMI n'ont pas été incluses dans l'analyse, "en raison de la complexité méthodologique et du manque de données permettant d'évaluer l'impact environnemental de leurs investissements et de leur portefeuille de prêts".

Ethos plaide pour que cette étude, à laquelle WWF Suisse et France ont contribué, permette "aux actionnaires d'intensifier le dialogue avec les entreprises concernées pour les inciter à faire davantage encore pour limiter leur impact environnemental". Le document leur recommande ainsi d'identifier les risques environnementaux, mais aussi les opportunités en la matière dans leur portefeuille ou encore de choisir des sociétés qui investissent déjà dans des solutions et qui profiteront des économies réalisées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des votations et une élection complémentaire en septembre à Genève

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Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat. S'y ajoutera l'élection complémentaire d'un membre du Conseil d'Etat.

Le souverain devra choisir entre l'initiative "piétonne" et son contreprojet, a indiqué mercredi le gouvernement. En revanche, aucun contreprojet n'a été élaboré par rapport aux initiatives populaires "Pour + de logements en coopérative" et "Oui, je protège la police qui me protège!", qui vise à limiter les poursuites pénales à l'encontre des membres des forces de l'ordre.

Les deux lois dites "corsets" seront aussi à l'ordre du jour. Applicables en cas de budgets déficitaires, elles visent à contenir les charges et les engagements afin de préserver les prestations publiques. Sur décision du Grand Conseil, l'une est soumise au référendum obligatoire, tandis que l'autre a été attaquée par voie référendaire par la gauche et les syndicats.

Deux scrutins fédéraux auront aussi lieu fin septembre, et le Conseil d'Etat pourrait encore ajouter des votations communales. D'entente avec la Ville de Genève, celle sur l'achat de la propriété de Zep n'aura lieu qu'en novembre.

Suite à la démission du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, le premier tour de l'élection complémentaire d'un membre de l'exécutif aura aussi lieu le 28 septembre. Les listes de candidatures devront être déposées le 23 juin au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les faîtières patronales dénoncent des chantiers pénalisants

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Le patronat genevois est agacé par la gabegie que causent les travaux menés par les SIG au centre-ville sur la circulation (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les travaux entamés il y a dix jours par les Services industriels de Genève (SIG) dans le quartier des Eaux-Vives et de Rive provoquent la grogne des organisations patronales genevoises. Mercredi, ces dernières ont dénoncé "la gabegie" que ces chantiers engendrent sur la circulation et ont réclamé des mesures urgentes.

La Fédération des entreprises romandes Genève (FER), la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE), l'ASTAG Genève, Genève Commerces et le Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers (GPRH) estiment nécessaire d'assurer une meilleure coordination des travaux et de raccourcir leur durée.

Dans un communiqué, les cinq associations patronales indiquent qu'il "serait par exemple possible de mettre en place des horaires de travail élargis, en utilisant toute la souplesse de la législation sur le travail, qui permettrait de travailler de 06h00 à 23h00, en deux ou trois équipes".

Les faîtières rappellent que ces chantiers causent d'importants embouteillages au centre-ville. Les acteurs de transport professionnel ne peuvent plus assurer les livraisons à temps, les transports publics sont bloqués dans le trafic et même les cyclistes sont contraints de slalomer dangereusement entre les véhicules.

Les cinq organisations ne remettent pas en cause la nécessité de ces travaux qui ont pour finalité la construction par les SIG de réseaux thermiques structurants. Ceux-ci permettront notamment d'utiliser l'eau du lac Léman pour rafraîchir des bâtiments ou pour les chauffer en utilisant des pompes à chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banques: les cas d'escroqueries financières à la hausse en 2024

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Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur des banques suisses Andreas Barfuss (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

Les cas d'escroquerie continuent d'augmenter en Suisse, selon l'Ombudsman des banques suisses. Les méthodes des escrocs deviennent de plus en plus sophistiquées et les clients ne peuvent pas attendre une intervention des instituts financiers lorsqu'ils sont lésés.

Selon le rapport 2024 de l'instance d'information et de médiation sans compétence juridictionnelle des clients des banques helvétiques publié mercredi, les cas d'escroquerie ont augmenté de 15,4% sur un an à 270 cas. "Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur Andreas Barfuss lors d'une conférence de presse en ligne.

Le nombre de cas de fraude avec des cartes de débit et de crédit s'est stabilisé à un niveau élevé. Cependant, les cas dans lesquels des escrocs ont réussi à déclencher des paiements non autorisés par le client ou approuvés sous l'effet d'une supercherie ont augmenté. "Les méthodes de fraude sont diverses et deviennent de plus en plus sophistiquées", a souligné le médiateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le peuple suisse se prononcera sur deux objets le 28 septembre

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Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Lors des prochaines votations fédérales le 28 septembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur deux objets. Il devra décider s'il accepte la nouvelle mouture de l'identité électronique (e-ID) et s'il autorise les cantons à imposer les résidences secondaires.

Dans les Grisons, ce scrutin sera le premier où des bulletins de vote comporteront également les questions rédigées en romanche, indique mercredi le Conseil fédéral dans un communiqué. Cette demande émane du gouvernement du canton.

Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi. Gratuite et facultative, la nouvelle e-ID doit permettre de demander sur Internet un extrait du casier judiciaire, un permis de conduire ou prouver son âge lors de l'achat d'alcool. En mains publiques, l'e-ID devrait entrer en vigueur au plus tôt en 2026.

Quant à l'impôt sur les résidences secondaires, le Parlement a décidé en décembre dernier de supprimer la valeur locative pour les résidences principales et pour les résidences secondaires. Mais pour les cantons touristiques, cela représente d'importantes pertes de recettes.

C'est pourquoi les Chambres ont approuvé cet impôt spécial sur les résidences secondaires à usage personnel. Les cantons seraient libres de le prélever ou non. Le changement nécessite une modification de la Constitution avec un référendum obligatoire et donc un oui du peuple et des cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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