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International

Cybercriminalité: plus 27 millions de dollars saisis par Interpol

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Un millier de suspects ont été interpellés et 27 millions de dollars saisis dans le cadre d'une opération de lutte contre la cyber-criminalité conduite sur tous les continents par Interpol (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Un millier de suspects ont été interpellés et 27 millions de dollars saisis dans le cadre d'une opération de lutte contre la cyber-criminalité conduite sur tous les continents par Interpol, a annoncé vendredi l'organisation internationale de coopération policière.

L'opération baptisée "HAECHI-II" s'est déroulée entre juin et septembre 2021 et a révélé que "des groupes criminels organisés transnationaux utilisaient internet pour soustraire des millions de dollars de leurs victimes avant de les reverser sur des comptes bancaires à travers le monde entier".

Au total, 1003 personnes ont été interpellées, 2350 comptes bancaires saisis et plus de 50 notices émises, visant des faits d'usurpation d'identité, d'investissements frauduleux et de blanchiment d'argent en lien avec des paris illégaux, précise Interpol dans un communiqué.

"On est loin des idées reçues en matière de fraude en ligne, qui relèveraient d'une criminalité de faible envergure", souligne l'organisation, qui dit avoir testé "avec succès" à cette occasion un protocole permettant d'empêcher les paiements.

Sauvée de la faillite

Interpol cite ainsi l'exemple d'une importante entreprise textile colombienne dont le dirigeant s'était vu usurper son email, en vue de transférer 16 millions de dollars sur deux comptes bancaires chinois. La moitié de cette somme avait déjà été transférée lorsque la fraude a été découverte.

Saisies, les autorités judiciaires colombiennes ont alors rapidement contacté le bureau d'Interpol à Bogota et, grâce à une coopération entre les bureaux de Pékin, Bogota et Hong-Kong, les fonds transférés ont été gelés. Au total, 94% du montant ont été interceptés "en un temps record, sauvant l'entreprise de la faillite", selon Interpol.

"Stopper en cours de route les crimes financiers en ligne, avant que l'argent ne disparaisse dans les poches de ceux qui vont le transférer est une course contre la montre", a dit le directeur général de la police colombienne, Jorge Luis Vargas Valencia cité dans le communiqué.

App "Squid Game"

Le dossier colombien a permis également la mise au jour d'une application mobile malveillante baptisée "Squid Game", du nom de la série sud-coréenne diffusée sur Netflix, s'avérant être un virus permettant une fois téléchargé de pirater les informations bancaires de l'utilisateur et de payer des services "premium" sans son accord.

L'opération HAECHI-II a montré que "la poussée de la criminalité financière en ligne née de la pandémie du Covid-19 ne montre aucun signe d'essoufflement", observe de son côté Jürgen Stock, secrétaire général d'Interpol.

Le budget de l'organisation qui réunit 195 pays est de 145 millions d'euros en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

14 militants hongkongais prodémocratie "coupables" de subversion

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Parmi les accusés figure l'ex-député Leung Kwok-hung (à gauche sur le cliché). (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Quatorze personnes ont été reconnues "coupables" de subversion mercredi à Hong Kong lors du plus important procès contre des militants prodémocratie depuis que Pékin y a instauré une loi de sécurité nationale. Le prononcé des peines est attendu plus tard dans l'année.

Parmi les quatorze accusés reconnus coupables figure l'ex-député Leung Kwok-hung. Il fait partie des 16 accusés qui n'ont pas plaidé coupable sur les 47 jugés dans ce procès par trois juges triés sur le volet par le gouvernement.

Tous les accusés ont été inculpés en mars 2021 pour "conspiration en vue de commettre des actes de subversion" après avoir organisé, un an plus tôt, une primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l'opposition en vue des législatives.

Leur objectif était d'obtenir une majorité au sein de l'assemblée partiellement élue de la ville, afin d'opposer notamment leur veto aux budgets et de forcer potentiellement à la démission la dirigeante pro-Pékin de Hong Kong alors en place, Carrie Lam, selon le parquet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Premiers déplacés climatiques du Panama relogés sur le continent

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Une cinquantaine des 365 îles de l'archipel de la comarque indigène Guna Yala sont habitées. (© KEYSTONE/EPA/Bienvenido Velasco)

Une communauté indigène du Panama a officiellement reçu mercredi du gouvernement les logements sur le continent où elle va progressivement s'installer pour fuir son îlot menacé par la montée du niveau des mers. Ce sont les premiers déplacés climatiques au pays.

Lors d'une cérémonie, le président Laurentino Cortizo a inauguré le quartier Nuevo Carti, construit dans la région indigène de Guna Yala pour reloger les 1200 habitants de l'île Carti Sugdupu, située à environ 15 minutes en bateau des côtes.

D'une superficie de 41 m2, les maisons disposent de l'eau courante et de l'électricité et sont entourées d'un terrain de 300 m2.

Sur l'îlot surpeuplé de Carti Sugdupu, de la taille de cinq terrains de football, les habitants vivent dans des conditions très précaires, manquant d'eau potable et souvent sans électricité. Le sol des habitations est en terre battue, les murs et les toits en bois ou tôle.

"Pays développés" pointés

Et pour couronner le tout, la mer ne cesse de monter. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique entraîne une élévation du niveau des mers, principalement en raison de la fonte des glaciers et des calottes glaciaires.

"La crise climatique que connaît le monde [...] nous a contraints, ici au Panama, à procéder à ce déménagement de l'île à ce lotissement d'environ 300 maisons", a déclaré M. Cortizo, en remettant les clés d'une maison à une famille.

Le président panaméen, qui achèvera son mandat le 1er juillet, a rendu les "pays développés" responsables de la "crise" climatique "que connaît le monde", en raison de la production de gaz à effet de serre.

"Nous devons nous conformer à l'accord de Paris, qu'ils ne respectent pas. C'est très important", a-t-il estimé, faisant état d'autres îles au Panama "dans une situation de vulnérabilité" similaire en raison de l'élévation du niveau de la mer.

Carti Sugdupu est l'une des 365 îles de l'archipel de la comarque indigène Guna Yala, dans le nord-ouest du Panama. Une cinquantaine d'entre elles, toutes situées entre 50 cm et un mètre au-dessus du niveau de la mer, sont habitées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Mort de Maradona: le procès de son équipe médicale encore reporté

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Maradona est décédé d'une crise cardio-respiratoire le 25 novembre 2020, à l'âge de 60 ans, sur un lit médicalisé d'une résidence de Tigre, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête (archives). (© KEYSTONE/AP/MARCOS BRINDICCI)

Le procès très attendu de huit professionnels de santé pour négligence potentielle ayant entraîné la mort de l'ancien footballeur Diego Maradona en 2020 a été reporté au 1er octobre par un tribunal argentin. Il devait commencer la semaine prochaine.

La légende argentine du football est décédée d'une crise cardio-respiratoire le 25 novembre 2020, à l'âge de 60 ans, seul, sur un lit médicalisé d'une résidence de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

En mars 2023, la justice argentine avait confirmé en appel le procès à venir de huit professionnels de santé, qui avaient été envoyés en 2022 devant la justice pour négligence potentielle ayant entraîné la mort de Maradona. Ces huit praticiens sont un neurochirurgien et médecin traitant, un médecin clinicien, une psychiatre, une psychologue, un chef infirmier et des infirmiers. Tous demeurent en liberté.

Les accusés avaient contesté soit leur renvoi en procès, soit le chef retenu, évoquant un homicide involontaire. Mais la justice, en appel, a maintenu la qualification d'"homicide avec dol éventuel", soit une infraction caractérisée lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant que celle-ci peut entraîner la mort. Elle est passible de 8 à 25 ans de prison.

Un mausolée

Mercredi, la chambre d'appel du tribunal de San Isidro, dans la province de Buenos Aires, a décidé de "suspendre l'audience prévue le 4 juin et de la reprogrammer le 1er octobre à partir de 09h30 locales". Il existe "une série de questions soulevées par les différentes parties qu'il reste encore à résoudre avant le début des audiences".

Dans la même résolution mercredi, le juge a décidé de ne pas accéder "pour le moment, au transfert de la dépouille" de Maradona, une sollicitude présentée il y a quelques semaines par ses filles et son ex-compagne Veronica Ojeda.

L'idée est de transférer les restes de l'ancien numéro 10, qui repose dans un cimetière privé à Bella Vista, en banlieue de Buenos Aires, vers le quartier central de Puerto Madero pour en faire un mausolée, où "le peuple argentin et les citoyens du monde puissent rendre hommage à celui qui fut la plus grande idole de l'Argentine".

Le juge a motivé sa décision temporaire d'"éventuelles mesures qui pourraient être requises" dans le cadre du procès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Corée du Nord tire une dizaine de missiles dans la mer du Japon

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Le tir du missile nord-coréen est intervenu quelques jours après l'échec du lancement d'un satellite-espion (archives). (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Corée du Nord a tiré jeudi matin une dizaine de missiles balistiques de courte portée en direction de la mer du Japon, a annoncé Séoul. Quelques heures plus tôt, Pyongyang avait envoyé vers la Corée du Sud des ballons remplis d'immondices, dont des excréments.

L'état-major interarmées sud-coréen a indiqué avoir détecté le lancement de "ce que l'on soupçonne être une dizaine de missiles balistiques de courte portée" tirés vers les eaux à l'est de la péninsule coréenne. Les projectiles ont parcouru quelque 350 kilomètres.

Leurs caractéristiques sont en cours d'examen par la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon, selon la même source. Ce tir est une "provocation qui menace sérieusement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a estimé l'état-major sud-coréen.

Les gardes-côtes japonais et le bureau du premier ministre nippon ont confirmé le lancement, ajoutant qu'ils recueillaient davantage d'informations.

Une action de "bas étage"

Mercredi, Pyongyang a envoyé vers le Sud des ballons remplis d'immondices, une action "de bas étage", a jugé l'armée sud-coréenne.

"Nous avons essayé quelque chose qu'ils ont toujours fait, mais je ne comprends pas pourquoi ils font des histoires comme s'ils avaient été victimes d'une pluie de balles", a déclaré Kim Yo-jong, la soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et l'une des principales porte-parole du pouvoir, dans un communiqué publié par l'agence de presse nord-coréenne KNCA.

Depuis que la guerre de Corée (1950-1953) s'est soldée par un armistice et non un traité de paix, Nord et Sud restent techniquement en guerre. Les deux pays sont séparés par une frontière lourdement fortifiée comprenant la zone démilitarisée (DMZ).

Des militants sud-coréens lâchent parfois des ballons transportant des tracts de propagande contre le pouvoir nord-coréen et de l'argent destinés aux personnes vivant au nord de la frontière, ce qui suscite depuis longtemps l'ire de Pyongyang, qui a aussi procédé à des envois de ballons vers son voisin.

Réunion à l'ONU

Le tir de missiles balistiques est survenu quelques jours après l'échec d'un lancement de satellite-espion par Pyongyang. La fusée "a explosé au cours de la première phase du vol et a échoué", a déclaré lundi l'administration aérospatiale nord-coréenne selon les médias officiels.

La chaîne publique japonaise NHK a diffusé des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir vendredi pour discuter de cette tentative de lancement de satellite, condamnée par Séoul, Tokyo ou encore Washington.

La mise en orbite d'un engin de reconnaissance est depuis longtemps une priorité pour le régime nord-coréen de Kim Jong-un, qui a affirmé y être parvenu en novembre, après deux tentatives infructueuses en 2023.

Les experts estiment que les satellites-espions pourraient améliorer les capacités de Pyongyang en matière de collecte de renseignements, notamment vis-à-vis de son grand rival, la Corée du Sud, et fournir des données cruciales en cas de conflit militaire.

Les tirs de missiles jeudi matin interviennent également après la dissolution du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, du fait d'un veto de la Russie au Conseil de sécurité concernant un projet de résolution qui visait à prolonger d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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