International
Un général émirati accusé de torture élu président d'Interpol
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Le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi, visé par plusieurs plaintes pour "torture", a été élu jeudi président d'Interpol. Une décision vivement critiquée par les défenseurs des droits humains, qui estiment qu'elle porte atteinte à la mission de l'organisation.
"M. Ahmed Nasser Al-Raisi (...) a été élu au poste de président [pour un] mandat de quatre ans", a indiqué l'organisation de coopération policière sur Twitter, alors que l'Assemblée générale d'Interpol est réunie à Istanbul depuis mardi.
Le rôle de M. Al-Raisi, élu au troisième tour du vote des Etats membres avec une majorité des deux tiers (68,9%), sera essentiellement honorifique, selon les statuts d'Interpol. Ceux-ci font du Secrétaire général - Jürgen Stock actuellement - le vrai patron de l'organisation.
Pour autant, la candidature du général émirati, dont le pays est devenu le deuxième contributeur au budget d'Interpol, avait suscité l'indignation d'ONG et d'élus européens.
"Nous sommes profondément convaincus que l'élection du général Al-Raisi (...) affecterait lourdement la capacité de l'organisation à s'acquitter efficacement de sa mission", écrivaient mi-novembre, à la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, trois députés européens dont Marie Arena, présidente de la sous-commission des droits de l'Homme du Parlement européen.
"Actes de barbarie"
En octobre 2020, dix-neuf ONG, dont Human Rights Watch (HRW), s'inquiétaient déjà du choix possible du général émirati, "membre d'un appareil sécuritaire qui prend systématiquement pour cible l'opposition pacifique".
En parallèle, plusieurs plaintes pour "torture" contre M. Al-Raisi, qui a rejoint les rangs de la police de son pays en 1980, ont été déposées ces derniers mois en France, où siège l'organisation, et en Turquie, pays hôte de l'Assemblée générale.
L'ONG Gulf Centre for Human rights (GCHR) accuse dans l'une de ces plaintes le général émirati d'"actes de torture et de barbarie" contre l'opposant Ahmed Mansoor, détenu depuis 2017 dans une cellule de 4 m2 "sans matelas ni protection contre le froid", ni "accès à un médecin, à l'hygiène, à l'eau". Ces procédures n'ont pas abouti jusqu'ici.
"Signal aux régimes autoritaires"
L'élection du général Al-Raisi enverra "un signal aux autres régimes autoritaires", notamment qu'utiliser Interpol pour poursuivre des opposants à l'étranger "n'est pas un problème", expliquait avant l'élection à l'AFP Edward Lemon, enseignant à l'Université A&M du Texas et spécialiste des régimes autoritaires.
Un rapport britannique publié en mars a en effet conclu que les Emirats arabes unis ont détourné le système des notices rouges - les avis de recherche internationaux - pour faire pression sur des opposants. D'autres pays sont accusés d'en faire de même.
En fonction, le général Al-Raisi sera "susceptible de travailler avec des gouvernements aux vues similaires [aux siennes] pour contrecarrer les réformes allant vers une plus grande transparence d'Interpol", estime Edward Lemon.
Don de 50 millions d'euros
Dans une référence à peine voilée à M. Al-Raisi, la Tchèque Sarka Havrankova - seule autre candidate pour la présidence d'Interpol - avait appelé jeudi matin l'Assemblée générale à "envoyer un message clair à nos sociétés, qu'Interpol est une institution digne de confiance (...) Montrons au monde qu'Interpol n'est pas à vendre !", selon le texte de son discours.
Les Emirats arabes unis ont fait un don de 50 millions d'euros à Interpol en 2017 - une somme presque équivalente aux contributions des 195 pays membres (60 millions d'euros en 2020).
Les Emirats, qui ont eux-mêmes accueilli l'Assemblée générale d'Interpol en 2018 et voulaient l'accueillir à nouveau en 2020, ont aussi "donné ou prêté 10 millions d'euros en 2019, environ 7% du budget annuel d'Interpol", souligne Edward Lemon, pour qui de tels financements sont un moyen d'acheter de l'influence.
"Campagne de diffamation"
Sollicité mardi par l'AFP, l'entourage de M. Al-Raisi avait décliné toute demande d'interview. "La campagne organisée de diffamation [contre M. Al-Raisi] a été écrasée sur le rocher de la vérité", s'est félicité jeudi le conseiller du président émirati et ancien chef de la diplomatie émiratie Anwar Gargash.
"Triste jour pour les droits de l'Homme", a réagi sur Twitter Hiba Zayadin, chercheuse sur le Golfe à Human Rights Watch, déplorant l'élection du "représentant du gouvernement sans doute le plus autoritaire du Golfe" à la présidence d'Interpol.
Cette élection controversée pourrait au demeurant peser sur le maintien du siège d'Interpol à Lyon, en France: cette semaine, deux élus régionaux de poids s'en étaient inquiété dans un courrier adressé au ministre français de l'Intérieur, Gérard Darmanin.
Le président d'Interpol occupe ses fonctions à temps partiel et de façon bénévole. Il conserve ses fonctions dans son pays d'origine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Etats-Unis: au moins 11 personnes poignardées devant un supermarché
Au moins onze personnes ont été blessées après avoir été poignardées samedi devant un supermarché du Michigan, au nord des Etats-Unis, ont annoncé les autorités locales. Un suspect a été arrêté.
Les forces de l'ordre ont été appelées en fin d'après-midi pour signaler un incident devant un supermarché Walmart de la ville de Traverse City, a expliqué la police du Michigan.
"Le suspect est en garde à vue, les détails sont limités pour le moment", a-t-elle fait savoir sur le réseau social X.
"Nous pouvons confirmer que onze victimes sont actuellement prises en charge", a annoncé sur les réseaux sociaux l'hôpital de la région, le Munson Medical Center. Selon les médias locaux, certains blessés l'ont été grièvement.
Une enquête est en cours et la police demande aux habitants d'"éviter la zone".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: l'armée israélienne dit avoir parachuté de l'aide humanitaire
L'armée israélienne a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche avoir parachuté de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où la population est affamée après 21 mois de guerre. Cette méthode, utilisée en 2024, est décriée par de nombreux responsables humanitaires.
Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé au début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli à la fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.
Le parachutage a été "mené en coordination avec des organisations internationales et dirigé par le COGAT", un organisme du ministère israélien de la défense, a indiqué l'armée dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche sur le réseau social Telegram. Il était constitué de "sept lots d'aide contenant de la farine, du sucre et des conserves".
Le ministère israélien des affaires étrangères a annoncé "'une pause humanitaire' dans les centres civils et les corridors humanitaires pour permettre la distribution de l'aide humanitaire", faisant porter à l'ONU la responsabilité de son blocage.
Risque de famine
L'ONU et des ONG s'alarment d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi les plus de deux millions d'habitants de l'enclave palestinienne.
Pressée notamment par Paris, Berlin et Londres de "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide", l'armée israélienne avait annoncé samedi que les premiers parachutages menés par des pays étrangers reprendraient le soir même.
Cette méthode, déjà mise en oeuvre en 2024 notamment par les Emirats arabes unis, la Jordanie et la France, avait été décriée par nombre de responsables humanitaires, qui l'avaient jugée dangereuse et de portée limitée, soulignant qu'elle ne pouvait se substituer à la voie terrestre.
Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l'aide et à évacuer des "enfants ayant besoin d'une assistance médicale", en collaboration avec "des partenaires tels que la Jordanie". Les Emirats ont déclaré qu'ils reprenaient "immédiatement" les parachutages.
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le Suisse Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse "inefficace" à la catastrophe humanitaire en cours. "Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s'aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés", a-t-il déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kosovo: le Parlement échoue une 54e fois à élire sa présidence
Le Parlement du Kosovo a échoué tard samedi, pour la 54e fois, à élire sa présidence, quelques heures avant la date butoir fixée par la cour constitutionnelle, a annoncé le député le plus âgé de l'assemblée, Avni Dehari. Le pays se retrouve plongé dans l'inconnu.
Les députés, qui avaient jusqu'à minuit samedi pour désigner leur président ou présidente, se sont réunis à deux reprises dans la journée pour tenter de résoudre la crise, mais ont encore buté sur l'absence de majorité claire issue des élections de février.
Le parti Vetëvendosje ("Autodétermination", VV, centre gauche) du premier ministre sortant Albin Kurti, avec 48 sièges sur 120, n'a pas obtenu de majorité absolue et ne parvient pas depuis à trouver de partenaire de coalition. Conséquence: le Parlement issu des législatives s'est réuni tous les deux jours comme le prévoit la loi et a échoué à chaque fois à élire son président.
Plus le droit de voter
Or, selon la loi, aucun gouvernement ne peut être formé sans que le président du Parlement ne soit préalablement élu, puisque le Parlement, une fois constitué et officiellement en fonction, doit voter pour approuver ou non le gouvernement.
Le pays le plus jeune d'Europe, qui a déclaré son indépendance en 2008, plonge désormais dans la plus grave crise politique de son histoire, aux conséquences imprévisibles.
A partir de minuit samedi, les députés n'ont pas le droit de voter ou de faire passer des mesures, a statué la cour constitutionnelle cette semaine. L'ordre, qui court jusqu'au 8 août, doit permettre à la cour d'examiner les recours déposés par l'opposition qui accuse le parti de M. Kurti de légiférer sans véritable cadre légal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Amsterdam: des milliers de participants à la marche des fiertés
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour la marche des fiertés à Amsterdam, dans une ambiance aussi festive que politique, les manifestants affirmant l'importance de protéger les droits des personnes LGBT+ dans le monde.
La manifestation marquait le début de la semaine des fiertés dans la capitale néerlandaise, ponctuée de festivités et d'événements culturels, et qui doit s'achever en apothéose avec une gigantesque parade sur les canaux le week-end prochain.
"Nous avons une Pride incroyable parce qu'elle a lieu sur les canaux, c'est très unique", s'enthousiasme Ben Thomas, amstellodamois lauréat du titre de Mister Bear 2024, cette subdivision de la communauté gay dont les membres sont connus pour leur pilosité faciale.
"Ici pour nos droits"
Mais la marche n'est pas qu'une fête, insiste l'homme de 44 ans, qui travaille comme éducateur avec de jeunes réfugiés: "nous sommes ici pour être des citoyens égaux. Nous sommes ici pour nos droits!" souligne-t-il.
Vêtus de tenues audacieuses aux couleurs chatoyantes, les manifestants ont traversé dans la bonne humeur une partie du centre-ville, arborant drapeaux arc-en-ciel et pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Make America Gay Again" ou encore "Protect the dolls", slogan appelant à la protection des femmes transgenres.
"C'est important d'être ici, de se montrer", dit à l'AFP Dani van Duin, informaticienne de 44 ans, qui s'identifie comme lesbienne. "Avec tout ce qui se passe dans le monde, cela devient vraiment effrayant, surtout aux Etats-Unis", ajoute-t-elle, en référence notamment aux mesures prises par Donald Trump pour revenir sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
"Cela commence aussi à devenir plus difficile ici. Les gens ne font que répéter les discours de haine de la droite, et ils ne réfléchissent plus", déplore Mme van Duin.
Pour Lina van Dinther, étudiante de 21 ans venue manifester avec deux amis, la marche est une opportunité de célébrer son identité transgenre, et aussi, "espérons-le, d'améliorer la situation des personnes transgenres aux Pays-Bas", où la liste d'attente pour accéder à une clinique offrant des soins de transition peut aller jusqu'à six ans, selon elle.
Les marches des fiertés sont organisées dans de nombreuses villes du monde en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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