International
La constitution américaine vendue pour 43 millions de dollars
Un rarissime exemplaire original de la constitution américaine de 1787 a été vendu aux enchères jeudi soir à New York pour 43 millions de dollars. Des amateurs de cryptomonnaies qui convoitaient ce document exceptionnel ont échoué à 40 millions de dollars.
La maison Sotheby's, qui organisait cette vente sans précédent, a annoncé que ce montant constituait un "record mondial pour un document historique offert aux enchères".
Il ne reste, d'après Sotheby's, que "13 exemplaires connus" de la première impression de la constitution des Etats-Unis, signée le 17 septembre 1787 à Philadelphie, alors que 500 avaient probablement été imprimés à l'époque. La copie originale vendue jeudi soir- une des deux seules appartenant encore à un particulier - avait été estimée en septembre dernier entre 15 et 20 millions de dollars.
Vendue en huit minutes
Elle est partie pour plus du double en à peine huit minutes avec des enchères prises dans la salle à New York, mais aussi au téléphone depuis le monde entier. Sotheby's n'a pas communiqué le nom de l'acquéreur, mais la prestigieuse maison a précisé qu'un groupe d'amateurs de cryptomonnaies avaient perdu leur pari.
Le groupe, baptisé ConstitutionDAO (DAO pour "organisation autonome décentralisée"), a reconnu sur Twitter que malgré leurs efforts, ils n'avaient "pas remporté l'enchère pour l'exemplaire de la constitution des Etats-Unis". Ces derniers jours, le groupe avait organisé une levée de fonds atteignant 40 millions de dollars sur le réseau de cryptomonnaie ethereum.
Sotheby's avait précisé par avance que l'exemplaire de la constitution ne pourrait pas être acheté directement en cryptomonnaie, mais qu'il faudrait convertir la somme en monnaie conventionnelle.
Ce texte signé par les "pères fondateurs" des Etats-Unis d'Amérique, parmi lesquels George Washington, Benjamin Franklin et James Madison, faisait partie d'une collection privée de documents constitutionnels américains datant de la période révolutionnaire de 1776 à 1789.
Ce célébrissime texte constitutionnel commence par la fameuse formule "Nous, le peuple des Etats-Unis, en vue de former une union plus parfaite [...] nous décrétons et établissons cette constitution pour les Etats-Unis d'Amérique". Il a ensuite été ratifié par les Etats fédérés entre décembre 1787 (en commençant par le Delaware) et mai 1790 (Rhode Island).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Ukraine et la Russie ont échangé des prisonniers de guerre
Kiev et Moscou ont procédé vendredi à un échange de prisonniers, le deuxième depuis le début de l'offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé le retour en Ukraine de 49 prisonniers de guerre.
"49 Ukrainiens sont rentrés chez eux", s'est félicité le chef de l'Etat ukrainien sur Telegram, accompagnant son message de photos des soldats, dont des femmes, enveloppés dans des drapeaux bleu et jaune ukrainiens.
Les journalistes de l'AFP, présents à l'échange, ont pu voir des militaires russes, certains encagoulés, emmenés dans un car en direction de la frontière avec le Bélarus, un pays allié de la Russie, mais ni Volodymyr Zelensky, ni les autorités russes n'ont pour l'instant donné le détail de l'échange et le nombre des Russes libérés.
"A la maison !"
A la frontière, les visages traduisent le soulagement mais aussi la fatigue. Les soldats ukrainiens libérés, des femmes pour la plupart, descendent d'un car les larmes aux yeux, serrant dans leurs bras les personnes qui les attendent. "Nous sommes à la maison, nous sommes à la maison !", répètent certains d'entre eux.
Puis, tous se mettent en ligne, brandissant des drapeaux ukrainiens, avant d'entonner l'hymne national. Certains passent de premiers appels téléphoniques à leurs proches, des moments de joie intenses.
"Nous sommes très heureux de voir tout le monde revenir de captivité", se réjouit auprès de l'AFP Olena Tolkatchova, une membre du régiment Azov, une unité de la garde nationale ukrainienne qui a notamment combattu l'armée russe au cours du siège de Marioupol dans les premières semaines de l'invasion déclenchée par Moscou.
Elle déplore "les pires conditions" de détention, selon elle, des prisonniers ukrainiens en Russie, sans fournir davantage d'éléments à ce sujet.
Examens médicaux
Les militaires libérés sont ensuite emmenés en direction d'un hôpital pour des examens de contrôle, une procédure habituelle dans ces cas-là.
Avant le retour de ces soldats ukrainiens, l'AFP avait pu monter à bord d'un car dans lequel se trouvaient plusieurs prisonniers de guerre russes, tous capturés par les forces ukrainiennes lors de l'offensive transfrontalière dans la région de Koursk.
Depuis le début, en février 2022, de l'offensive russe en Ukraine, les deux pays belligérants ont régulièrement échangé des prisonniers. Le 5 juin, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que la Russie détenait 6465 soldats ukrainiens, contre 1348 militaires russes prisonniers en Ukraine. Kiev n'a pas confirmé ces chiffres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des pays arabes et européens plaident pour la solution à deux Etats
Des représentants de pays arabes et européens, dont le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, ont de nouveau plaidé vendredi à Madrid pour faire avancer la solution dite à deux Etats, l'un palestinien, l'autre israélien, sur fond de guerre à Gaza.
"Ensemble, nous voulons identifier les actions concrètes qui nous permettront de progresser vers cet objectif", a expliqué sur X le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez. "La communauté internationale doit faire un pas décisif vers une paix juste et durable au Moyen-Orient", a-t-il insisté.
Cette rencontre, baptisée "Pour l'application des deux Etats", a rassemblé le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Egypte et de la Turquie, tous membres du Groupe de contact arabo-islamique pour Gaza, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.
L'Union européenne était représentée de son côté par son Haut représentant pour les Affaires étrangères Josep Borrell, mais aussi par les chefs de la diplomatie irlandais, norvégien, slovène et espagnol, dont les pays ont reconnu au printemps l'Etat de Palestine.
"Une paix juste et durable"
Pour le ministre espagnol José Manuel Albares, "la mise en oeuvre de la solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer une paix juste et durable dans la région par la coexistence pacifique et sûre de l'Etat de Palestine et de l'Etat d'Israël".
Interrogé sur l'absence d'Israël lors de cette réunion, M. Albares a expliqué que le pays n'avait pas été invité parce qu'il n'appartient "ni au groupe des Européens, ni au groupe de contact arabo-islamique". Il a toutefois assuré qu'il serait "ravi" que l'Etat hébreu participe à des discussions sur la solution à deux Etats.
L'Espagne, qui a reconnu le 28 mai l'Etat de Palestine en même temps que l'Irlande et la Norvège, a adopté depuis le début du conflit à Gaza une position très critique vis-à-vis d'Israël.
Le pays, qui a accueilli fin mai une autre réunion sur le conflit à Gaza, a annoncé début septembre la tenue d'un sommet bilatéral entre l'Espagne et la Palestine, le premier du genre, avant la fin de l'année. "Nous sommes en train de fixer la date", a précisé vendredi José Manuel Albares.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hermès inaugure sa 23e maroquinerie, dans le Puy-de-Dôme
Hermès annonce avoir inauguré vendredi à Riom (Puy-de-Dôme) sa 23e maroquinerie qui accueillera 250 artisans alors que la demande mondiale du groupe dans cette activité connaît une croissance soutenue.
La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros (3 milliards de francs). Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros.
Pour faire face à cette demande croissante, Hermès augmente sa capacité de production, à raison d'une nouvelle maroquinerie par an en moyenne depuis dix ans.
La maroquinerie de Riom vient compléter le pôle auvergnat du groupe qui comprend également la maroquinerie de Sayat, installée depuis plus de 20 ans, et une école Hermès des savoir-faire à Riom depuis 2022.
A Riom, le groupe de luxe a rénové sur 7000 m2, l'une des ailes de la Manufacture des tabacs, ancien site industriel inscrit au titre des monuments historiques depuis 2004 et situé en centre-ville, selon un communiqué.
Hermès a confié au cabinet Tracks-Architectes la réhabilitation de ces bâtiments.
Le projet "répond à la démarche écoresponsable de la maison qui vise à limiter l'artificialisation des surfaces, à choisir des entreprises partenaires locales et à sourcer et utiliser des matériaux durables pour la rénovation", selon le communiqué.
La manufacture emploie 250 artisans auxquels s'ajoute une trentaine de collaborateurs dans des fonctions d'encadrement, de ressources humaines ou de logistique.
Trois autres projets de manufactures sont en cours, à L'Isle-d'Espagnac (Charente), Loupes (Gironde) et Charleville-Mézières (Ardennes) où les recrutements et les formations sont en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Alinghi face à Britannia en demi-finale de la Louis Vuitton
Alinghi Red Bull Racing défiera Britannia, vainqueur du Round Robin, dès samedi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.
Le premier défi qui remportera cinq régates se qualifiera pour la finale des Challengers, où il affrontera Luna Rossa ou American Magic.
Le défi britannique, emmené par Sir Ben Ainslie, légendaire barreur de 47 ans aux quatre titres olympiques, a donc choisi d'affronter Alinghi au stade des demi-finales. Il a conclu la phase préliminaire avec six succès pour deux défaites, comme les Italiens de Luna Rossa qu'il a battus en barrage pour la 1re place.
Premier projet à avoir défié le Defender néo-zélandais en vue de la 37e Coupe de l'America, Britannia a bénéficié d'un statut privilégié en tant que "Challenger of Record". C'est avec lui que se sont faites les négociations ayant conduit à la rédaction du protocole officiel de cette compétition.
Britannia - qui bénéficie du soutien du géant anglais de la chimie Ineos, propriétaire notamment du FC Lausanne-Sport - a nettement dominé les deux matches disputés face à Alinghi durant le Round Robin. Les Britanniques se sont imposés pour 1'25 le 31 août, et pour 53 secondes le 7 septembre.
Ben Ainslie et ses coéquipiers avaient à chaque fois fait la différence avant même d'avoir franchi la ligne de départ, poussant le défi cher à Ernesto Bertarelli à la faute dans la zone de pré-départ. Alinghi ne pourra pas se permettre de répéter encore la même erreur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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