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Économie

Ministre condamné pour avoir dissimulé une partie de son patrimoine

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Deuxième depuis la droite, Alain Griset, en tant que ministre des PME, était rattaché au Ministère de l'Economie dirigé par Bruno Le Maire, à sa droite. (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Le ministre français délégué aux Petites et moyennes entreprises, Alain Griset, a démissionné mercredi après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir dissimulé une partie de son patrimoine.

"Alain Griset a donc remis sa démission en tant que membre du gouvernement" au président Emmanuel Macron et au premier ministre Jean Castex, selon un communiqué diffusé par le ministère de l'Economie dont il dépendait.

La justice reprochait au ministre déchu de ne pas avoir déclaré, entre autres, un plan d'épargne en actions de 171'000 euros, ou encore des "participations directes" dans plusieurs sociétés comme la Française des Jeux ou Natixis.

L'avocat du ministre, absent à l'audience, Me Patrick Maisonneuve, a annoncé qu'il allait faire appel de sa condamnation.

Le tribunal a été moins sévère que les réquisitions du parquet, qui réclamait contre le ministre de 10 à 12 mois d'emprisonnement avec sursis et une peine d'inéligibilité de trois ans sans sursis qui, avait-il précisé à l'audience, aurait entraîné "automatiquement l'interdiction d'exercer des fonctions publiques".

Réelle volonté de dissimulation

En prononçant son jugement, le tribunal a retenu que M. Griset "avait fait le choix de dissimuler une partie substantielle de son patrimoine" et relevé deux éléments aggravants: les fonds en cause étaient hébergés dans une banque française et il a "fait preuve d'une réelle volonté de dissimulation".

Au gouvernement français depuis juillet 2020, M. Griset a été le premier ministre en exercice à comparaître devant un tribunal correctionnel.

Il lui est reproché d'avoir intentionnellement caché à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) la détention d'un plan d'épargne en actions de 171'000 euros et des "participations directes" dans plusieurs sociétés comme la Française des Jeux ou Natixis.

Egalement en cause, une somme de 130'000 euros placés sur son plan d'épargne en actions et qui appartenait à la Confédération nationale de l'artisanat des métiers et des services (Cnams) du Nord, une organisation que M. Griset dirigeait depuis 1991.

Maladresse

Devant ses juges, M. Griset, 68 ans, un ancien artisan taxi du nord de la France, avait défendu sa probité en plaidant "une maladresse" et en rejetant toute "malhonnêteté".

"A aucun moment je n'ai voulu tricher, voler ou cacher quoi que ce soit. Quand on a la chance d'être ministre, on ne gâche pas cette chance en essayant de dissimuler quelque chose qui était si visible", avait-il dit. A la barre, il avait également rappelé ses origines modestes, son manque de diplômes. "Je suis bac -8".

En cas de condamnation, "je continuerai tant que le président (Emmanuel Macron) me fait confiance", avait-il alors affirmé.

Il a finalement démissionné.

Esprit de responsabilité

Le premier ministre Jean Castex a "pris acte de la démission d'Alain Griset". Il a "salué l'esprit de responsabilité qui a fondé cette décision".

"Le premier ministre tient à remercier Alain Griset pour le remarquable travail accompli au sein du collectif gouvernemental, en particulier au plus fort de la crise sanitaire", a indiqué Matignon.

Remplacé

Le jour même Emmanuel Macron a décidé de remplacer Alain Griset par Jean-Baptiste Lemoyne, déjà membre du gouvernement. "Sur la proposition du premier ministre, le président de la République a mis fin aux fonctions d'Alain Griset" et "a nommé" Jean-Baptiste Lemoyne, le ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, également en charge "des Petites et Moyennes Entreprises" auprès du ministre de l'Economie.

En déplacement à Vichy, Emmanuel Macron s'est dit "très triste" pour Alain Griset qui a fait un "travail excellent" et a "pris ses responsabilités" en démissionnant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le nouveau quartier Cour de Gare à Sion officiellement inauguré

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Le nouveau quartier Cour de Gare a été officiellement inauguré jeudi à Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le quartier Cour de Gare à Sion a été officiellement été inauguré jeudi après-midi. Se déclinant sur 16'000 m2, il compte près de 300 appartements, un hôtel, des bureaux et un parking collectifs.

Cour de Gare est un projet de réaménagement urbain situé entre la gare de Sion et le centre-ville. Ce nouveau quartier propose "une synergie entre espaces résidentiels, professionnels, commerciaux et culturels", indiquent jeudi les porteurs du projet dans un communiqué.

Ce projet a officiellement démarré en octobre 2021. Il aura fallu excaver 100'000 m3 de matériaux et évacuer 12'000 tonnes de gravats par le train pour qu'il devienne progressivement réalité.

Un hôtel de 122 chambres

Cour de Gare comprend 302 appartements - tous loués -, allant de studios à des 4,5 pièces. En parallèle, 10'372 m2 de bureaux modulables sont disponibles à la location, permettant aux entreprises de bénéficier d'espaces flexibles.

Ce projet inclut également 5759 m2 de surfaces commerciales, intégrant des commerces de proximité, plusieurs restaurants et diverses enseignes. Un hôtel de 122 chambres ainsi qu'une salle de concerts et de congrès de 600 places complètent ce nouveau quartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Assura renoue avec la croissance en 2024

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L'assureur maladie Assura est de retour dans les chiffres noirs. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'assureur vaudois Assura est revenu dans les chiffres noirs au cours de l'exercice 2024. Tant l'assurance de base que l'assurance complémentaire ont enregistré des résultats positifs.

Le résultat net du groupe Assura a atteint 72,2 millions l'an dernier, après une perte de de 110,7 millions lors de l'exercice précédent, indique jeudi dans un communiqué l'assureur sis à Pully, dans le canton de Vaud. Ce retour dans les chiffres noirs est à mettre sur le compte de la bonne performance enregistrée tant dans le domaine de l'assurance de base (26,4 millions) que dans celui des assurances complémentaires (94,3 millions).

Dans le même temps, les revenus de primes du groupe ont diminué à 3,5 milliards de francs, contre 3,6 milliards un an plus tôt. L'assurance de base y a contribué à hauteur de 3,1 milliards, contre 3,3 milliards il y a un an. Les prestations versées ont également diminué, passant de 2,8 milliards à 2,6 milliards.

Assura a décidé de faire bénéficier ses clients de ses bons résultats 2024 réalisés dans le domaine des assurances complémentaires. Une provision pour reversement de 5,4 millions a été constituée dans les comptes du groupe et la redistribution bénéficiera à plus de 100'000 clients.

Du changement au conseil d'administration

Réunies ce 22 mai, les assemblées générales des sociétés du groupe ont pris congé de Jeanine Pilloud qui n'avait pas sollicité le renouvellement de son mandat au conseil d'administration.

Par ailleurs, les assemblées générales ont nommé trois nouveaux administrateurs, à savoir Anna Maria D'Hulster et Patrizia Baur ainsi qu'Alexis Burckhardt. Dès lors, le conseil d'administration retrouve sa composition initiale de sept membres après une année de transition au cours de laquelle il rassemblait cinq administrateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Crédit hypothécaire: la Finma tance un certain laxisme des banques

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La Finma considère que les crédits hypothécaires figurent parmi les plus gros risques pour la place helvétique (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le gendarme helvétique de la finance dénonce une tendance des banques à observer dans leurs directives internes des critères d'octroi de crédits hypothécaires moins strictes que les recommandations légales, voire faire des entorses aux critères de solvabilité.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a également identifié des faiblesses dans les procédés d'évaluation des biens immobiliers, à l'instar des taux de capitalisations plus faibles pour la valorisation des immeubles de rendement.

Rappelant que les principes d'autorégulation constituent un standard minimal en matière de surveillance, la Finma perçoit un potentiel d'amélioration du cadre réglementaire pour un domaine qu'elle considère comme l'un des plus gros risques pour la place helvétique.

Pour s'inscrire dans une perspective durable, l'évaluation de la solvabilité des débiteurs devrait aussi tenir compte des potentielles fluctuations des taux d'intérêt.

Le constat repose les observations des pratiques de 27 établissements bancaires et 18 assureurs au cours de l'année dernière, précise un communiqué diffusé jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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