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Économie

Les sociétés suisses ont préféré l'étranger pour entrer en Bourse

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Les dirigeants du fabricant de chaussures suisse On devant la bourse de New York à l'occasion de l'entrée en Bourse de la société le 15 septembre 2021. (archives) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

Sur les treize entreprises suisses ayant franchi le pas de l'introduction en Bourse (IPO) en 2021, seules quatre ont opté pour une cotation à Zurich et une à Berne. L'année dernière, deux des trois nouveaux arrivés avaient jeté leur dévolu sur leur pays d'origine.

"Le monde économique et financier suisse peut se targuer d'une année fructueuse en matière d'IPO", explique Tobias Meyer d'EY Suisse, cité dans le dernier baromètre IPO du cabinet de conseil publié mardi.

Le volume d'émission généré par les treize entrées en Bourse d'entreprises suisses en 2021 équivaut à 3,7 milliards de francs, dix fois plus que l'année précédente. Sur les huit IPO réalisées à l'étranger, cinq l'ont été sur la plateforme technologique américaine Nasdaq.

Les cinq sociétés ayant opté pour une IPO en Suisse sont PolyPeptide (848 millions de francs), Montana Aerospace (506 millions), Medmix (ex-division de Sulzer, 315 millions), Skan Group (anciennement BV-Holding, 270 millions) et Kursaal Berne (15 millions). S'y ajoute VT5, la première société d'acquisition à vocation spécifique (Spac) qui vient d'annoncer avoir levé 198 millions de francs sur SIX.

Le fabricant de chaussures On en tête

"Il est certainement frappant de constater que certaines entreprises suisses du secteur des sciences de la vie se sont fait coter cette année à l'étranger, où le capital-risque est parfois plus disponible qu'en Suisse", observe M. Meyer. Ainsi, Sophia Genetics a généré 243 millions de dollars, VectivBio 147 millions, Molecular Partners 64 millions et NLS Pharmaceutics 23 millions.

Les plus gros volumes en revanche sont ceux du fabricant de chaussures On (858 millions de dollars) et de l'agrégateur de données sportives Sportradar (513 millions). "Au total, en 2021, la Suisse sera le cinquième pays où les entreprises nationales feront le plus d'IPO sur une place boursière étrangère", derrière la Chine, Israël, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Année de tous les records

A l'échelle du globe, 2388 nouvelles entrées en Bourse ont été recensées depuis le début de l'année, en hausse de près de deux tiers (+64%) par rapport à 2020, pour un volume d'émission totalisant 453 milliards de dollars (+67%), signale EY. La dynamique semble cependant s'essouffler à l'approche de la fin de l'année, seules 621 entreprises ayant franchi le pas au dernier trimestre, en progression de seulement 16% en rythme annuel.

Sur l'ensemble de l'année, la Chine - y compris Hong Kong - a une nouvelle fois enregistré le plus grand nombre d'opérations (593, +11%), alors qu'avec une activité plus que doublée à 485, l'Europe rafle la deuxième position aux Etats-Unis (416, +86%). En termes de volumes, le pays de l'oncle Sam s'est offert la première place avec 155,7 milliards de dollars, devant l'Empire du milieu (122,8 milliards) et l'Europe (81,1 milliards).

2022 s'annonce un bon cru

Dans son étude, EY relève que les entreprises du secteur technologique sont celles qui ont le plus suscité l'appétit des investisseurs, avec 611 IPO pour un total de 147 milliards de dollars. Le boom technologique a été dopé par la crise sanitaire: "la transformation digitale de l'économie a reçu un énorme coup de pouce grâce à cette pandémie", souligne Tobias Meyer.

Selon l'expert IPO d'EY Suisse, 2022 devrait être un nouveau bon millésime pour les nouvelles cotations, à la faveur notamment de la faiblesse persistante des taux et du niveau élevé de liquidités sur le marché, ainsi que de l'engouement des détenteurs de capitaux pour les scissions de groupes ou les fusions avec des Spacs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le nouveau quartier Cour de Gare à Sion officiellement inauguré

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Le nouveau quartier Cour de Gare a été officiellement inauguré jeudi à Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le quartier Cour de Gare à Sion a été officiellement été inauguré jeudi après-midi. Se déclinant sur 16'000 m2, il compte près de 300 appartements, un hôtel, des bureaux et un parking collectifs.

Cour de Gare est un projet de réaménagement urbain situé entre la gare de Sion et le centre-ville. Ce nouveau quartier propose "une synergie entre espaces résidentiels, professionnels, commerciaux et culturels", indiquent jeudi les porteurs du projet dans un communiqué.

Ce projet a officiellement démarré en octobre 2021. Il aura fallu excaver 100'000 m3 de matériaux et évacuer 12'000 tonnes de gravats par le train pour qu'il devienne progressivement réalité.

Un hôtel de 122 chambres

Cour de Gare comprend 302 appartements - tous loués -, allant de studios à des 4,5 pièces. En parallèle, 10'372 m2 de bureaux modulables sont disponibles à la location, permettant aux entreprises de bénéficier d'espaces flexibles.

Ce projet inclut également 5759 m2 de surfaces commerciales, intégrant des commerces de proximité, plusieurs restaurants et diverses enseignes. Un hôtel de 122 chambres ainsi qu'une salle de concerts et de congrès de 600 places complètent ce nouveau quartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Assura renoue avec la croissance en 2024

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L'assureur maladie Assura est de retour dans les chiffres noirs. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'assureur vaudois Assura est revenu dans les chiffres noirs au cours de l'exercice 2024. Tant l'assurance de base que l'assurance complémentaire ont enregistré des résultats positifs.

Le résultat net du groupe Assura a atteint 72,2 millions l'an dernier, après une perte de de 110,7 millions lors de l'exercice précédent, indique jeudi dans un communiqué l'assureur sis à Pully, dans le canton de Vaud. Ce retour dans les chiffres noirs est à mettre sur le compte de la bonne performance enregistrée tant dans le domaine de l'assurance de base (26,4 millions) que dans celui des assurances complémentaires (94,3 millions).

Dans le même temps, les revenus de primes du groupe ont diminué à 3,5 milliards de francs, contre 3,6 milliards un an plus tôt. L'assurance de base y a contribué à hauteur de 3,1 milliards, contre 3,3 milliards il y a un an. Les prestations versées ont également diminué, passant de 2,8 milliards à 2,6 milliards.

Assura a décidé de faire bénéficier ses clients de ses bons résultats 2024 réalisés dans le domaine des assurances complémentaires. Une provision pour reversement de 5,4 millions a été constituée dans les comptes du groupe et la redistribution bénéficiera à plus de 100'000 clients.

Du changement au conseil d'administration

Réunies ce 22 mai, les assemblées générales des sociétés du groupe ont pris congé de Jeanine Pilloud qui n'avait pas sollicité le renouvellement de son mandat au conseil d'administration.

Par ailleurs, les assemblées générales ont nommé trois nouveaux administrateurs, à savoir Anna Maria D'Hulster et Patrizia Baur ainsi qu'Alexis Burckhardt. Dès lors, le conseil d'administration retrouve sa composition initiale de sept membres après une année de transition au cours de laquelle il rassemblait cinq administrateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Crédit hypothécaire: la Finma tance un certain laxisme des banques

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La Finma considère que les crédits hypothécaires figurent parmi les plus gros risques pour la place helvétique (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le gendarme helvétique de la finance dénonce une tendance des banques à observer dans leurs directives internes des critères d'octroi de crédits hypothécaires moins strictes que les recommandations légales, voire faire des entorses aux critères de solvabilité.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a également identifié des faiblesses dans les procédés d'évaluation des biens immobiliers, à l'instar des taux de capitalisations plus faibles pour la valorisation des immeubles de rendement.

Rappelant que les principes d'autorégulation constituent un standard minimal en matière de surveillance, la Finma perçoit un potentiel d'amélioration du cadre réglementaire pour un domaine qu'elle considère comme l'un des plus gros risques pour la place helvétique.

Pour s'inscrire dans une perspective durable, l'évaluation de la solvabilité des débiteurs devrait aussi tenir compte des potentielles fluctuations des taux d'intérêt.

Le constat repose les observations des pratiques de 27 établissements bancaires et 18 assureurs au cours de l'année dernière, précise un communiqué diffusé jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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