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Allemagne: Russe condamné à perpétuité pour un meurtre sur ordre présumé de Moscou

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L'ancienne chancelière Angela Merkel avait veillé à ne pas rompre le dialogue avec Moscou, partenaire économique important. Les premières déclarations de son successeur Olaf Scholz sont ainsi particulièrement scrutées. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER / POOL)

Un Russe a été condamné mercredi à Berlin à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d'un opposant tchétchène sur ordre présumé de Moscou. Cela dans un contexte de tensions diplomatiques entre l'Allemagne et la Russie.

Les autorités russes ont ainsi estimé que ce verdict, qu'elles considèrent comme "une décision politique", risque d'accroître les tensions diplomatiques avec l'Allemagne. Dans la foulée de la condamnation, Berlin a décidé d'expulser deux diplomates russes, ce qu'elle a déjà fait par le passé dans cette affaire..

La Cour de Berlin, qui jugeait le Russe depuis octobre 2020, a reconnu cet homme, désigné sous le nom de Vadim Krasikov, coupable d'avoir tué par balles un Géorgien issu de la minorité tchétchène dans un parc de Berlin, le 23 août 2019. Les juges l'ont également privé de la possibilité de demander une libération conditionnelle au bout de 15 ans.

Le Géorgien Tornike Kavtarachvili, 40 ans, avait été abattu de trois balles, en pleine journée, au coeur de la capitale allemande, une affaire qui a empoisonné les relations déjà tendues entre l'Allemagne et la Russie.

Main de Moscou clairement identifiée

Moscou a toujours nié toute implication, mais la justice allemande a clairement désigné les autorités russes. "L'accusé a été commandant d'une unité spéciale des services secrets russes FSB", a affirmé le procureur Lars Malkies lors de son réquisitoire le 7 décembre.

"Il a liquidé un opposant politique par représailles", a-t-il ajouté, évoquant "un attentat à l'évidence préparé de longue date" et exécuté "de sang froid".

Ancien dirigeant séparatiste tchétchène

Ancien dirigeant séparatiste tchétchène, le Géorgien avait combattu contre les forces russes entre 2000 et 2004. Il vivait depuis 2016 avec sa famille en Allemagne où il avait demandé l'asile.

Les faits se sont déroulés à l'heure du déjeuner : le meurtrier, se déplaçant à vélo, s'était approché par derrière de sa victime et avait tiré deux fois avec un silencieux, avant de l'achever par une balle à bout portant dans la tête, selon le procureur. Il avait été interpellé peu après les faits près des lieux du forfait, un prolongement du grand parc de Tiergarten.

Durant tout son procès, l'accusé a réfuté l'identité que lui prête le Parquet, disant ne "connaître personne" répondant au nom de Krasikov. Par la voix de son avocat Robert Unger, il a affirmé s'appeler Vadim Sokolov, 50 ans, "russe, célibataire et ingénieur en construction".

Tatouages révélateurs

Durant le procès, plusieurs indices sont venus renforcer la conviction du parquet sur l'identité de l'accusé, comme une photo privée de Krasikov avec deux tatouages identiques à ceux du suspect.

Si le Kremlin a toujours farouchement nié être derrière cet assassinat, le président Vladimir Poutine avait qualifié la victime de "combattant très cruel et sanguinaire". Il a assuré avoir demandé son extradition, ce que Berlin a démenti.

Kremlin fidèle à sa ligne

Fin 2019, l'Allemagne a expulsé deux diplomates russes pour protester contre leur manque de coopération, mesure à laquelle Moscou a répliqué en renvoyant à son tour deux diplomates allemands.

Ce meurtre, l'empoisonnement de l'opposant au Kremlin Alexei Navalny, soigné à l'été 2020 dans la capitale allemande avant son emprisonnement en Russie, tout comme celui de l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni en 2018, ont fait peser de lourdes suspicions sur le rôle des services de sécurité russes dans des opérations violentes.

Mais l'implication de Moscou n'a jusqu'ici jamais été prouvée dans ces dossiers et le Kremlin a toujours systématiquement nié la moindre responsabilité.

Déclarations de Scholz scrutées

Ces affaires se sont ajoutées à une série de tensions diplomatiques entre Berlin et Moscou, depuis la cyberattaque du Bundestag en 2015 attribuée à la Russie. Pragmatique, l'ancienne chancelière Angela Merkel avait toutefois veillé à ne pas rompre le dialogue avec Moscou, partenaire économique important.

Les premières déclarations de son successeur Olaf Scholz sont ainsi particulièrement scrutées. Depuis son arrivée à la chancellerie, la semaine dernière, le dirigeant social-démocrate a averti que Moscou s'exposait à des "conséquences" en cas d'escalade en Ukraine.

Sa ministre des Affaires étrangères écologiste, Annalena Baerbock, a précisé les menaces en affirmant que le nouveau gazoduc germano-russe controversé Nord Stream 2 ne serait pas autorisé à fonctionner si les tensions avec Kiev s'aggravent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Etape cruciale avant l'approbation de l'accord anti-pandémies mardi

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Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus aurait préféré une approbation par consensus de l'accord contre les pandémies en commission. (© KEYSTONE/EPA/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape cruciale à Genève pour approuver mardi l'accord pour mieux préparer le monde contre les pandémies. Lundi soir, l'arrangement a été validé en commission après un vote.

Le projet de résolution à l'Assemblée mondiale de la santé a été approuvé par 124 voix, contre aucune opposition et 11 abstentions. Deux tiers des suffrages étaient requis. Avant même le résultat, les délégations ont applaudi pendant de longues secondes et se sont levées. Certains hauts responsables de l'OMS étaient en pleurs.

Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaitait un consensus. Il aura même appelé dans l'après-midi le Premier ministre slovaque Robert Fico pour le convaincre de renoncer à demander un vote.

Sur les réseaux sociaux, le dirigeant slovaque, proche du président américain Donald Trump, s'est dit "surpris" par une approche qu'il considère comme n'étant pas démocratique. Il avait annoncé que son pays voterait non, embrassant des arguments conspirationnistes. Finalement, il a été désavoué par son représentant, qui a demandé un vote, mais ne s'est pas prononcé contre le texte.

Après cette étape, le feu vert en plénière mardi matin ne devrait, sauf surprise, constituer qu'une formalité. Mais tout n'est pas réglé. Les membres vont lancer un groupe de travail pour établir une annexe sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).

Selon le directeur général de l'OMS, cette discussion pourrait prendre un an. Il faudra plutôt un an et demi à deux ans, estiment une source diplomatique européenne et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Ensuite seulement, l'accord pourra être signé. Il entrera en vigueur un mois après avoir atteint 60 ratifications des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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OMS: le numéro deux sortant pressenti pour la présidence irlandaise

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Le directeur adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan a reçu un vibrant hommage des Etats membres (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Il aura été le visage remarqué de la lutte contre la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Loué pour son empathie et pour ses discours de clarté, le numéro deux de l'instance Michael Ryan est pressenti pour être candidat à la présidence irlandaise.

Sur le front des urgences sanitaires mondiales depuis de nombreuses années, au premier plan puis comme chef, cet Irlandais de 60 ans à la silhouette bonhomme ne fait pas partie des sept directeurs qui vont rester. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait dévoilé mercredi cette liste, avec 50% de hauts responsables en moins en raison des effets du retrait prévu des Etats-Unis.

"La seule raison pour laquelle il s'en va est qu'il dit qu'il est fatigué", a affirmé lundi soir l'Ethiopien devant les Etats membres à l'Assemblée mondiale de la santé. "Je l'ai vu" sur lui et "je l'ai accepté", a-t-il ajouté, provoquant une ovation debout pour son "soldat" de la santé.

Les deux hommes ont constitué un binôme depuis plusieurs années. A tel point que M. Tedros n'a pas hésité à en faire son numéro deux en plus de la direction du programme d'urgences de l'OMS.

Au plus fort de la pandémie, M. Ryan avait comme toujours su parler à des populations harassées par des mois de restrictions. "Nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué", avait-il affirmé, leur demandant encore des efforts et admettant alors n'avoir pu voir ses enfants depuis près d'un an en raison du coronavirus.

Pas un homme de parti

Défendant toujours les travailleurs de santé en première ligne, il se sera également battu pour faire prévaloir la science sur les relais conspirationnistes. Parfois en tapant du poing sur la table, tant il était frustré par cette situation.

De même, il ne cachait récemment pas sa colère sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, disant que la communauté internationale était "complice" si elle ne mettait pas un terme aux souffrances des Palestiniens.

Interrogé il y a quelques semaines par Keystone-ATS sur la possibilité qu'il devienne un jour ministre de la santé dans son pays, il avait répondu ne pas être un politique. Et qu'il fallait être un homme de parti pour accéder au gouvernement irlandais.

Il semblerait que les formations politiques aient un autre plan pour lui. Selon les médias irlandais, le parti travailliste souhaiterait en faire le candidat de toute la gauche à la présidence irlandaise, malgré son manque d'expérience politique.

"Il s'est vu offrir un poste qui est bon pour un retraité, mais avec beaucoup de sagesse", a plaisanté lundi M. Tedros. Ce qui a fait rire, comme souvent, celui qui est encore pour quelques semaines son numéro deux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Indonésie: nouvelle éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki

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Le volcan était déjà entré en éruption à plusieurs reprises en novembre (Archives). (© KEYSTONE/AP)

Un volcan dans l'est de l'Indonésie est entré en éruption à deux reprises lundi provoquant un nuage de cendres d'un kilomètre de hauteur. Les autorités ont relevé le niveau d'alerte à son maximum.

Le mont Lewotobi Laki-Laki sur l'île touristique de Flores est entré en éruption à 00h08 lundi (18h08 en Suisse), projetant d'épaisses cendres à 1,2 kilomètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie locale dans un communiqué. Elle a été suivie d'une autre éruption à 09h36, selon la même source.

Les autorités avaient déjà relevé dimanche soir le niveau d'alerte à son maximum pour ce volcan à deux pics de 1584 mètres de haut. "Les résultats des analyses visuelles et instrumentales ont montré que les activités de Lewotobi Laki-Laki sont encore élevées", a déclaré dimanche Muhammad Wafid, directeur de l'agence géologique indonésienne, dans un communiqué, mettant en garde contre le risque potentiel d'une "éruption encore plus grande".

Dimanche, une série d'éruptions a projeté des cendres jusqu'à six kilomètres d'altitude au-dessus du sommet du Laki-Laki, selon l'agence. Le directeur de l'agence géologique a également demandé aux résidents de porter des masques afin de se protéger des cendres volcaniques et aux touristes de ne pas s'approcher à moins de six kilomètres du cratère.

Il a également mis en garde contre le risque de coulées de boue ou de débris en cas de fortes pluies, en particulier pour les communautés situées autour des rivières qui prennent leur source au sommet du volcan. Lewotobi Laki-Laki était déjà entré en éruption à plusieurs reprises en novembre, tuant neuf personnes, annulant des dizaines de vols internationaux vers Bali et entraînant l'évacuation de milliers de personnes.

Le Laki-Laki, qui signifie "homme" en indonésien, est jumelé avec un volcan plus calme et dont le nom indonésien signifie "femme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Lituanie saisit la CIJ contre le Bélarus pour trafic de migrants

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Une patrouille lituanienne sur une route près de la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie mise en place en raison de l'afflux de migrants (archives). (© KEYSTONE/AP/MINDAUGAS KULBIS)

La Lituanie a annoncé lundi avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) d'une plainte contre le Bélarus pour l'organisation de la "contrebande de migrants à grande échelle".

Le gouvernement lituanien cherche "à tenir le régime bélarusse responsable de l'organisation de la contrebande de migrants à grande échelle vers la Lituanie", depuis 2021, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère s'est référé à un protocole de l'ONU contre le trafic de migrants, affirmant qu'il existait des preuves "confirmant l'implication directe du régime bélarusse dans l'organisation des flux de migrants".

La Lituanie, la Lettonie et la Pologne enregistrent un afflux important de migrants depuis 2021, date à partir de laquelle le Bélarus a assoupli ses règles d'obtention de visa et d'entrée pour les ressortissants des pays d'Afrique et du Moyen-Orient.

Des milliers de personnes ont tenté depuis de passer irrégulièrement vers l'Union européenne via ces trois pays, tous membres de l'Otan et de l'UE.

"Attaque hybride"

Bruxelles et les responsables des trois pays ont qualifié les opérations bélarusses d'"attaque hybride" dirigée contre l'Union européenne, lancée en réponse aux sanctions européennes imposées à Minsk, à la suite de la répression brutale de l'opposition bélarusse après l'élection présidentielle contestée de 2020.

Les trois pays ont érigé des barrières à leurs frontières avec le Bélarus pour endiguer l'afflux de migrants.

Dans sa plainte, la Lituanie réclame des compensations, notamment pour la construction de sa barrière frontalière, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Varsovie, Vilnius et Riga ont adopté la politique dite de refoulements de migrants, en dépit des objections des groupes de défense des droits de l'Homme.

Les médias et les associations d'aide aux migrants ont souvent évoqué des cas de migrants bloqués dans des forêts pendant des semaines, avec d'un côté les gardes-frontières des trois pays les empêchant d'entrée et, de l'autre, les officiers bélarusses les empêchant de revenir au Bélarus.

Des dizaines de décès de migrants ont depuis été signalés par les associations, principalement en Pologne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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