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Économie

Vers trois hausses des taux prévues en 2022 aux Etats-Unis

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La décision de la Banque centrale américaine ouvre la voie à trois augmentations des taux directeurs (Photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/Mark Lennihan)

La Banque centrale américaine table sur une inflation plus forte que prévu en 2021 et 2022. Pour l'endiguer, elle a annoncé mercredi cesser plus tôt qu'anticipé ses mesures de soutien à l'économie, ouvrant la voie à trois relèvements de ses taux directeurs en 2022.

L'inflation aux Etats-Unis devrait être de 5,3% en 2021 et 2,6% en 2022, a indiqué la Banque centrale (Fed) à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Elle ne prévoyait en septembre que 4,2% et 2,2%.

Pour contrer cette escalade, la puissante institution envisage de cesser ses achats d'actifs dès mars, avec trois mois d'avance sur le calendrier initial; elle pourra alors relever ses taux directeurs, et ses responsables sont désormais unanimes pour lancer le mouvement en 2022, la majorité anticipant même de les relever à trois reprises.

La hausse généralisée des prix à la consommation, qui s'avère plus tenace que prévu, pénalise durement les ménages aux Etats-Unis.

Outil efficace

Le président Joe Biden a promis d'inverser la tendance. Mais ses marges de manoeuvre sont limitées. La hausse des taux d'intérêt, qui ralentit la demande en augmentant les coûts d'emprunt, est l'outil le plus efficace pour tempérer la poussée inflationniste.

Aussi la Réserve fédérale (Fed) a-t-elle décidé de passer à la vitesse supérieure en avançant de quelques mois la fin de la réduction d'achats d'actifs ("tapering"), condition préalable à la hausse des taux, a-t-elle annoncé mercredi à l'issue de la réunion de deux jours de son comité monétaire, le FOMC.

Cette diminution du soutien monétaire s'achèvera en mars et non en juin, comme prévu initialement. L'institution s'est dite "prête à ajuster le rythme de rachat (d'actifs) si des changements dans les perspectives économiques le justifiaient", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Première depuis 1982

Une majorité des membres du FOMC anticipe désormais jusqu'à trois hausses des taux en 2022.

L'institution, qui avait porté secours à l'économie en un temps record au printemps 2020, prend désormais acte qu'il y a urgence à agir alors que l'inflation a atteint 6,8% en novembre en glissement annuel. Du jamais vu depuis juin 1982. C'est aussi très supérieur à sa cible de l'ordre de 2% considérée comme saine pour l'économie.

La Fed souligne néanmoins qu'elle maintiendra ses taux bas tant que le marché de l'emploi ne progresse pas davantage.

Pour l'heure, elle projette un taux de chômage de 4,3% cette année avant 3,5% en 2022, soit le niveau de février 2020 juste avant la propagation de la pandémie aux Etats-Unis.

Son président Jerome Powell, en place depuis peu, est très attendu sur sa vision du marché de l'emploi et sur les perspectives de croissance. Une remontée brutale des taux d'intérêt pourrait compromettre la croissance déjà ralentie par les variants du Covid-19.

Pas immédiat

De plus, si la hausse du taux directeur est un outil efficace pour faire reculer l'inflation, son effet n'est pas immédiat. Généralement, l'impact est tangible 6 à 12 mois plus tard.

"La raison principale est que le taux d'intérêt directeur met un certain temps à se refléter dans les taux d'emprunt à court terme et à moyen terme", explique Gregory Daco, chef économiste chez Oxford Economics. Il faut donc patienter avant que la consommation et les investissements ne ralentissent et tempèrent, in fine, l'inflation.

Et la question est de savoir dans quelle proportion les taux d'intérêt, actuellement compris dans la fourchette de 0% à 0,25%, seront relevés. Selon les nouvelles projections de la Fed, la croissance 2021 s'élévera à 5,5% contre 5,9% projetés en septembre.

Trop d'argent dans l'économie ?

Lors de sa conférence de presse mercredi soir, Jerome Powell devrait insister sur la nécessité de faire preuve d'adaptabilité compte tenu des nombreuses incertitudes. La propagation rapide du variant Omicron, qui a poussé certains pays à réimposer des restrictions, complique ainsi encore sa tâche.

Sans compter la pression politique ambiante. Joe Biden, qui n'a plus la cote dans l'opinion, est accusé par l'opposition républicaine et jusque dans son camp démocrate, d'alimenter l'inflation en injectant trop de liquidités dans l'économie.

En mars dernier, il avait promulgué un plan d'urgence de 1900 milliards de dollars après plus de 3600 milliards injectés en 2020.

Mi-novembre, il a signé un plan d'infrastructures de 1200 milliards. Il pousse désormais pour un plan de réformes sociales et environnementales de quelque 1800 milliards.

C'est trop, disent les républicains. Ces derniers plans s'étalent sur une décennie, se défend l'administration Biden, qui les qualifie même d'anti-inflationnistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note

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Moody's a relevé vendredi la note de l'Italie, de stable à positive. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.

Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".

L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".

Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.

L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.

Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).

Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".

C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.

Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.

Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.

Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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