Économie
La BCE ne doit pas "surréagir" aux effets sur l'inflation
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a estimé mardi que la BCE ne devait pas resserrer trop tôt la politique monétaire en zone euro et devait se garder de "surréagir" aux évolutions de l'inflation causées par des effets transitoires.
"Le principal défi est de s'assurer que nous ne surréagissons aux chocs d'offre transitoires" liés à la pandémie de Covid-19 et qui n'ont "aucune incidence sur le moyen terme", a déclaré la Française à Francfort en ouverture d'un colloque annuel de l'institut.
Appelant à "prendre du recul" sur la poussée d'inflation constatée actuellement en zone euro, Mme Lagarde a estimé qu'il y avait encore besoin d'une politique monétaire accommodante pour sortir de la pandémie en toute sécurité et "ramener durablement l'inflation à 2%".
Ce taux de 2% d'inflation sur le moyen terme est l'objectif que s'est fixé la BCE.
L'institution a déployé depuis le début de la pandémie des mesures exceptionnelles de soutien à l'économie faites de taux d'intérêt maintenus à leur plus bas historique et de rachats massifs de dette sur le marché à hauteur actuellement d'environ 100 milliards d'euros par mois. Ces rachats se font via le disposition d'assouplissement quantitatif (QE) lancé en 2015 et le programme d'urgence "PEPP" activé en mars 2020.
La BCE, à l'instar des plus grosses banques centrales comme la Fed et la Banque d'Angleterre, juge que la hausse de l'inflation est temporaire, car reposant sur des "effets de base" liés à la reprise de l'activité et de levée progressive des restrictions sanitaires.
"Le faible taux d'inflation l'année dernière et le taux d'inflation élevé cette année égalent, en moyenne, le taux d'inflation observé en 2019 avant la pandémie", a fait remarquer Mme Lagarde.
D'autre part des "déséquilibres entre la demande et l'offre" dans certains secteurs poussent les prix à la hausse, et ce au moment où des perturbations durables dans les chaînes d'approvisionnements au niveau mondial ont rencontré une forte reprise de la demande de biens.
Mme Lagarde a parlé à ce sujet d'une "reprise atypique".
"Une fois passés ces effets induits par la pandémie, nous prévoyons une baisse de l'inflation" qui devrait dès lors ne converger que "lentement vers 2%", selon Mme Lagarde.
La Française a mis en exergue les nombreuses inconnues qui rendent difficiles les projections à long terme.
L'inflation dans les années à venir pourrait être influencée par plusieurs facteurs, en particulier la façon dont les ménages vont gérer leur "important stock d'épargne" accumulé pendant la pandémie.
De même, le choc sur les chaînes d'approvisionnement et l'accélération du virage numérique dans le sillage de la pandémie pourraient influer sur les salaires et les prix.
Quant aux effets de la "transition verte", ils sont susceptibles de rendre "plus complexe la répercussion des prix de l'énergie sur les prix à la consommation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude
La banque en ligne britannique Revolut a interpellé jeudi Meta pour lui demander de rembourser les victimes de fraude, plutôt que de simplement partager ses données, comme le géant américain s'est engagé à le faire avec certaines banques.
Revolut "appelle Meta à s'engager à contribuer au remboursement des victimes de fraude, considérant que son partenariat autour du partage de données récemment annoncé avec les banques et institutions financières britanniques est loin de répondre aux besoins de la lutte contre la fraude à l'échelle mondiale", indique la banque dans un communiqué.
La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé mercredi dans un communiqué un partenariat avec deux banques britanniques NatWest et Metro Bank "pour aider à protéger les gens contre la fraude (...) grâce aux données partagées".
Ce ne sont, selon le responsable de la lutte contre la criminalité financière chez Revolut, Woody Malouf, que "de tout petits pas, alors que l'industrie a besoin de véritables avancées".
Il regrette que "les réseaux sociaux ne partagent jamais (la) responsabilité" du remboursement des victimes et n'ont donc aucune incitation à lutter contre le phénomène.
Selon un rapport de Revolut sur la criminalité financière "les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%).
Facebook est à lui seul l'origine de plus de 39% des volumes de fraude dans le monde, et 28% en France, selon cette étude.
"Nous saluons les mesures du gouvernement français" pour lutter contre la fraude, "comme la loi Naegelen, mais Meta et les autres plateformes doivent aussi s'engager à soutenir les victimes, comme le font les institutions financières", a ajouté M. Malouf.
Une loi portée par le député français Christophe Naegelen (Liot, Liberté, Indépendants, outre-mer, territoires, centristes), promulguée en juillet 2020, encadre le démarchage téléphonique et lutte contre les appels frauduleux.
La fintech Revolut compte 45 millions de clients dont le monde, dont plus de 3,5 millions en France.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Conseil d'Etat approuve le plan directeur communal de Vevey (VD)
Le Conseil d'Etat vaudois a approuvé jeudi le plan directeur communal de Vevey. Cette planification vise à orienter la stratégie d'aménagement du territoire communal pour les 15 à 25 prochaines années conformément à la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions.
Selon cette loi, un plan directeur communal (PDCom) est obligatoire pour les communes se trouvant dans un périmètre compact d’agglomération, rappelle le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires. La planification de Vevey définit un programme de 26 objectifs, se déclinant en 110 mesures spécifiques, dans les domaines suivants: tissus urbains et programmation, mobilité, espaces publics, énergie, biodiversités et risques environnementaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
BLS achève les travaux d’assainissement du tunnel du Lötschberg
Les travaux d’assainissement de la voie ferrée dans le tunnel de faîte du Lötschberg seront terminés à la fin de la semaine. Ils ont duré six ans et ont coûté au total 180 millions de francs. Les restrictions de circulation des trains disparaitront dès samedi.
Au cours des six dernières années, l’ancienne voie ferrée en gravier dans le tunnel entre Kandersteg (BE) et Goppenstein (VS) a été remplacée par une voie ferrée moderne en béton, a indiqué jeudi la compagnie BLS.
Dès samedi, le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire. "En cas de forte affluence, jusqu’à six trains navettes-autos par heure et par direction peuvent emprunter le tunnel. De plus, après le changement d’horaire en décembre, les trains RegioExpress s’arrêteront à nouveau à toutes les stations de la rampe sud du Lötschberg", a ajouté BLS.
La nouvelle voie ferrée en béton présente divers avantages: la conduite dans le tunnel est plus calme et la durée de vie est plus longue et nécessite moins d’entretien. Le tunnel peut désormais être emprunté en continu sur les deux voies par des trains de marchandises avec des semi-remorques de quatre mètres de haut (couloir de quatre mètres).
Dans la partie nord du tunnel, des dommages ont été constatés sur la voie ferrée en béton sur une longueur d’environ 50 mètres. Dans cette section du tunnel, de l’eau contenant des sulfates se répand sur la voie ferrée, ce qui provoque ponctuellement des fissures superficielles et un effritement du béton. BLS a précisé définir "actuellement la procédure à suivre pour réparer ces dommages".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'inflation ralentit encore la cadence en septembre
La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.
Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.
Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.
Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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