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"Je n'ai jamais été le président des riches", clame Macron sur TF1

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Emmanuel Macron s'est exprimé sur TF1 sans que son temps d'antenne soit compté dans le cadre de la campagne électorale, Ce qui fait hurler les autres candidats. Mais le président ne s'est encore pas déclaré à sa propre succession. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Emmanuel Macron a vigoureusement rejeté l'image de "président des riches" qui lui colle à la peau, affirmant être au contraire un président qui "protège" et "unifie", au cours d'un entretien fleuve mercredi avec deux journalistes de TF1 et LCI, dont Darius Rochebin.

Cette émission intitulée "Où va la France?", enregistrée dimanche dans la salle des fêtes de l'Elysée, a déchaîné adversaires et partisans du chef de l'Etat à moins de quatre mois de la présidentielle. L'opposition a dénoncé une atteinte à l'"équité" du temps de parole tandis que la majorité défendait le droit du président à s'expliquer face aux Français.

Elle visait à permettre au président, qui ne s'est à ce stade pas déclaré candidat à un second mandat, de s'exprimer "sur la manière dont il a vécu un quinquennat" secoué par les crises. Comme celle du Covid-19 qui démontre, selon lui, que "notre époque est marquée par le retour du tragique de l'Histoire".

"Je pense que cette période nous a tous changés!", affirme Emmanuel Macron. "J'ai appris et sans doute que je suis plus sensible à certaines choses que je ne l'étais avant", reconnaît-il.

Il demande donc "le droit de ne pas être la caricature dans laquelle on veut (l') enfermer", comme celles de président déconnecté de la vraie vie des Français ou de président des riches. "Je n'ai jamais été ça! (...) Mes valeurs ne sont pas celles d'un président des riches", insiste-t-il.

"Pas la loi de la jungle"

Le chef de l'Etat, élu en 2017 avec la promesse de dépasser le clivage droite-gauche, explique que son projet était bâti sur "le triptyque libérer/protéger/ unifier". "Je ne crois pas dans la sauvagerie, je ne suis pas pour la loi de la jungle! Je suis pour la responsabilité, le mérite, mais également l'entraide et la solidarité lorsque les coups durs sont là", détaille-t-il.

Emmanuel Macron justifie ainsi le "quoi qu'il en coûte" mis en place en 2020 après l'explosion de la pandémie. Cette politique a été possible "parce que nous avions une crédibilité, une solidité liées aux réformes du marché du travail, à l'attractivité rebâtie".

Longuement interrogé sur la situation sanitaire par les journalistes Audrey Crespo-Mara de TF1 et Darius Rochebin de LCI, le chef de l'Etat répète que la priorité reste plus que jamais de "vacciner, vacciner, vacciner" pour faire face à la 5e vague et à la montée du variant Omicron.

"Il est vraisemblable que nous allons aller vers des rappels réguliers", a-t-il dit. Pour lui, la vaccination des enfants est "souhaitable" mais doit rester sans obligation car la démarche relève du "choix des parents".

"Propagande électorale"

Après l'annonce de l'émission, plusieurs prétendants à l'Elysée ont fait appel à l'arbitre, en saisissant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

"A l'évidence, cette émission ne s'inscrit pas dans l'exercice de la charge de président de la République mais bien dans le cadre de l'élection présidentielle à venir", a ainsi attaqué Valérie Pécresse.

La candidate Les Républicains à la présidentielle a été rejointe par l'insoumis Jean-Luc Mélenchon et l'écologiste Yannick Jadot, qui a annoncé saisir le CSA, au nom de l'"équité".

"Si le CSA voulait être objectif, il décompterait les deux heures de ce (mercredi) soir qui sont des heures de propagande électorale", a fustigé le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour sur RTL.

"Pour la dernière prestation télévisuelle qu'il (Emmanuel Macron) a faite, on a séparé dans ses propos le temps de parole strictement régalien, quand il a parlé de la pandémie, de la vaccination", a expliqué à l'AFP le président du CSA Roch-Olivier Maistre.

A l'inverse, "quand il est rentré plus dans le débat politique national, on l'a comptabilisé. Mercredi soir, on fera pareil", a assuré le patron du CSA.

Par conséquent, selon M. Thuillier, "il n'est pas tout à fait exact de dire que l'émission ne va pas être comptabilisée en termes de temps de parole".

A quatre mois du premier tour, Emmanuel Macron devrait de nouveau prendre la parole vendredi en étant interrogé par des enfants de 8 à 11 ans pour l'émission "Ils refont la France" sur RTL, selon Le Point.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

JO 2026: la NHL "prudemment optimiste" sur la patinoire de Milan

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La construction de l'Arena Santa Giulia, ici photographiée le 24 octobre dernier, a pris plus de temps que prévu. (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La NHL s'est dite "prudemment optimiste" concernant les travaux de la patinoire des JO 2026 à Milan. La ligue nord-américaine a rappelé qu'elle pouvait encore retirer ses joueurs du tournoi olympique.

"J'ai reçu des informations positives sur ce que (les organisateurs des JO) vont faire, sur ce que sera la prochaine étape, à quoi cela rassemblera, comment toutes les parties agissent", a déclaré lundi Bill Daly, le no 2 de la NHL à l'issue d'un conseil d'administration. "Toutes les informations que je reçois sont plus positives que négatives."

"Les bâtiments sont supposés être prêts (en configuration olympique) d'ici au 2 février, nous avons encore le temps, mais les dernières informations, et j'étais à la table de cette réunion, sont positives", a insisté M. Daly.

Inauguration prévue le 9 janvier

A moins de deux mois du coup d'envoi des JO 2026, l'Arena Santa Giulia, une salle omnisport construite par un promoteur privé à Milan, est toujours en travaux.

Cette salle en configuration patinoire, d'une capacité de 15.000 places, devait être initialement livrée en décembre. Mais les travaux ont pris du retard et sa livraison aura lieu "en janvier", a assuré la semaine dernière le promoteur à l'AFP.

Le comité d'organisation des JO 2026 a confirmé de son côté que la patinoire sera inaugurée le 9 janvier avec le premier des sept matches du Championnat d'Italie et de la Coupe d'Italie, jusqu'au 11 janvier, qui serviront de "test-events".

"Nous allons dans la bonne direction et nous aurons un merveilleux cadre pour le hockey sur glace", a déclaré à l'AFP samedi le patron des JO 2026, Andrea Varnier.

Aucun plan B

M. Daly a confirmé qu'il n'existait pas de plan B pour accueillir les phases finales des tournois féminin et masculin, les matches de poules se déroulant dans une patinoire provisoire construite dans le palais des congrès et expositions de Rho, près de Milan.

S'il s'est voulu rassurant, le dirigeant de la ligue nord-américaine a continué à souffler le chaud et le froid sur ce tournoi qui doit voir les stars de la NHL faire leur retour aux JO pour la première fois depuis 2014.

"Si la glace est injouable, elle est injouable (...) C'est quelque chose qu'on saura en avance et cela deviendra un autre problème", a-t-il insisté. "Si les joueurs ont le sentiment que la glace n'est pas sûre, nous n'allons pas jouer, c'est aussi simple que cela", a conclu l'adjoint de l'emblématique "commissioner" Gary Bettman.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crimes de guerre: 20 ans de prison pour un chef de milice soudanais

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La CPI a reconnu l'accusé coupable de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné mardi un chef de milice soudanais à 20 ans d'emprisonnement pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis durant la guerre civile il y a vingt ans dans la région du Darfour.

Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, également connu sous le nom de guerre d'Ali Kosheib, a été reconnu coupable en octobre de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'UE enquête sur l'alimentation en contenus de l'IA de Google

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L'enquête vise à vérifier si Google ne lèse pas les éditeurs en ligne et les Youtubers, lorsque le géant américain utilise leurs contenus pour générer des résultats de recherche faisant appel à l'IA. (archives) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

L'Union européenne a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur l'utilisation par Google de contenus en ligne pour ses services d'intelligence artificielle (IA), afin de vérifier si le groupe ne commet pas des infractions aux règles de la concurrence.

La démarche vise à vérifier si Google ne lèse pas les éditeurs en ligne et les Youtubers, lorsque le géant américain utilise leurs contenus pour générer des résultats de recherche faisant appel à l'IA.

La Commission européenne s'inquiète également du fait que Google utilise les vidéos publiées sur sa plateforme YouTube pour entraîner des modèles d'IA, sans donner la possibilité à ceux qui les ont créées de s'y opposer ni leur offrir de compensation.

Ces pratiques pourraient constituer des abus de position dominante, prévient l'exécutif européen.

En outre, Google interdit spécifiquement à ses concurrents de se servir des vidéos diffusées sur YouTube pour des usages similaires, ce qui pourrait là encore constituer une infraction aux règles de la concurrence, estime la Commission.

Enquête sur de prétendues "conditions abusives"

"L'IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises partout en Europe, mais ce progrès ne saurait se faire au détriment des principes fondamentaux de nos sociétés", a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, Teresa Ribera.

"C'est pourquoi nous enquêtons afin de déterminer si Google a pu imposer des conditions abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, tout en désavantageant les développeurs de modèles d'IA concurrents, en violation des règles de concurrence de l'UE", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Google n'est pas le seul groupe dans le collimateur de Bruxelles pour ses activités dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, la Commission européenne a ouvert une autre enquête à propos des fonctions d'IA dans WhatsApp, filiale de Meta.

La Commission soupçonne que de nouvelles règles d'intégration des "chatbots" (robots conversationnels) faisant appel à l'IA dans WhatsApp, annoncées par Meta, puissent priver d'accès les fournisseurs tiers de services d'intelligence artificielle, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le milliardaire tchèque Andrej Babis nommé Premier ministre

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Andrej Babis, 71 ans, revient au pouvoir après avoir déjà dirigé la République tchèque de 2017 à 2021 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le milliardaire trumpiste Andrej Babis a été nommé mardi Premier ministre de la République tchèque, deux mois après des élections législatives remportées par son parti ANO et quatre ans après avoir perdu le pouvoir.

M. Babis, 71 ans, qui avait déjà dirigé le pays de 2017 à 2021, a été officiellement nommé par le président Petr Pavel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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