Suisse Romande
RHNe: transfert de patients pour désengorger les soins intensifs
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Le Réseau hospitalier neuchâtelois, qui est à flux tendus malgré une hausse du nombre de lits, peut compter sur la solidarité intercantonale et a transféré cinq patients la semaine dernière dans d'autres hôpitaux romands. La pédiatrie est également sous tension.
"Nous avons transféré la semaine dernière cinq patients, dont quatre Covid au CHUV, à Payerne (VD) ou à Fribourg", a déclaré mardi lors d'une visite à la presse Dumeng Décosterd, médecin-chef des soins intensifs du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe). "Il y a une bonne coordination intercantonale et des discussions ont lieu deux fois par semaine"
La solidarité fonctionne dans les deux sens car en novembre, le RHNe a accueilli durant l'entier du mois deux patients bernois. "Et dès qu'on le peut, on fait revenir dans nos murs les patients neuchâtelois", a ajouté Dumeng Décosterd.
Actuellement, il y a cinq patients Covid - dont quatre intubés - sur les dix lits des soins intensifs. La moyenne d'âge des patients a vraiment baissé et tourne autour de 50-65 ans. "Les 90% des patients aux soins intensifs ne sont pas vaccinés", a expliqué Marie-Laure Jacquot-Pegeot, infirmière-cheffe du service.
Dispositif adapté
"Le canton de Neuchâtel a beaucoup de lits soins intensifs en proportion de sa population, mais le RHNe est engorgé car les patients Covid nécessitent plus de temps aux soins intensifs et plus de soins", a expliqué Dumeng Décosterd. Au total, l'établissement recense actuellement 51 patients Covid.
Face à cette nouvelle vague, le RHNe a pourtant adapté son dispositif et a fait passer son nombre de lits de 330 à près de 400. Le nombre de lits en soins continus est monté de quatre à huit à La Chaux-de-Fonds, une unité Covid de 24 lits a été ouverte sur ce site et une autre ouverte à Neuchâtel, a ajouté Marie-Laure Jacquot-Pegeot. Le nombre de lits ventilés est passé de six à huit aux soins intensifs. "La mise en place de ce dispositif a déjà nécessité de nombreux engagements", a-t-elle précisé.
Et pourtant en parallèle, l'établissement doit faire face à des départs et à un absentéisme plus élevé qu'habituel, en lien avec la pandémie (burn-out, fatigue, lassitude, quarantaine). La situation est particulièrement tendue aux soins intensifs avec 13 départs en une année, le double d'une année normale. L'absentéisme y atteint 10 à 15%, contre 6% en moyenne dans l'institution.
Les virus saisonniers compliquent la donne
Face à cette situation, le RHNe a dû reporter des interventions lourdes, qui nécessitent des passages aux soins intensifs. L'hôpital n'a toutefois pas stoppé toutes les opérations non urgentes, comme au début de la pandémie, car de nombreux reports ont été dommageables pour le patient.
La situation est aussi particulièrement tendue en pédiatrie, malgré l'arrivée d'un médecin-assistant et l'effort de recrutement de soignants. "Les consultations se montent à 60-100 en moyenne par jour, contre 40 en temps normal. En plus du Covid-19, tous les virus saisonniers circulent en même temps", a expliqué Laurence Racine, médecin-cheffe de pédiatrie.
Les 15 lits de pédiatrie sont pratiquement tous occupés, dont un par un enfant qui a le Covid-19. "Depuis le début de la pandémie, on a dû transférer 15 à 20 enfants avec Covid aux soins intensifs pédiatriques d'autres hôpitaux", a ajouté Laurence Racine.
Si le Père Noël passera mercredi dans les chambres des enfants hospitalisés, les responsables redoutent l'arrivée des fêtes et la fermeture de plusieurs cabinets, qui pourraient faire affluer les patients aux urgences pédiatriques.
Aux soins intensifs, on craint les effets du variant Omicron. "La prise en charge médicale ne change pas, mais l'avenir nous dira si on a la capacité d'accueillir tous les cas", a conclu Dumeng Décosterd.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro
La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.
La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.
L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?
Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."
Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?
"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."
Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?
"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."
Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...
"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."
Avez-vous des exemples ?
"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."
Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?
"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."
Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?
"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."
Il y a des défis à relever...
"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."
Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?
"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."
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Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...
"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."
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Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?
"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."
C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?
J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."
Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?
"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."
Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...
"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Finale des play-off: Les Lions égalisent à 1-1 face à Olympic
La finale des play-off de SBL messieurs est totalement relancée.
Les Lions de Genève se sont imposés 91-88 mardi sur le parquet de Fribourg Olympic pour égaliser à 1-1 dans une série prévue au meilleur des cinq matches.
Les hommes du coach Patrick Pembele, qui n'avaient cédé que dans le "money time" de l'acte I samedi, ont créé la sensation en mettant fin à une série de 18 victoires des Fribourgeois en SBL. La dernière - et jusque-là seule - défaite subie par Olympic dans ce championnat 2024/25 remontait au 1er février à Massagno.
Fribourg semblait pourtant s'acheminer vers un succès probant lorsqu'il a pris 11 longueurs d'avance à la 24e (57-46) après avoir infligé un 21-1 aux Lions. Les hommes de Thibaut Petit ont même repris le large (79-69) à 6'20 de la fin, après avoir vu leurs adversaires recoller à 3 longueurs (63-60) à la 27e.
Gilbreath décisif
Pourtant privés dès la 23e minute de leur intérieur Juwann James (blessé), les Genevois ont renversé la table au grand dam d'un public médusé. Grâce notamment à un Jaqualyn Gilbreath décisif: le meneur américain a inscrit 10 des 12 derniers points de son équipe, terminant cette partie avec 20 points à son actif.
Olympic avait pourtant tout pour bien faire. Une interception signée Ross Williams à 33 secondes du "buzzer", alors que Genève ne menait que d'un point (89-88), aurait pu permettre aux Fribourgeois de reprendre les commandes. Mais Jonathan Kazadi, pourtant brillant mardi (23 points), a commis une perte de balle fatale dans la foulée.
Deux matches au Pommier
Les Lions, qui avaient certes déjà battu leurs grands rivaux cette saison (en 8e de finale de la Coupe de Suisse), ont donc désormais l'avantage du terrain dans cette finale. Ils auront l'occasion de confirmer ce "break" samedi lors du match 3, programmé à 18h au Grand-Saconnex. L'acte IV se déroulera également dans leur salle du Pommier, mardi prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le prédicateur n'est pas responsable de la mort d'une diabétique
A Genève, le prédicateur laïc indien poursuivi pour meurtre par dol éventuel voire homicide par négligence a été acquitté mardi. Pour le Tribunal correctionnel, la défunte diabétique est seule responsable de l'arrêt de son traitement.
Le Ministère public soutenait que ce prédicateur de 59 ans avait convaincu la défunte qu'elle était physiquement guérie. Statuant contradictoirement, les juges estiment qu'il n'y a pas de rapport de causalité entre son comportement et la mort de la septuagénaire d'une décompensation diabétique dans la nuit du 7 au 8 août 2023, peu de temps après avoir participé à une de ses retraites spirituelles et de guérison.
Pour la Cour, rien ne permet de dire que le prévenu est opposé à la médecine, et les circonstances dans lesquelles la défunte a acquis la conviction qu'elle était guérie ne sont pas connues. Malgré la dégradation de son état de santé, cette femme de "caractère" et d'une "grande naïveté" était certaine que les symptômes allaient disparaître, refusant toute aide médicale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Raphaël Bourquin élu à Fribourg au poste de procureur général
Le Grand Conseil fribourgeois a élu mardi Raphaël Bourquin au poste de procureur général en remplacement de Fabien Gasser, titulaire en fonction depuis bientôt 15 ans. Les députés devaient trancher entre deux candidats internes au Ministère public affiliés au Centre.
Raphaël Bourquin, actuel procureur général-adjoint, né en 1971, a récolté 65 voix, contre 42 voix à Marc Bugnon, procureur, né en 1965. L'entrée en fonction est prévue début 2026. Arrivant au terme de trois mandats de cinq ans, le procureur général du Ministère public du canton Fabien Gasser ne pouvait se représenter.
L'élection apparaissait incertaine parce que les deux candidats étaient issus d'un même parti, Marc Bugnon de plus longue date que Raphaël Bourquin. Les cinq groupes siégeant au parlement étaient indécis presque jusqu'à la dernière minute, avec des auditions cette semaine encore.
En 2010, l’élection de Fabien Gasser, 36 ans alors, était apparue comme une demi-surprise, vu qu’il était en troisième et dernière position dans les recommandations du Conseil de la magistrature.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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