Suisse
Le comité contre l'expérimentation animale dénonce un leurre
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/01/la-campagne-contre-lexperimentation-animale-est-officiellement-lancee-pour-les-initiants-il-existe-des-alternatives-image-symbolique-1000x600.jpg&description=Le comité contre l'expérimentation animale dénonce un leurre', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La campagne pour le "oui à l'interdiction de l'expérimentation animale et humaine" est lancée. En vue de la votation du 13 février, le comité insiste sur le fait que les tests sur les animaux sont un "leurre" et donnent "un faux sentiment de sécurité".
L'initiative "Oui à l’interdiction de l’expérimentation animale et humaine – Oui aux approches de recherche qui favorisent la sécurité et le progrès" veut inscrire l’interdiction inconditionnelle de l’expérimentation animale dans la Constitution. Les nouveaux produits développés en recourant à l'expérimentation animale ne doivent en outre plus pouvoir être importés.
Pour les initiants, les arguments éthiques pour l'interdiction de l'expérimentation animale et humaine sont clairs. Mais il existe aussi des arguments scientifiques, car il n'existe aucune sécurité pour les médicaments testés sur les animaux, ont-ils insisté jeudi devant les médias. Leur texte insiste sur le fait que les expérimentations animales sont un leurre et donnent un faux sentiment de sécurité.
Selon eux, 95% des substances médicales qui semblaient prometteuses dans des expériences sur des animaux échouent dans les essais sur l'être humain et ne sont pas autorisées à entrer sur le marché, car trop dangereuses ou inefficaces, a souligné Luzia Osterwalder, co-présidente du comité d'initiative.
Les initiants critiquent aussi le principe des "3R" (pour "replace, reduce, refine", en français "remplacer, réduire, affiner") qui donnent une bonne conscience. Ce principe promeut le remplacement, la réduction et l'affinement des expérimentations animales dans la mesure du possible.
Une "culture du sacrifice"
Les expériences sur l'être humain doivent également être interdites. Selon le comité d'initiative, de telles expériences fournissent des valeurs moyennes vagues. Elles n'offrent donc aucune sécurité.
Les animaux, tout comme des personnes incapables de donner leur consentement, sont aujourd'hui utilisés comme cobayes - indépendamment de leurs intérêts individuels, selon Luzia Osterwalder. Ils sont exposés à la souffrance et donc "sacrifiés".
Enfin, l'initiative exige que la recherche sans expérimentation animale reçoive au moins le même soutien de l'Etat que celui accordé aujourd'hui à la recherche avec expérimentation animale. Selon le comité, il existe suffisamment d'alternatives à cette dernière.
Les initiants ont fait savoir leur scepticisme fondamental à l'égard de la recherche et de la pratique médicales. Regina Möckli, membre du comité de soutien et médecin, a évoqué notamment le scandale de la thalidomide par exemple, utilisé dans les années 1950-1960 sur les femmes enceintes et à l'origine de graves malformations.
Interprétations erronées
Parmi les soutiens à l'initiative populaire figurent environ 80 organisations et entreprises, des représentants du PS et des Verts ainsi que des groupes de protection des animaux et des partis animaliers. La Protection suisse des animaux (PSA) n'en fait pas partie.
Le Parlement a recommandé le rejet de l'initiative sans une seule voix favorable. Le Conseil fédéral la rejette également. Le comité fustige des "interprétations erronées" dans le message du Conseil fédéral.
La recherche sur l'être humain n'est pas synonyme d'expérimentation humaine, tiennent à clarifier les initiants. Ceux-ci ne s'opposent pas par exemple à des tests avec des biomatériaux (tels que des organes) qui ont fait l’objet de dons.
"Il ne s'agit en aucun cas d'une « interdiction absolue de la recherche", poursuivent les initiants. Il existe selon eux de nombreuses possibilités d'en savoir davantage sur les personnes et les patients individuels sans avoir à les maltraiter comme des cobayes: techniques de questionnaire, des observations jusqu’aux expériences avec des déchets biologiques chirurgicaux ou des dons de sang et autres (consentement éclairé requis).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La loi sur les cartels sera modernisée en Suisse
La loi sur les cartels sera modernisée. Après le Conseil des Etats, le National a soutenu mercredi par 120 voix contre 58 et 12 abstentions une révision qui améliore le contrôle des concentrations. L'évaluation des accords cartellaires illicites a fait débat.
La révision prévoit la modernisation du contrôle des concentrations, qui sera adaptée à la pratique internationale. La commission de la concurrence (Comco) pourra intervenir plus rapidement.
Le droit civil des cartels sera aussi renforcé. Les consommateurs et les pouvoirs publics pourront intenter une action civile et demander des prétentions en dommages-intérêts. Cette extension n'est pas liée au projet du Conseil fédéral sur l'exercice collectif des droits.
Le point le plus controversé du projet concerne l'évaluation des accords cartellaires illicites. Le National veut introduire une évaluation au cas par cas, contre l'avis de la gauche, qui craint un affaiblissement général de la loi. Le Conseil des Etats avait décidé de s'en tenir au droit en vigueur.
Le dossier retourne aux Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une colonie d'abeilles suisse sur cinq n'a pas survécu à l'hiver
Près d'un cinquième des colonies d'abeilles en Suisse n'a pas survécu à l'hiver. Les pertes ont été plus importantes que les années précédentes. La région lémanique est la plus touchée, indique mercredi la société Apisuisse.
Selon l'enquête traditionnelle sur la mortalité hivernale, 18,9% des colonies n'ont pas passé la saison froide, une proportion en hausse de 4 points par rapport à l'année précédente.
La mortalité des colonies d'abeilles la plus élevée a été enregistrée dans la région lémanique (GE, VD, VS) avec un taux de 28,9%. Le canton de Zurich (23,3%) et le Tessin (22,5%) se situent également au-dessus de la moyenne nationale. La Suisse centrale (LU, UR, SZ, OW, NW, ZG) enregistre le taux de mortalité le plus bas avec 15,8%.
"Miel de ciment"
La mortalité hivernale des colonies d'abeilles est un phénomène complexe. Depuis environ deux décennies, les pertes fluctuent à un niveau élevé, sans tendance claire, selon Apisuisse.
Cet hiver, le miel de forêt a particulièrement attiré l'attention. Les colonies qui ont passé l'hiver sur du miel de forêt ont enregistré des taux de pertes nettement plus élevés (23,4%) que celles qui ont reçu d'autres aliments (16,4%).
La raison pourrait être liée au miel dit de ciment, un miel contenant une forte proportion de mélézitose, un sucre qui fait cristalliser le miel dans les rayons. Selon Apisuisse, les abeilles ont alors besoin de beaucoup d'énergie et d'eau pour pouvoir traiter ce miel. En outre, il leur est peu digeste. Deux facteurs qui ont peut-être augmenté la mortalité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN
Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.
"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".
Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.
Mêmes lignes et horaires
"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.
Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.
Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels
Guillaume Favre-Bulle est le nouveau chef du Service valaisan des dangers naturels (SDANA). Actuellement responsable de la section dangers géologiques et ressources du sous-sol, il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain à la place de Raphaël Mayoraz qui a fait valoir son droit à la retraite.
Formé à l'Université de Lausanne, Guillaume Favre-Bulle travaille comme géologue pour l'Etat du Valais depuis 2017. "Il jouit d'une expérience de plus de 15 ans dans la gestion des risques naturels, également acquise au sein de bureaux de géologie et d'ingénierie", indique mercredi l'Etat du Valais.
"Sa parfaite connaissance du secteur et sa maîtrise du fonctionnement étatique lui permettront de relever les défis inhérents à la conduite du SDANA ainsi que ceux découlant de la gestion intégrée et coordonnée des dangers naturels", poursuit le communiqué.
Raphaël Mayoraz avait annoncé en début d'année son intention de partir à la retraite cet automne. Arrivé en 2014 à l'Etat du Valais, il a notamment été responsable de la Section dangers naturels au sein du Service des forêts, des cours d'eau et du paysage. Puis, lorsque le SDANA a été créé, il en est devenu le chef en 2022.
Ces derniers mois, Raphaël Mayoraz a été particulièrement au front, par exemple lors des intempéries de l'été dernier ou tout récemment avec l'éboulement à Blatten.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
-
SuisseIl y a 2 jours
Des recommandations pour éviter un nouveau déraillement au Gothard
-
InternationalIl y a 3 jours
Verstappen sous la menace d'une suspension
-
InternationalIl y a 3 jours
Manif pour les otages israéliens dans le Colorado: huit blessés
-
ClimatIl y a 2 jours
Haut Val de Bagnes (VS): le pont du Fregnolet emporté
-
CultureIl y a 2 jours
Musée Grévin: la statue de Macron volée par des activistes
-
InternationalIl y a 2 jours
Russes et Ukrainiens vont échanger des prisonniers
-
ClimatIl y a 2 jours
Le niveau du barrage de Ferden monte, le lac de Blatten stable