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Genève

Trois experts de l'ONU inquiets des accusations contre la police

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Plusieurs dizaines de personnes avaient été interpellées lors de l'évacuation de la zad du Mormont (VD) il y a quelques mois par les forces de l'ordre (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Trois rapporteurs spéciaux de l'ONU sont inquiets des allégations de recours excessif à la force lors de l'évacuation des zadistes du Mormont (VD) en mars dernier. Le canton de Vaud a répondu récemment à leur courrier, que Keystone-ATS a pu consulter samedi.

Après cinq mois d'occupation, la police avait évacué fin mars le site du cimentier Holcim. Interpellés, au moins 37 zadistes qui avaient refusé de donner leur nom ont été condamnés à 60 ou 90 jours de peine privative de liberté par ordonnance pénale, selon Amnesty International.

Ils avaient tenté de faire opposition mais le procureur général Eric Cottier et onze procureurs avaient déclaré celle-ci impossible en raison de l'absence d'une identité complète. Les premiers procès de cinq militants, dont le nom a pu être établi par la suite, doivent avoir lieu dans une dizaine de jours.

Début septembre, Amnesty International avait estimé que les accusations et les sanctions prononcées contre les zadistes constituent une restriction disproportionnée des libertés fondamentales. L'ONG annonçait alors avoir relayé ses inquiétudes à plusieurs experts indépendants de l'ONU, mandatés par elle, mais qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation.

Dans un courrier envoyé début novembre à l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber et rendu public 60 jours après son envoi, les experts onusiens affirment ne pas vouloir "préjuger du bien-fondé des informations qui nous sont parvenues". Ces rapporteurs spéciaux - Clément Nyaletsossi Voule sur le droit de réunion pacifique, David Boyd sur un environnement sûr, propre, sain et durable et Irene Khan sur la liberté d'expression - font part de leurs "préoccupations".

Pas proportionné

Ils sont notamment inquiets des arrestations, des conditions de détention et des accusations de détentions arbitraires de manifestants et du personnel médical. Plus largement, ils estiment que les actions des militants au Mormont constituent de la désobéissance civile pacifique et que celle-ci est protégée par le droit international.

Ils sont également préoccupés par les peines auxquelles pourraient être condamnés certains manifestants. Selon eux, celles-ci "ne semblent pas" être proportionnées par rapport aux "objectifs légitimes" de ces personnes.

Cette évaluation préliminaire "montre que ce serait grave que des personnes soient emprisonnées" dans cette affaire, a dit à Keystone-ATS une militante qui soutient les zadistes. Les activistes dénoncent l'"acharnement" du procureur général et un système qui "favorise" les multinationales au détriment de manifestants écologistes.

"Groupes hétérogènes"

Plus largement, ils estiment que les rapporteurs relèvent déjà des violations des droits humains. "L'image et la crédibilité de la Suisse" sont en cause, ajoute la militante.

Dans sa réponse reçue par l'ONU fin décembre, le Département vaudois de l'environnement et de la sécurité (DES) conteste la présentation de certains faits. Il affirme que, contrairement aux indications relayées, les militants n'étaient pas que des défenseurs des droits de l'homme et de l'environnement. Ils faisaient partie "de groupes hétérogènes, d'obédiences diverses, animés par des causes, des objectifs et des modes d'action divergents".

Et le DES dit de même que, si la majorité des zadistes étaient pacifiques, d'autres ont répondu violemment à l'intervention policière, rendue possible par décision de justice. "Les allégations d'usage excessif de la force par la police ne sont pas étayées et sont contestées par le canton de Vaud", selon le département. Aucun blessé grave n'a été déploré et des journalistes et observateurs étaient présents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Un père et son fils condamnés pour traite d'êtres humains

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Pour le tribunal correctionnel de Genève, les deux prévenus ont commis une faute très grave en exploitant de pauvres gens (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un père et son fils ont été condamnés jeudi à 7 ans et 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils ont été reconnus coupables de traite d'êtres humains aggravée. Ils faisaient venir des personnes en Suisse pour les faire mendier.

Les deux prévenus, qui appartiennent à la communauté rom de Bulgarie, ont porté atteinte à la liberté d'êtres humains en profitant de leur vulnérabilité dans un but commercial, a relevé la Cour. Les personnes, très fragiles, ne parlant pas la langue, se retrouvaient coincées en Suisse, sans possibilité de repartir dans leur pays.

Le père, âgé de 52 ans, a fait venir sur les bords du Léman des membres de sa famille pour les faire mendier, mais aussi des personnes sans lien de parenté avec lui. Il récupérait tout ou partie de l'argent récolté par ses "employés". Il les menaçait et les insultait quand les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le fils de 34 ans a suivi les traces de son père, adoptant le même comportement qui lui, ont souligné les juges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouvelle directrice générale pour Arval Suisse

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La firme genevoise Arval Suisse, filiale du géant bancaire français BNP Paribas, adepuis le 1er mai une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La société financière Arval Suisse, spécialisée dans les solutions de location de voitures longue durée, a trouvé une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe. La responsable a succédé à Pascal Seeger le 1er mai.

Mme Rothe occupait jusqu'ici le poste de cheffe commerciale d'Arval en Allemagne, où elle est arrivée en 1992 et a réalisé toute sa carrière, indique jeudi la firme genevoise, filiale du géant bancaire français BNP Paribas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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