International
Poutine et l'Occident continuent de souffler le chaud et le froid
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les Occidentaux à ne pas semer la "panique" autour des tensions avec la Russie, un ton apaisant au moment où les efforts diplomatiques se multipliaient.
Alors que le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron convenaient de la "nécessité d'une désescalade", les chefs militaires américains ont souligné qu'un conflit en Ukraine, qui aurait des conséquences "épouvantables" pour la population ukrainienne, n'était "pas inéluctable".
Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a estimé qu'avec plus de 100'000 soldats russes déployés aux frontières ukrainiennes, la Russie avait désormais amassé des forces suffisantes pour une invasion, mais il a souligné qu'un conflit entre l'Ukraine et la Russie "n'est pas inéluctable".
"Il reste du temps et du champ pour la diplomatie", a-t-il ajouté au cours d'une rare conférence de presse.
Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a prévenu qu'une invasion, qui pourrait être favorisée par des sols gelés, aurait des conséquences "épouvantables".
"Vu le type de forces qui sont déployées, les forces terrestres, l'artillerie, les missiles balistiques, l'armée de l'air (...), vous pouvez imaginer à quoi cela pourrait ressembler dans les zones urbaines denses", a-t-il averti, prévoyant "un nombre important de victimes" en cas d'offensive.
"La probabilité de l'attaque existe, elle n'a pas disparu et elle n'a pas été moins grave en 2021", mais "nous ne voyons pas d'escalade supérieure à celle qui existait" l'année dernière, a cependant déclaré vendredi M. Zelensky, lors d'une conférence de presse pour les médias étrangers.
Risque intérieur
"Nous n'avons pas besoin de cette panique", a-t-il souligné, tout en appelant la Russie à "faire des pas pour prouver" qu'elle ne va pas attaquer.
"Le plus grand risque pour l'Ukraine" actuellement, c'est "la déstabilisation de la situation à l'intérieur du pays", a estimé le président ukrainien.
La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans et par le soutien occidental à l'Ukraine.
Elle a donc conditionné la désescalade à la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et au retour des déploiements militaires occidentaux aux frontières de 1997.
Statu quo
Les Etats-Unis et l'Otan ont formellement rejeté mercredi ces demandes.
"Les réponses des Etats-Unis et de l'Otan n'ont pas tenu compte des inquiétudes fondamentales de la Russie", a indiqué le Kremlin dans un communiqué consacré à l'entretien entre MM. Poutine et Macron.
"La question clé a été ignorée, à savoir comment les Etats-Unis et leurs alliés comptent (...) mettre en oeuvre le principe selon lequel personne ne doit renforcer sa sécurité au détriment d'autres pays", a fait valoir le maître du Kremlin, selon la même source.
"Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive", a souligné la présidence française qui compte sur la poursuite du dialogue.
Gazoduc
Les Européens et les Américains ont promis des sanctions féroces et sans précédent en cas d'attaque contre l'Ukraine.
Sur la table, le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne ou encore l'accès des Russes aux transactions en dollars, monnaie reine des échanges internationaux.
Washington et l'Union européenne ont affirmé vendredi dans une déclaration commune qu'ils travaillaient à la fourniture de "volumes additionnels de gaz naturel" pour l'Europe, afin de faire face à un éventuel contre-coup d'une "nouvelle invasion russe de l'Ukraine".
Les Etats-Unis ont par ailleurs saisi le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi, réclamant une réunion lundi en raison de la "menace claire" que fait peser à leurs yeux la Russie sur "la paix et la sécurité internationales".
Moscou élève la voix
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné dans la matinée que la Russie ne voulait "pas de guerre" et préférait la "voie de la diplomatie", mais qu'elle était prête à défendre ses intérêts.
"Nous ne permettrons pas (...) que nos intérêts soient grossièrement bafoués, ignorés", a martelé Sergueï Lavrov.
Moscou avait prévenu qu'un rejet de ses demandes allait se traduire par des représailles d'ampleur, sans plus de précisions.
Dans la soirée, la diplomatie russe a annoncé interdire d'entrée en Russie des représentants des forces de l'ordre, des organes législatifs et exécutifs de certains pays de l'UE qui sont "personnellement responsables de la propagation de la politique antirusse".
Le Kremlin est déjà considéré comme l'instigateur de ce conflit dans l'Est ukrainien, qui a été déclenché en 2014 peu après l'annexion russe de la Crimée ukrainienne et dans la foulée d'une révolution pro-occidentale à Kiev.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le chef de l'OMS exhorte Israël à avoir "pitié" de Gaza
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir "pitié" de Gaza et à mettre fin à la guerre et à la "destruction systématique" du système de santé du territoire palestinien.
Dans une allocution à Genève à l'occasion de l'Assemblée mondiale de la Santé, le chef de l'OMS a déclaré que la guerre ne servirait en rien à apporter une solution durable au conflit.
"Un appel en faveur de la paix est en réalité dans le meilleur intérêt d'Israël lui-même. Je sens que la guerre nuit à Israël lui-même et qu'elle n'apportera pas de solution durable", a déclaré M. Tedros, 60 ans.
"Je vous demande de faire preuve de pitié. Ce serait bon pour vous (Israël, ndlr) et bon pour les Palestiniens. Ce serait bon pour l'humanité."
Après plus de deux mois et demi de blocus total de ce territoire dévasté par la guerre entre le Hamas et Israël, quelque 90 camions y ont livré mercredi de l'aide humanitaire, selon l'ONU.
"Il est injuste de faire de la nourriture une arme. Il est vraiment injuste de faire du matériel médical une arme", a lancé le patron de l'OMS jeudi.
Quelque 2,1 millions de personnes à Gaza se trouvent "en danger de mort imminente", d'après le directeur chargé des urgences sanitaires pour l'OMS, Michael Ryan.
"Nous devons mettre fin à la famine, nous devons libérer tous les otages (enlevés le 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas, ndlr) et nous devons réapprovisionner et remettre le système de santé sur pied", a-t-il appelé.
"Au moins 94% de tous les hôpitaux de la bande de Gaza sont endommagés ou détruits", décrit un communiqué de l'agence onusienne, et le nord du territoire est privé de "presque toutes" ses infrastructures sanitaires.
"La destruction est systématique. Les hôpitaux sont remis en état et réapprovisionnés, pour être à nouveau exposés aux hostilités ou attaqués. Ce cycle destructeur doit cesser."
L'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 20 vivantes "avec certitude" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53'762 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma
Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.
"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.
"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.
Plus de 60 ans de carrière
A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.
Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).
Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: Harvard ne pourra plus accueillir des étudiants étrangers
L'administration Trump a annoncé jeudi qu'elle retirait le droit d'accueillir des étudiants étrangers à la prestigieuse université privée Harvard. Cette décision prive d'un moyen de rayonnement important l'institution.
D'après son site internet, l'université accueille cette année quelque 6700 "étudiants internationaux", soit 27% du total.
"La certification du programme SEVIS (Student and Exchange Visitor) de l'université Harvard est révoquée avec effet immédiat", a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem dans une lettre adressée à l'établissement.
Ce programme est le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis.
Selon la ministre, cette décision signifie qu'Harvard a l'interdiction de recevoir des étudiants titulaires de visas F ou J pour l'année scolaire 2025-2026, une immense perte potentielle pour Harvard.
Vaste offensive de Trump les unis privées
L'administration Trump a lancé depuis plusieurs mois une vaste offensive contre l'enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme et de n'avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d'Israël à Gaza.
Le camp républicain reproche plus généralement aux grandes universités américaines de promouvoir les idées de gauche jugées trop progressistes.
Les associations de défense des libertés individuelles y voient une offensive contre la liberté d'expression et une tentative de museler toute critique contre Israël.
Dans son courrier rendu public, la ministre reproche à Harvard son refus de transmettre des informations au gouvernement, "tout en perpétuant un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de 'diversité, d'équité et d'inclusion'".
Ces politiques de diversité sont justifiées par leurs défenseurs au contraire comme un moyen de corriger les inégalités historiques au sein de la société américaine.
Dans son bras de fer avec Harvard, le gouvernement américain avait déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions à l'université située près de Boston, dans le nord-est des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse
Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.
La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.
Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.
Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".
Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.
De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.
Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.
Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.
Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.
Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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