Économie
Agrandissement du parking d'Y-Parc à Yverdon: accord trouvé
Bloqué depuis plusieurs mois, le chantier de l'agrandissement du parking mutualisé du parc technologique et scientifique d'Y-parc à Yverdon-les-Bains (VD) va pouvoir reprendre. Un accord a été trouvé entre la Ville et la section vaudoise de l'Association transports et environnement (ATE) qui s'y opposait.
"La Municipalité s'est engagée à travers une convention, signée le 2 février, à mettre en ½uvre un plan de mobilité d'entreprises sur le site afin de promouvoir des solutions alternatives à la voiture individuelle pour les employés", a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.
L'ATE Vaud avait déposé une opposition à ces travaux en novembre 2020. L'ONG jugeait "démesuré" ce projet prévoyant d'augmenter le nombre de places de parc de 422 à près de 1000. Elle estimait qu'un tel parking favoriserait "exclusivement la mobilité individuelle motorisée", soulignant que ce projet n'encourageait pas le report modal, qui pourrait pourtant être renforcé avec notamment la future création d'une halte CFF à l'Y-Parc.
Face au blocage du dossier, les autorités yverdonnoises ont entrepris de discuter avec toutes les parties, afin de trouver une solution. La signature de la convention par les deux parties entraine de facto le retrait de l'opposition de l'ATE, permettant ainsi à la Municipalité de délivrer l'autorisation au constructeur du parking de poursuivre son chantier pour la deuxième étape.
"Une voie plus durable"
La Ville réaffirme qu'elle a pour objectif "d'accompagner le développement du site d'Y-Parc tout en respectant les enjeux climatiques, ce qui passe par la mise en place d'une offre de mobilité multimodale". Il s'agit de développer les meilleures conditions possibles pour que les employés se rendent sur le site avec des modes de transport respectueux de l'environnement.
L'aménagement de pistes cyclables, de cheminements piétons, d'espaces publics conviviaux, le renforcement des cadences en transports publics, ainsi que, dans une dizaine d'années, de la future halte CFF, permettront à moyen terme de concrétiser cet objectif, explique la Municipalité. Une réduction de 40 à 60% des besoins en place sera prise en compte dans la réalisation des projets, selon la convention signée.
De son côté, l'ATE Vaud salue dans un communiqué le fait que la convention "permette de largement améliorer la situation". "Ces engagements et cet accord permettront à Y-Parc de se lancer sur une voie plus durable. La Municipalité répond à des préoccupations environnementales majeures", relève Romain Pilloud, secrétaire général de la section vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen
L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.
Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.
"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".
Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.
"Prêts à envisager des compromis"
Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.
Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.
L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable
L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.
La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.
Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.
Croissance de 1,2%
Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.
L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed
L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.
La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.
Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.
Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.
L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.
Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.
Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.
L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.
Septembre, voire novembre
Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.
Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.
Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.
D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.
La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.
Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.
A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.
Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?
En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.
Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.
A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.
Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.
Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.
Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :
Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.
Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :
La politique prend son temps
Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.
La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.
Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.
Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.
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