International
Patrick Balkany incarcéré à Fleury-Mérogis pour fraude fiscale

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/02/la-cour-dappel-de-rouen-estime-que-les-epoux-balkany-nont-jamais-accepte-les-contraintes-inherentes-a-la-detention-a-domicile-sous-surveillance-electronique-archives-1000x600.jpg&description=Patrick Balkany incarcéré à Fleury-Mérogis pour fraude fiscale', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'ancien maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui a effectué cinq mois de détention pour fraude fiscale avant d'être libéré pour raison de santé, est retourné en prison lundi. Il lui est reproché de multiples manquements à ses obligations.
M. Balkany, 73 ans, est arrivé discrètement à la prison de Fleury-Mérogis, en voiture, peu après 13h30, selon des journalistes de l'AFP sur place.
En fin de matinée, l'incarcération de M. Balkany avait été annoncée par la procureure de la République d'Evreux Dominique Puechmaille, devant la gendarmerie de Vexin-sur-Epte (Eure) où elle avait convoqué l'ancien maire. Cette gendarmerie est située à une dizaine de kilomètres du moulin de Cossy, à Giverny, un manoir où M. Balkany était assigné à résidence depuis mars 2021 avec son épouse.
Le cas de son épouse Isabelle, 74 ans, hospitalisée depuis jeudi après une tentative de suicide et dont le placement sous bracelet électronique a également été révoqué, sera tranché à une date ultérieure. "Elle est pour l'instant toujours à l'hôpital", a précisé Mme Puechmaille.
Un suivi médical
Concernant le certificat médical de M. Balkany fourni par la défense pour démontrer que son état de santé était incompatible avec la détention, la procureure a assuré que la cour avait pris sa décision "en connaissance de cause" en choisissant Fleury-Mérogis.
"La direction de l'administration pénitentiaire a proposé un établissement qui permet d'avoir un suivi médical 24H/24", a-t-elle ajouté.
"Le parquet d'Evreux aurait pu mandater un expert judiciaire indépendant pour évaluer la situation (...) Est-ce que Patrick Balkany peut retourner en prison? j'estime que non", a pour sa part répliqué sur BFMTV son avocat, Me Romain Dieudonné.
"Fleury-Mérogis est indiscutablement une prison plus dure que la Santé. C'est ressenti comme une peine complémentaire", a-t-il ajouté. "La fin du bracelet électronique devait être fixée au 10 mars 2022, c'est-à-dire dans quelques semaines, on aurait pu attendre un peu et organiser ça tranquillement".
De multiples manquements
Le baron des Hauts-de-Seine avait déjà été détenu à la prison de la Santé du 13 septembre 2019, date de sa condamnation en première instance pour fraude fiscale. Il avait été libéré cinq mois plus tard le 12 février 2020, pour raisons de santé, avec un contrôle judiciaire léger.
La condamnation du couple avait été confirmée en appel le 4 mars 2020, assortie d'une peine de trois ans de prison ferme. "Il a fait cinq mois (de prison), plus dix mois (...) il reste plus de la moitié de la peine à exécuter", a précisé lundi Dominique Puechmaille.
La cour d'appel de Rouen avait confirmé jeudi la révocation du placement sous bracelet électronique des époux Balkany, décidée par le tribunal d'application des peines d'Evreux.
Ce dernier avait pris cette décision en décembre à la suite de multiples manquements, notamment dans le paiement de leurs dettes, et malgré des rappels à l'ordre. Une centaine d'"incidents" avait notamment fait sonner leurs bracelets.
Dans son arrêt du 3 février, la cour d'appel de Rouen estime que les époux Balkany n'ont "jamais accepté les contraintes inhérentes à la détention à domicile sous surveillance électronique", relevant leur "attitude et propos véhéments ou ironiques, parfois outranciers voire outrageants" à l'égard du personnel de l'administration pénitentiaire ou du juge d'application des peines.
Avant même l'installation du bracelet électronique, Mme Balkany avait demandé l'élargissement de ses horaires de sortie ainsi qu'une extension du périmètre de détention afin de "sortir ses trois chiens toutes les trois heures et de nourrir ses trois chats, ses moutons et ses poules" sur une propriété de plusieurs hectares.
"Ils passaient leur temps à jouer avec le feu", avait déclaré vendredi à l'AFP Mme Puechmaille.
Dette fiscale
La magistrate a également dénoncé une "absence totale d'efforts pour apurer leur dette fiscale, objet de la condamnation" pour fraude fiscale. Le couple doit 5,3 millions d'euros au fisc (5,6 millions de francs), outre une somme de 766'759 euros propre à Mme Balkany.
Or, ils disposent de "très confortables revenus (plus de 12'000 euros par mois)" et auraient "pu faire leur choix de réduire leur train de vie actuel (...) afin de régler les sommes dues", souligne la cour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de "gagner du temps"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie de "gagner du temps" en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu afin de poursuivre son invasion de l'Ukraine, au lendemain d'un appel entre Poutine et Trump sans résultats tangibles.
Cet entretien téléphonique de deux heures entre les dirigeants russe et américain, trois jours après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis 2022, n'a pas abouti à l'annonce d'un cessez-le-feu, pourtant réclamé par Kiev et les Européens.
Malgré l'absence d'avancée majeure, Donald Trump, qui pousse la Russie et l'Ukraine à faire taire les armes, a vanté que les deux belligérants allaient "démarrer immédiatement des négociations en vue" d'une trêve.
En l'état, aucun calendrier n'a été annoncé et il n'y a aucune garantie que Moscou et Kiev trouvent un accord, au moment où l'armée russe poursuit sa poussée dans l'Est ukrainien face à des troupes de Kiev en difficulté.
"Il est évident que la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation", a dénoncé mardi Volodymyr Zelensky, qualifiant les conditions de Moscou d'"irréalistes".
Deux positions opposées
Vendredi, les délégations russe et ukrainienne, réunis sous médiation turque à Istanbul, avaient indiqué que chaque partie allait "présenter" prochainement leur "vision" d'une possible trêve, selon les termes du négociateur russe, Vladimir Medinski.
Mais il est évident que deux approches s'opposent: Kiev demande un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours pour permettre des discussions de paix, tandis que Moscou part du principe que les négociations doivent se faire "simultanément" aux combats, selon M. Medinski.
Les principales capitales européennes, fidèles soutiens de Kiev, menacent la Russie de sanctions "massives" faute de cessez-le-feu, mais Vladimir Poutine rejette cette requête, considérant que cela donnerait du temps à l'armée ukrainienne pour se réarmer grâce à l'aide militaire occidentale.
"Memorandum" flou
Dans ce qui ressemble à ce stade à une impasse diplomatique, Donald Trump a toutefois assuré "que des progrès ont été accomplis" lundi.
Le ton de Vladimir Poutine était toutefois plus prudent, qualifiant la conversation d'"utile" et estimant que les discussions avec l'Ukraine allaient "dans la bonne voie".
A la presse, il a affirmé que la Russie était prête à travailler avec l'Ukraine sur un "mémorandum", étape préalable avant un "possible traité de paix", et a souligné le besoin de "trouver des compromis".
Or, Volodymyr Zelensky a dit lundi soir "ne rien savoir" sur un éventuel "mémorandum", précisant toutefois être prêt à étudier une offre russe.
Depuis qu'il a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022, Vladimir Poutine maintient des exigences maximalistes, notamment que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et qu'elle abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014.
L'Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l'armée russe, qui occupe près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.
"Victoire tactique"
Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle également à des "garanties de sécurité" solides, notamment des Etats-Unis, son premier soutien depuis plus de trois ans.
D'où l'espoir de Volodymyr Zelensky que M. Trump ne finisse par s'agacer. Il a averti lundi que Vladimir Poutine "bénéficierait" d'un éventuel désengagement américain des pourparlers.
Cette perspective inquiète également les Européens, qui ont adopé formellement mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou.
La cheffe de la diplomatie à Bruxelles, Kaja Kallas, a dit mardi espérer une "réaction forte" de la part de Washington si Moscou campait sur sa position, tandis que le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a lui assuré que l'appel Trump-Poutine avait montré que le président russe n'était "pas prêt" à faire des concessions.
"Les politiciens occidentaux et les médias déploient des efforts titanesques pour faire échouer le dialogue constructif" russo-américain, a dénoncé, pour sa part, l'émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l'international, Kirill Dmitriev.
"C'est une nouvelle victoire tactique pour Poutine", analyse auprès de l'AFP le politologue indépendant Konstantin Kalatchev, selon qui le statu quo actuel va donner "du temps" à l'armée russe, qui "espère achever cet été la défaite des troupes ukrainiennes".
De son côté, la Chine, proche partenaire du Kremlin, a apporté son soutien mardi à "un dialogue direct" entre Moscou et Kiev.
L'invasion russe a fait en plus de trois ans plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires, dans les deux camps.
A l'avantage sur le front, les forces russes ont revendiqué ces derniers jours une poussée dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
RFK Jr appelle à demi-mots tous les pays à sortir de l'OMS
Le secrétaire américain à la santé Robert F. Kennedy Jr s'est exprimé pour la première fois devant les autres membres de l'OMS, alors que son pays va se retirer. Il a appelé mardi les Etats à dépasser les "limites" de l'institution et ciblé l'accord anti-pandémies.
"La collaboration mondiale est encore très importante pour le président Trump et moi-même", a affirmé le ministre devant l'Assemblée mondiale de la santé à Genève. "Mais cela ne fonctionne pas très bien avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", affirme-t-il aussi, parlant du retrait américain en janvier prochain comme d'une alerte pour les Etats et l'entité.
"Nous voulons libérer la collaboration internationale en termes de santé du carcan de l'interférence politique" des entreprises pharmaceutiques, de pays ennemis et des ONG, a affirmé le ministre. Et d'appeler tous ses pairs à une "nouvelle ère de collaboration", au-delà des "limites d'une OMS moribonde". Il souhaite de nouvelles institutions ou revoir celles qui existent.
Selon lui, l'accord contre les pandémies approuvé mardi va "verrouiller tous les dysfonctionnements" de la réponse de l'institution aux urgences sanitaires. "Nous ne participerons pas à cela", a-t-il insisté, demandant de relancer tout le système.
Dans sa liste de reproches, le ministre a mentionné le "boursouflage bureaucratique" de l'OMS, des "conflits d'intérêt" et des attitudes politiques. Mais aussi la défense par l'institution, selon lui "de l'idéologie du genre", là encore en ligne avec ce qu'à dit à de nombreuses reprises son président.
Et de reprendre aussi une allégation régulière contre Pékin, accusée d'utiliser l'OMS pour ses propres intérêts et pas ceux des populations mondiales. Selon lui, "sous la pression de la Chine", celle-ci a manqué d'une "gouvernance adaptée".
Le retrait annoncé des Etats-Unis, qui alimentent près de 20% du financement de l'organisation, a provoqué un séisme à l'OMS. Il a poussé le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus à lancer une réforme importante de l'organisation. Des licenciements vont avoir lieu, de même que des délocalisations. D'ici 2027, l'organisation doit trouver plus de deux milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'UE prête à assouplir ses règles de renvoi des demandeurs d'asile
La Commission européenne a proposé mardi d'assouplir ses règles pour renvoyer les demandeurs d'asile, répondant à une demande répétée des Etats membres de durcir sa politique migratoire.
Cette proposition inquiète les ONG de protection de migrants, qui assurent que cela expose l'Union européenne à un chantage des pays qui recevront ces demandeurs d'asile.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Forte perte de Vodafone sur l'année, le groupe s'attend à un rebond
Vodafone a essuyé une perte nette de 4,17 milliards d'euros (près de 3,9 milliards de francs) sur son exercice 2024-2025, reflet d'une dépréciation d'actifs. L'opérateur téléphonique britannique entend cependant repartir sur de bonnes bases.
"Il reste encore beaucoup à faire, mais cette période de transition a repositionné Vodafone sur le marché européen", a estimé Margherita Della Valle, directrice générale du groupe.
Face à des performances en berne, l'entreprise a lors des deux dernières années supprimé 10'000 emplois (10% de ses effectifs), vendu ses branches espagnoles et italiennes et attend le bouclage "au cours du premier semestre" 2025 de sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni.
"Faire faire demi-tour à un supertanker n'a jamais été une tâche facile, surtout lorsque l'entreprise évolue dans un environnement extrêmement concurrentiel", a souligné Richard Hunter, analyste d'Interactive Investor.
"Mais certains signes montrent que Vodafone commence à opérer de vrais changements", a-t-il noté, voyant résulter de cette restructuration "une entreprise plus petite, moins géographiquement dispersée, mais plus concentrée".
Si le chiffre d'affaires de l'entreprise est en hausse de 2%, à 37,45 milliards d'euros, elle enregistre sur son exercice fiscal achevé en mars une perte nette de 4,17 milliards d'euros, après un bénéfice de 1,1 milliard l'an passé.
Celle-ci s'explique par des charges de dépréciation de 4,35 milliards d'euros en Allemagne et 165 millions en Roumanie, qui "reflètent la dernière évaluation par la direction des conditions commerciales et économiques probables" de l'entreprise.
En Allemagne, son premier marché, les difficultés se poursuivent avec un excédent brut d'exploitation (après loyers) "significativement plus faible au cours de l'exercice" et des prévisions de croissance "plus faibles à moyen terme".
"Cette branche souffre encore de pertes de clients, liées notamment à des hausses tarifaires imposées l'an dernier, à une concurrence intense et aux effets persistants de la réforme du droit de la télévision", qui a réduit de moitié le nombre de clients, a expliqué Richard Hunter.
Ce changement de la législation empêche les propriétaires d'inclure un abonnement à la télévision par câble dans les charges collectives, contraignant les consommateurs à souscrire des contrats individuels.
Margherita Della Valle dit cependant s'attendre à ce que "l'Allemagne renoue avec la croissance de son chiffre d'affaires au cours de l'année" et espère "un élan généralisé en Europe et en Afrique".
L'action de Vodafone était en hausse de près de 1,6% mardi vers 10h40.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
CultureIl y a 3 jours
"Oui, Céline Dion est à Bâle", confirme Jean-Marc Richard
-
CultureIl y a 3 jours
Nemo chante "The Code" à l'ouverture de la finale de l'Eurovision
-
VaudIl y a 2 jours
Un motard perd la vie dans un accident à l'Etivaz (VD)
-
InternationalIl y a 3 jours
Finlande: cinq morts après la collision de deux hélicoptères
-
CultureIl y a 3 jours
L'Autriche remporte l'Eurovision devant Israël
-
ClimatIl y a 3 jours
Le danger subsiste dans la zone du Lötschental en aval des glaciers
-
CultureIl y a 3 jours
Eurovision: Gjon’s Tears chante à nouveau "Tout l’Univers"
-
InternationalIl y a 2 jours
Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts