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International

Biden maintient la pression sur Moscou

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Le retrait partiel des troupes russes annoncé mardi n'a pas pu être vérifié, selon les Occidentaux (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Joe Biden a dit mardi vouloir donner "toutes ses chances à la diplomatie" avec la Russie après des annonces apaisantes de Moscou. Ce sans relâcher la pression face au risque d'attaque russe contre l'Ukraine qu'il considère toujours "tout à fait possible".

Un début de retrait des dizaines de milliers de soldats russes massés depuis plusieurs mois aux frontières ukrainiennes, évoqué un peu plus tôt par la Russie, "serait positif", a déclaré depuis la Maison Blanche le président des Etats-Unis dans une brève allocution alternant signes d'ouverture et messages de fermeté.

"Mais nous n'avons pas vérifié à ce stade" sa mise en oeuvre, a-t-il relevé. Au contraire, ces troupes, évaluées désormais à "plus de 150'000" alors que les Américains parlaient jusqu'ici de plus de 100'000, demeurent dans "une position menaçante" autour de l'Ukraine, côté russe ou au Bélarus voisin, a-t-il déploré.

Dès lors,"une invasion demeure tout à fait possible", a mis en garde le président Biden. Son secrétaire d'Etat Antony Blinken avait auparavant réclamé au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'un nouvel appel téléphonique, une "désescalade vérifiable, crédible et significative".

"Retrait partiel"

Le ministère russe de la Défense a annoncé qu'une partie des troupes déployées aux frontières ukrainiennes retournaient dès mardi en garnison, diffusant à cet effet des images de blindés chargés sur un train.

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé ce "retrait partiel". La Russie poursuit cependant notamment d'importantes manoeuvres au Bélarus, voisin prorusse de l'Ukraine, jusqu'au 20 février.

Les Occidentaux ont pris ces annonces avec prudence. Le plus positif a été le chancelier allemand Olaf Scholz, reçu au Kremlin par Vladimir Poutine.

Il a salué dans l'annonce de ce retrait partiel "un bon signe", et estimé qu'il y avait "suffisamment de bases de discussion" avec la Russie "pour que les choses évoluent positivement". MM. Poutine et Scholz ont assuré vouloir un processus de négociations sur les questions de sécurité en Europe.

"Pas à l'ordre du jour"

Le président russe a pour sa part assuré que "bien sûr" il ne voulait pas d'une guerre, tout en martelant que l'expansion de l'Otan constituait une menace pour la Russie - Moscou réclame la garantie que Kiev ne pourra jamais y adhérer.

"Il y a un fait: l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'est pas à l'ordre du jour", a répondu Olaf Scholz. "Tout le monde doit prendre un peu de recul et se rendre compte que nous ne pouvons pas avoir un éventuel conflit militaire sur une question qui n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand aborde là frontalement un sujet extrêmement sensible. Joe Biden, qui est le premier à tempérer les espoirs de Kiev de rejoindre l'alliance militaire, refuse néanmoins de mettre fin publiquement à la posture de la "porte ouverte" qui, au moins en théorie, permettrait à l'Otan d'accueillir de nouveaux membres.

Mesures "puissantes"

De manière générale, Washington maintient face à Moscou une posture de fermeté, encore rappelée par Joe Biden mardi. Il a redit qu'une invasion russe de l'Ukraine pouvait intervenir "à tout moment", et prévenu que les sanctions pour y répondre étaient "prêtes".

Ces mesures "puissantes" mettront notamment "la pression sur leurs institutions financières les plus grandes et importantes et sur des industries-clés", a ajouté le président américain, réaffirmant aussi que le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne n'entrerait jamais en activité en cas d'attaque russe.

Il s'est également dit "prêt à répondre" à toute "attaque asymétrique" contre les Etats-Unis ou leurs alliés de l'Otan, ce qui peut notamment inclure des cyberattaques.

Le démocrate de 79 ans a aussi, une nouvelle fois, vanté "l'unité" du camp occidental, qui selon lui a été renforcée par cette crise. Les Américains n'ont d'ailleurs de cesse de consulter leurs alliés dans toutes les configurations possibles. Mardi, Joe Biden a par exemple fait le point avec son homologue français Emmanuel Macron, tandis que les chefs de la diplomatie américain, français, allemande et britannique s'entretenaient également de leur côté.

Le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan a rencontré de son côté Jakub Kumoch, conseiller du président polonais, pour évoquer l'Ukraine et la "coordination transatlantique" sur la "défense et la dissuasion", selon la Maison Blanche.

"Dialogue pragmatique"

Joe Biden a toutefois continué de tendre la main à son homologue russe. "Nous devons donner toutes ses chances à la diplomatie", a-t-il lancé, assurant que les "préoccupations de sécurité" de chaque camp pouvaient trouver des solutions appropriées. De son côté, Sergueï Lavrov a appelé son homologue américain à un "dialogue pragmatique" tout en dénonçant la "rhétorique agressive utilisée par Washington".

Moscou, qui dément toute volonté d'invasion de l'Ukraine, déplore le rejet par les Occidentaux de ses principales exigences, à savoir la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance, l'engagement à ne pas déployer d'armes offensives à proximité du territoire russe et le retrait d'infrastructures de l'Otan d'Europe de l'Est.

Les Occidentaux ont proposé en échange des pourparlers sur des sujets comme le contrôle des armements, les visites d'installations sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité - offre renouvelée mardi par Joe Biden. Pour Vladimir Poutine, ces questions et ses exigences doivent faire partie d'un même "ensemble" de négociations.

Cyberattaque

Dans la soirée, l'Ukraine a annoncé que des sites internet du ministère de la Défense et ceux de deux banques publiques avaient été visés par une cyberattaque, les autorités ukrainiennes pointant du doigt "l'agresseur", une expression généralement employée pour désigner la Russie.

Une attaque informatique d'ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d'une offensive militaire classique.

Parallèlement, le Parlement russe a demandé au président Poutine de reconnaître l'indépendance des territoires sécessionnistes dans l'est de l'Ukraine. "Cette reconnaissance serait une claire violation des accords de Minsk", signés sous médiation franco-allemande et prévoyant à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev, a aussitôt averti le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Radek Faksa qualifie les Stars

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Radek Faksa (12) : un but qui vaut de l'or. (© KEYSTONE/AP/Brandon Wade)

Champion en titre, Vegas est tombé au 1er tour des play-off. Les Golden Knights se sont inclinés 2-1 à Dallas lors de l’Acte VII d’une série qu’ils avaient entamée par deux victoires à l’extérieur.

Le Tchèque Radek Faksa a inscrit le but de la victoire après 44’’ de jeu dans l’ultime période. L’homme de la quatrième ligne a marqué en backhand pour offrir un deuxième tour à ses couleurs face à Colorado.

Avec 22 des 27 joueurs sacrés l’an dernier dans son alignement, Vegas n’a pas été accompagné par la réussite. Ainsi 10’’ seulement avant l’ouverture du score de Wyatt Johnson à la 6e, Jonathan Marchessault avait trouvé le poteau du gardien Jake Oettinger.

A l’Est, les Rangers ont remporté l’Acte I de leur demi-finale de Conférence face à Carolina. Dans son antre du Madison Square Garden, New York s'est imposé 4-3 grâce notamment au brio de Mika Zibanejad. Le Suédois a signé un doublé et a délivré un assist.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un 20e titre pour le Sporting

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Viktor Gyokeres, l'arme absolue du Sporting, célèbre le titre. (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO PEDRO SANTOS)

Le Sporting Portugal a été sacré Champion du Portugal après la défaite 2-0 du Benfica face à Famalicao (2-0). Il s'agit du 20e titre pour le club formateur de Cristiano Ronaldo.

Le Sporting succède à son grand rival de Lisbonne, titré à 38 reprises, soit huit de mieux que le FC Porto. Le nouveau champion, dont le dernier titre national remontait à 2021 après une disette de 18 ans, avait éliminé les Young Boys en février dernier en seizième de finale de l'Europa League avant d'échouer devant l'Atalanta.

Son attaquant suédois Viktor Gyokeres, âgé de 25 ans et arrivé de Coventry l'été dernier, est en tête du classement des buteurs avec 27 buts. Le Sporting Portugal, qui n'a perdu que deux matches de championnat cette saison, est entraîné depuis 2020 par Ruben Amorim, ancien international et joueur de... Benfica, âgé de 39 ans. Il remporte ainsi un second titre à la tête du Sporting après celui de 2021.

Son équipe peut encore réaliser le doublé puisqu'elle rencontrera le FC Porto en finale de la Coupe nationale, le 26 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'opportunisme de Lando Norris

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Lando Norris porté en triomphe par les membres de l'écurie McLaren. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Lando Norris a su exploiter un incident de course pour s'envoler vers sa première victoire en Formule 1 à Miami. Le pilote McLaren s'est imposé au nez et à la barbe deMax Verstappen (Red Bull).

En tête à la mi-course après les changements de pneus de tous ses principaux concurrents, le pilote de 24 ans a bénéficié du déploiement de la voiture de sécurité après un accrochage entre le Danois Kevin Magnussen (Haas) et l'Américain Logan Sargeant (Williams) pour passer aux stands et garder la tête de la course.

Lorsque la voiture de sécurité s'est effacée pour relancer le Grand Prix, il a résisté à Verstappen avant de s'échapper et de planer vers la victoire, à l'image de son saut digne d'une rock star au milieu des membres de son équipe, qui l'ont ensuite porté en triomphe juste après sa descente de voiture.

"Il était temps ! J'ai enfin réussi à le faire. Je suis tellement heureux pour mon équipe, je leur ai finalement apporté une victoire. Cela a été une longue journée, une course difficile, mais je suis enfin tout en haut, je suis ravi", a déclaré le pilote McLaren à la fin de la course.

Ce succès plutôt inattendu dimanche, puisque Norris s'était élancé en cinquième position, loin de la pole position de Verstappen, intervient en effet tardivement pour le talentueux Britannique, qui avait obtenu 15 podiums mais a dû attendre son 110e Grand Prix pour décrocher sa première victoire.

Verstappen à la peine

Derrière lui, Verstappen a terminé à plus de sept secondes et n'a jamais semblé à l'aise durant le week-end, malgré sa victoire lors du sprint et son meilleur temps en qualifications samedi.

Après être parti en tête, le Néerlandais n'a pas réussi à créer un gros écart avec ses poursuivants, notamment le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et Oscar Piastri (McLaren). L'Australien, auteur d'un superbe départ, a longtemps été deuxième derrière Verstappen, avant de rétrograder notamment après un petit accrochage avec l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) qui a abîmé son aileron avant.

Le triple champion du monde s'est fait une frayeur au 22e tour lorsqu'il a fait un tout droit au virage 15 et arraché un poteau en plastique. Les commissaires ont alors décidé de mettre en place une voiture de sécurité virtuelle pour déblayer la piste des débris en plastique.

"Des fois vous gagnez, des fois vous perdez. C'est la course... Aujourd'hui c'était compliqué. Je suis très heureux pour Lando (Norris), cela faisait longtemps qu'il attendait cela et cela ne sera certainement pas sa dernière victoire. Il mérite clairement sa victoire aujourd'hui", a-t-il reconnu.

Derrière ce duo, Leclerc, malgré un départ manqué, a réalisé une course solide, terminant à seulement deux secondes de Verstappen, et permis à Ferrari de retrouver le podium.

Trump présent

Au classement du championnat du monde, Verstappen, qui avait remporté quatre des cinq premiers Grands Prix cette saison, caracole tout de même en tête avec 136 points, soit respectivement 33 et 38 longueurs d'avance sur Pérez et Leclerc. Grâce à sa victoire, Norris remonte au quatrième rang avec 83 unités au compteur, le même total que Sainz, vainqueur en Australie après l'abandon de Verstappen.

La troisième édition du Grand Prix de Miami a encore une fois été un grand show à l'américaine avec la présence de nombreuses stars et aussi celle de l'ancien président américain Donald Trump, candidat à la prochaine élection présidentielle de novembre.

Le milliardaire s'est d'abord invité sur la grille de départ à l'occasion de l'hymne chanté par Marc Anthony où il a été acclamé par le public. Trump, avec une casquette rouge "Make America great again" vissée sur la tête, a ensuite été féliciter Norris pour sa victoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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