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International

Macron lance une campagne éclair en vue d'un second mandat

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"Je suis candidat" : Emmanuel Macron a officialisé jeudi soir sa candidature pour une second mandat présidentiel. (archives) (© KEYSTONE/AP/Ludovic Marin)

Le président Emmanuel Macron a enfin levé le voile en se portant candidat jeudi soir à sa réélection. A cinq semaines du scrutin, il part largement favori, en pleine guerre sur le continent européen.

Dans une "Lettre aux Français" publiée en ligne par plusieurs médias et destinée à la presse régionale, le président sortant annonce être "candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière".

A 38 jours seulement du premier tour, le désormais président-candidat donne ainsi un coup d'accélérateur à une campagne dont les cartes ont été rebattues par la guerre en Ukraine.

Ce sera aussi l'une des plus courtes jamais concourues par un président sortant, au grand dam de ses adversaires de droite comme de gauche qui n'aspirent qu'à en découdre avec lui sur un bilan qu'ils dénoncent avec véhémence.

Mobilisé par le conflit russo-ukrainien - avec un nouvel entretien jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine puis le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, le chef de l'Etat a attendu presque le dernier moment pour officialiser sa candidature, que les candidats doivent formaliser auprès du Conseil constitutionnel avant vendredi 18h00.

Emmanuel Macron se déclare plus tard que deux de ses prédécesseurs candidats à un second mandat, Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2012, qui s'étaient tous deux déclarés à deux mois du scrutin.

Mais jamais une crise internationale n'a autant impacté une campagne présidentielle sous la Ve République. Et après les crises des "gilets jaunes" suivie de la pandémie du Covid, le plus jeune président que la France ait connu depuis 1958 se positionne comme un capitaine par temps de tempête.

Prêts à en découdre

En coulisses, le camp présidentiel s'organise depuis des semaines, entre récolte de fonds pour financer la campagne, tracts, porte-à-porte, création de comités de soutiens et tribunes dans la presse d'élus pour un second mandat. Un premier meeting qui était prévu à Marseille ce week-end a été annulé ou simplement reporté.

Ses adversaires aiguisent leurs armes, eux qui auront fort à faire face à un "président de crise" qui cadre le débat.

Avant même l'annonce officielle, le candidat d'extrême droite Eric Zemmour a fustigé sur YouTube un "quinquennat pour rien" en affirmant que "notre pays est devenu invivable et vous en êtes devenu la cause". "Les Français vous en veulent", a-t-il ajouté en prédisant que "le peuple français ne vous laissera pas une seconde chance".

La candidate LR Valérie Pécresse, qui est prise en tenaille entre ses rivaux d'extrême droite et M. Macron, a elle appelé les Français "à ouvrir les yeux. Ce quinquennat a été celui des illusions perdues" dénonçant son "manque de courage".

Pour sa part, Marine Le Pen a estimé que "ce n'est pas une surprise. Le choix qu'il fait dans la presse régionale (...) démontre qu'il entend tout de même rester en retrait de cette élection, de cette campagne".

Le candidat écologiste Yannick Jadot a lui fait valoir que "ça fait longtemps qu'Emmanuel Macron est en campagne, qu'il dépense de manière électorale", tandis que la socialiste Anne Hidalgo s'est félicité que "le débat démocratique que je demande, projet contre projet, va enfin pouvoir se tenir".

"Au bout de 5 ans, M. Macron envoie une lettre aux Français. Mais les factures qui flambent, c'est tous les mois", a lancé de son côté le communiste Fabien Roussel, espérant que "cette guerre ne sera pas le prétexte pour masquer des attaques sévères contre le pouvoir d'achat des Français".

Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a dit sur BFMTV que l'"on aurait pu s'attendre d'abord à une lettre d'excuses".

"Président de crise"

Reste que, comme c'est souvent le cas en période d'instabilité, M. Macron profite de sa stature de "président de crise".

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes il y a huit jours, le président-candidat a gagné plusieurs points dans les intentions de vote, les sondages le donnant à 27-28%, soit une dizaine de points devant sa rivale d'extrême droite, Marine Le Pen (RN), qui creuse l'écart avec Valérie Pécresse (LR) et Eric Zemmour (Reconquête!).

A gauche, seul le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu en étant crédité d'environ 11% des intentions de vote.

Les sondages récents le donnent aussi gagnant au second tour contre tous ses adversaires, y compris la mieux placée Marine le Pen, même si c'est avec une avance moindre qu'en 2017.

"Il faut être très prudent sur l'issue de l'élection. Le second tour peut être plus serré que ce qu'on pense. On n'est pas à l'abri d'une démobilisation des nôtres, qui vont penser que c'est gagné", a souligné à l'AFP une source auprès du parti présidentiel.

S'il sort gagnant au soir du second tour, le 24 avril, il aura réalisé un pari jamais réalisé dans l'Histoire de la Ve République: être réélu au suffrage universel direct sans sortir d'une période de cohabitation, comme l'avaient fait François Mitterrand et Jacques Chirac.

Reste à convaincre. Or, séducteur ou arrogant, protecteur ou distant: cinq ans après son irruption à l'Elysée, Emmanuel Macron continue de diviser les Français, intrigués par son hyperactivité, ses paris risqués et son exercice vertical du pouvoir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le romancier américain Paul Auster est mort à l'âge de 77 ans

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Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé le New York Times mardi. Il avait été propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise".

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué une amie de la famille, Jacki Lyden, dans un courriel à l'AFP, après avoir informé le New York Times. "Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau 'Vous quittez le Cancerland' qui marque la frontière du pays", avait-elle dit. Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."

Reflets et faux-semblants

Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

Dans "Cité de Verre", "Revenants" et "La Chambre dérobée" qui forment la "Trilogie", ses personnages partent à la recherche de leur identité à la manière de détectives dans le labyrinthe de Manhattan hérissé de gratte-ciels où tout n'est que reflets et faux-semblants.

Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l'Université Columbia de New York les littératures française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres.

L'héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l'écriture.

Vénéré en France

L'écrivain s'est fait connaître en 1982 avec "L'invention de la solitude", un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père.

Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa "Trilogie new-yorkaise", un roman noir qui s'inspire du genre policier.

Également scénariste, Paul Auster a contribué au film "Smoke", qui dresse le portrait d'âmes perdues gravitant autour d'un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite "Brooklyn Boogie", deux films qu'il réalise avec Wayne Wang.

Parmi ses autres oeuvres à succès figurent notamment "Moon Palace", "Le Livre des illusions" et "Brooklyn Follies". Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993.

Démocrate affiché

Démocrate affiché, il a dénoncé dans l'un de ses livres, les années Bush.

En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu'il avait eu avec l'écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Ce dernier était mort d'une "surdose accidentelle" à New York après avoir été inculpé d'homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par surdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois.

Malgré un cancer diagnostiqué la même année, il a achevé un dernier livre à la tonalité nostalgique, "Baumgartner", un "petit livre tendre et miraculeux", selon les mots de sa femme Siri Hustvedt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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La Floride restreint considérablement le droit à l'avortement

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En Floride, Kamala Harris entend "évoquer le mal fait par les interdictions de l'avortement au niveau des Etats, et marteler que 'C'est Trump qui a fait ça'", a fait savoir l'équipe de campagne du président américain et de sa colistière. (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Alors que le droit à l'avortement est l'un des sujets dominant la campagne présidentielle, la Floride voit entrer en vigueur mercredi une loi très restrictive en la matière. La vice-présidente Kamala Harris en personne est attendue sur place pour s'en indigner.

Comme le président Joe Biden l'avait déjà fait il y a quelques jours, elle devrait attaquer le républicain Donald Trump en le rendant responsable des interdictions ou restrictions des interruptions volontaires de grossesse décidées par de nombreux Etats depuis deux ans.

La Floride interdira désormais toute interruption volontaire de grossesse après six semaines, contre quinze semaines auparavant.

"Demander des comptes à Trump"

"Les électeurs vont demander des comptes à Trump", avait assuré Joe Biden le 23 avril. Le démocrate de 81 ans s'était lui aussi rendu en Floride, cet Etat du sud-est, l'un des plus peuplés du pays, qui a voté deux fois majoritairement pour Donald Trump, et où son équipe de campagne se prend presque à rêver d'un exploit électoral en novembre.

Le républicain se félicite régulièrement d'être à l'origine du spectaculaire revirement de jurisprudence de la Cour suprême en juin 2022.

L'institution, à laquelle il avait donné une composition très conservatrice, avait alors fait voler en éclats la protection au niveau fédéral du droit à l'avortement, renvoyant la responsabilité aux Etats.

Jusqu'ici refuge pour les femmes

Kamala Harris entend "évoquer le mal fait par les interdictions de l'avortement au niveau des Etats, et marteler que 'C'est Trump qui a fait ça'", a fait savoir l'équipe de campagne du président américain et de sa colistière.

La vice-présidente de 59 ans, première femme, et première personne afro-américaine et d'origine asiatique à ce poste, a multiplié ces derniers mois les déclarations sur ce thème.

Avant mercredi, la Floride faisait figure de refuge pour les femmes du sud-est des Etats-Unis, une région où les interdictions ou restrictions se sont multipliées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Nadal fait ses adieux à Madrid

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Nadal a fait ses adieux au public madrilène (© KEYSTONE/EPA/Chema Moya)

"Gracias Rafa": Rafael Nadal, qui tente un dernier retour au premier plan à bientôt 38 ans malgré son corps cabossé, a fait ses adieux à Madrid mardi soir.

Il a connu l'élimination en 8es de finale du Masters 1000 organisé dans la capitale espagnole.

L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem, qui vit sa dernière saison sur le circuit ATP - sauf rebondissement -, s'est incliné face au jeune Tchèque Jiri Lehecha (ATP 31) 7-5 6-4 en un peu plus de deux heures. "C'était une blague, l'année prochaine je reviens !", a d'abord plaisanté "Rafa" au cours de l'hommage qui lui a été rendu dans la foulée de son match.

"C'était bien la dernière fois que je jouais" à Madrid, a-t-il ensuite confirmé. "Ca a été une semaine très particulière pour moi, très positive à plusieurs niveaux. Une semaine inoubliable."

Madrid a eu envie d'y croire jusqu'au bout mardi soir. Même quand son chouchou venait de concéder le brek au début du deuxième set, la "Caja magica" s'est époumonée: "Si se puede, si se puede", l'équivalent espagnol de "Yes, we can", a-t-elle scandé.

Quatre matches en six jours

Un quatrième match en six jours, le deuxième en deux jours après un duel de plus de trois heures la veille, c'est trop. Trop, pour son deuxième tournoi depuis sa reprise (après Barcelone mi-avril), après pas loin de deux ans sans que son corps lui laisse du répit, après encore trois mois sur le flanc entre janvier et avril.

Sa semaine madrilène, avec trois matches gagnés de suite et quatre joués, dont un contre un joueur du top 20 (De Minaur), a néanmoins fait grimper considérablement son kilométrage: il n'avait plus connu une telle série de victoires depuis l'été 2022. Lui apportera-t-elle, au moins en partie, les garanties qu'il souhaite dans la perspective de Roland-Garros qui débute le 26 mai ?

Il faudra patienter pour le savoir. Nadal est désormais attendu à Rome (8-19 mai), pour le dernier Masters 1000 sur ocre avant le Grand Chelem parisien. Il ne se prononcera qu'après le tournoi italien sur sa venue à Roland-Garros, la terre chérie de ses 14 triomphes, a-t-il confirmé mardi soir.

Lui a les idées claires: il ne jouera à Paris que s'il se sent "suffisamment prêt", a-t-il répété tout au long du tournoi madrilène. "Sinon, ça n'a pas de sens", a-t-il tranché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'héritage toujours vivant d'Ayrton Senna, 30 ans après sa mort

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30 ans après sa mort, l'héritage d'Ayrton Senna est toujours bien vivant (© KEYSTONE/AP/HIDEYUKI YAMAMOTO)

Une légende intacte. Trente ans après sa mort, à 34 ans à Imola, le 1er mai 1994, le Brésilien Ayrton Senna est toujours adulé et son décès a contribué à renforcer la sécurité en Formule 1.

Si la sécurité avait déjà fait des progrès lors des vingt années précédentes à l'initiative de pilotes comme le triple champion du monde Jackie Stewart, la mort de Senna a provoqué un nouvel effort dont témoignent les structures déformables, l'équipement des pilotes et les zones de dégagement sur les circuits.

Les améliorations ainsi apportées font qu'un seul pilote a depuis trouvé la mort des suites d'un accident en F1, le Français Jules Bianchi, en 2014.

La veille du décès du Brésilien lors du Grand Prix, un autre pilote de F1, l'Autrichien Roland Ratzenberger, avait déjà été tué dans un accident lors des essais qualificatifs. Rubens Barichello, compatriote de Senna, avait lui aussi eu un accident ce même week-end, dont il était sorti miraculeusement indemne.

Il y a eu "trois gros crashes (...) et je pense que ça a choqué la F1", déclare à l'AFP Frédéric Vasseur, aujourd'hui patron de l'écurie Ferrari. "Je ne sais pas si ça a été un déclencheur, mais c'est vrai que c'est souvent quand il y a un accident qu'on change. Après Jules (Bianchi), on a fait le halo par exemple" ajoute-t-il, en allusion à l'arceau au-dessus de l'habitacle qui protège désormais la tête des pilotes.

Longue enquête

Dans le film "1, Life on the Limit", sorti en 2013 et consacré à la sécurité en F1, le journaliste spécialisé britannique Maurice Hamilton faisait observer que la mort d'Ayrton Senna avait "été retransmise dans les salons de millions de gens qui ne connaissaient pas grand-chose au sport automobile mais savaient qui il était et voulaient savoir qui était le coupable".

Une longue enquête a permis d'établir que l'accident a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa Williams et qu'une roue est venue heurter son casque, alors qu'un bras de suspension a perforé l'habitacle lorsque la monoplace s'est fracassée contre un mur en béton, dans le virage de Tamburello, où un hommage lui sera rendu mercredi en présence du patron de la F1 Stefano Domenicali et des ministres italien et brésilien des Affaires étrangères.

Avec trois titres de champion du monde (1988, 1990 et 1991), 41 victoires et 65 pole positions en 161 Grands Prix, Ayrton Senna a bâti l'un des plus beaux palmarès de la F1, avec Lewis Hamilton, Juan-Manuel Fangio, Michael Schumacher, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Alain Prost.

Prost reste indissociablement lié au destin de Senna. Non seulement, les deux hommes ont été coéquipiers mais leur rivalité reste la plus farouche ayant existé en F1. Le Français a mis fin à sa carrière à la fin de la saison 1993 sur un dernier titre de champion du monde, quelques mois avant la disparition de Senna. "Je ne garde aucun mauvais souvenir de lui", assurait-il en 2018 au site Motorsport.com.

Les larmes de Schumacher

"Je garde les six derniers mois de sa vie à l'esprit, c'est à ce moment que j'ai appris à le connaitre beaucoup mieux. Il était quelqu'un de complètement différent. J'ai compris qui il était vraiment et pourquoi il faisait parfois l'acteur".

L'aura de Senna est restée immense. Michael Schumacher, encore jeune pilote, suivait au moment de l'accident le pilote brésilien de quelques mètres. En 2000, interrogé sur ses sentiments alors qu'il venait d'égaler ce qui était alors le record de 41 victoires en Grand Prix établi par Senna, l'Allemand s'écroula en larmes devant les caméras, malgré sa réputation de froideur.

Lewis Hamilton garde aussi un souvenir ému du jour fatidique. "J'avais neuf ans et mon père m'a dit qu'Ayrton Senna était mort dans un accident. En tant qu'enfant, c'est difficile de comprendre ce que cela signifie vraiment mais je suis allé derrière la voiture et j'ai pleuré", se souvient celui qui allait devenir septuple champion du monde, toujours dans le film "1, Life on the Limit".

Il voulait aider

Si Senna a laissé un souvenir impérissable en tant que pilote, il se préoccupait également de la pauvreté dans son pays. Aujourd'hui, la fondation "Instituto Ayrton Senna", dirigée par sa soeur Viviane et sa nièce Bianca, s'occupe des enfants démunis, qu'Ayrton Senna, qui ne s'est lui-même jamais marié et n'a pas eu d'enfants, voulait aider.

Senna "était bien plus qu'un idole de F1. C'était un modèle d'excellence, de persévérance et d'intégrité", a récemment résumé l'ambassadeur du Brésil en Italie Renato Mosca, en présentant l'exposition intitulée "Ayrton Senna forever" (Ayrton Senna pour toujours) au Musée de l'automobile de Turin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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