Rejoignez-nous

Suisse

Après l'UE, la Suisse va accorder un statut spécial aux réfugiés

Publié

,

le

Le Conseil fédéral accorde un statut de protection spécial pour les réfugiés ukrainiens: ils pourront obtenir rapidement un droit de séjour en Suisse sans devoir passer par une procédure d'asile ordinaire. (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

Le droit de séjour des réfugiés ukrainiens arrivés en Suisse doit être facilité. Le Conseil fédéral veut pour ce faire leur accorder le statut de protection "S". Il suit ainsi l'Union européenne, qui a activé un mécanisme similaire jeudi.

Plus d'un million de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de la guerre. On ne peut prévoir combien arriveront en Suisse, mais il faut se tenir prêt afin d'éviter un engorgement du système d'asile, a commenté la ministre de la justice Karin Keller-Sutter vendredi devant la presse. Actuellement, 320 Ukrainiens ont été enregistrés dans les centres d'asile. Près de 200 s'y trouvent encore.

Le statut de protection spécial, créé à la suite des guerres de Yougoslavie dans les années 1990 et encore jamais utilisé, permettra aux Ukrainiens d'obtenir un permis "S". Le droit de séjour est d'un an, mais il peut être prolongé aussi longtemps que les personnes sont exposées à un danger grave, a précisé Mme Keller-Sutter. Les réfugiés pourront également faire venir des membres de leur famille.

Les non Ukrainiens exclus

Si le statut "S" correspond dans les grandes lignes à celui validé par l'UE jeudi, le Conseil fédéral veut toutefois le modifier afin de s'aligner complètement aux mesures prises par les Vingt-Sept. Ces adaptations garantissent aux Ukrainiens la possibilité de voyager dans l'espace Schengen après 90 jours et d'exercer une activité après un mois.

Le Conseil fédéral a également décidé de suivre l'Union européenne concernant l'accueil des citoyens non ukrainiens fuyant l'invasion russe. Ils ne pourront pas bénéficier du statut spécial "S", a commenté Karin Keller-Sutter.

Une protection provisoire pourra cependant être envisagée pour certaines catégories de personnes, comme les requérants d'asile admis en Ukraine ou les personnes sans nationalité ou encore celles qui résident de façon permanente en Ukraine. Les autres personnes tierces à l'Etat en guerre peuvent en outre toujours faire une demande d'asile ordinaire, précise encore la conseillère fédérale.

Hébergés par les cantons

Les détenteurs du statut spécial seront hébergés directement dans les cantons et peuvent en outre loger chez des particuliers. Les cantons sont indemnisés par la Confédération au moyen d'un forfait global destiné à couvrir l'hébergement, l'assurance-maladie obligatoire et l'encadrement des intéressés, précise le Conseil fédéral.

Si le gouvernement n’a pas levé la protection provisoire au bout de cinq ans, les bénéficiaires reçoivent une autorisation de séjour B. Les cantons et les organisations partenaires doivent encore être consultés d'ici la semaine prochaine avant l'introduction définitive du mécanisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Affluence record pour les Urbaines

Publié

le

Les Jumeaux Jazz Club à Lausanne ont accueilli plusieurs performances durant la 29e édition des Urbaines (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.

Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.

La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans

Publié

le

Le Chat Noir, célèbre club carougeois, fête ses 40 ans avec un programme décliné tout le mois de décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/FRANCO GRECO)

En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.

Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.

D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".

Histoire de famille

Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.

L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.

Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance

Publié

le

Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique concernant la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.

Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.

Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.

Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.

Risques sécuritaires

Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.

Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.

Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le National approuve une coupe dans la coopération internationale

Publié

le

La ministre des finances Karin Keller-Sutter a exhorté les parlementaires à suivre la version du Conseil fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Dans le cadre des débats sur le budget 2026, le Conseil national a approuvé lundi une coupe de 34,5 millions dans la coopération internationale. La gauche a tenté en vain de s'y opposer.

La coupe se répartit entre la coopération bilatérale (-6,3 millions) et les contributions à des organisations internationales (-28,2 millions).

La proposition du Conseil fédéral est déjà une proposition à la baisse, a souligné Tamara Funiciello (PS/BE). Et de relever qu'une bonne partie des recettes fiscales helvétiques viennent d'entreprises qui ont leur siège en Suisse mais qui sont actives dans des pays du Sud Global. Barbara Schaffner (PVL/ZH) a, elle, appelé ses collègues à être cohérents et à respecter la stratégie de coopération adoptée par le Parlement.

Le plénum a aussi approuvé la proposition de sa commission de transférer 24,3 millions des crédits de la coopération bilatérale vers la coopération économique. Le Conseil des Etats a validé un tel transfert pour 6 millions, mais n'a pas procédé à des coupes.

La gauche ne s'est pas seulement opposée aux coupes, elle a aussi plaidé pour des hausses de crédits et notamment pour utiliser la distribution extraordinaire de la Banque nationale suisse à cet effet. La stabilité mondiale est la première ligne de défense de la Suisse et la coopération internationale y contribue, a argué Cédric Wermuth (PS/AG), en vain.

Davantage de coupes refusées

L'UDC n'a pas eu plus de succès avec ses propositions de coupes supplémentaires. Le parti voulait notamment plafonner les fonds prévus pour le soutien à l'Ukraine à 100 millions (-33,7 millions). A quoi cela sert-il d'envoyer autant de moyens alors que l'on ne sait pas à quoi va ressembler la reconstruction, a demandé Lars Guggisberg (UDC/BE).

Le parti souhaitait aussi réduire la contribution de la Suisse en faveur de certains Etats membres de l'UE (-4,9 millions) et s'opposait à la hausse de 1,2 million de la contribution obligatoire de la Suisse au Conseil de l'Europe.

Dans le cadre du supplément au budget 2025, le National a aussi approuvé 50 millions de francs pour le Soudan. Le Conseil fédéral avait demandé cette aide supplémentaire au vu de la situation humanitaire catastrophique dans ce pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Vous bousculez les habitudes avec délicatesse, sans fracas, mais avec une clarté qui fait bouger les lignes. Vous êtes dans le juste !

Les Sujets à la Une