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International

Une base militaire bombardée dans l'ouest près de la Pologne

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Marioupol, ville stratégique située entre la Crimée et le Donbass, manque de vivres et est privée d'eau, de gaz, d'électricité et de communications. Plus de 2100 habitants y ont été tués depuis le début de l'offensive russe. (© KEYSTONE/AP/Mstyslav Chernov)

Une base militaire ukrainienne tout près de la Pologne a été bombardée par l'armée russe, qui a affirmé dimanche y avoir "éliminé" des "mercenaires étrangers" et des "armes étrangères". Le sud du pays continue d'être pilonné, alors que Kiev redoute un encerclement.

Dans la nuit, les forces russes ont frappé la base militaire de Yavoriv, à seulement une vingtaine de km de la frontière avec la Pologne, pays membre de l'Otan, et à une quarantaine de km de la grande ville de Lviv, où vivent de nombreux déplacés.

Ces frappes, selon le gouverneur de la région Maxim Kozitsky, ont été menées depuis les mers Noire et d'Azov et ont fait 35 morts et 134 blessés.

"Mercenaires étrangers"

"La Russie a attaqué le Centre international pour le maintien de la paix et de la sécurité. Des instructeurs étrangers travaillent là-bas", a indiqué le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, sans préciser s'ils étaient présents au moment des frappes.

Le ministère russe de la Défense a assuré de son côté que lors cette attaque, "jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés". Ce chiffre n'a pas pu être confirmé de source indépendante par l'AFP.

Le général polonais Waldemar Skrzypczak, ex-commandant de l'armée de l'air, a confirmé que cette base sert à la formation d'unités de la légion étrangère, avec des volontaires qui arrivent en Ukraine pour combattre les Russes. C'est là également qu'arrive une partie de l'aide militaire livrée à l'Ukraine par les pays occidentaux, depuis l'invasion de la Russie le 24 février.

Poutine "frustré"

"C'est maintenant la troisième installation militaire ou aérodrome que les Russes frappent en Ukraine occidentale ces deux derniers jours", a réagi sur ABC le porte-parole du Pentagone, John Kirby. "Donc clairement, au moins du point de vue des frappes aériennes, ils élargissent leurs cibles".

Dans cette région, des frappes avaient déjà visé samedi un aéroport militaire à Lutsk, tuant quatre soldats ukrainiens. Et dimanche, le maire d'Ivano-Frankivsk, à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, a affirmé qu'une "frappe" avait visé tôt dans la matinée l'aéroport.

"Ce que cela montre, c'est que Vladimir Poutine est frustré par le fait que ses forces ne progressent pas comme il pensait dans les grandes villes, y compris Kiev, qu'il augmente le nombre de cibles, qu'il se déchaîne et qu'il essaie de causer des dommages dans chaque partie du pays", a commenté sur CNN le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan.

Kiev de plus en plus cernée

Kiev, dont seules les routes vers le sud restent dégagées, est de plus en plus cernée par les soldats russes, qui ont détruit samedi l'aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.

Dans ses faubourgs, à Irpin, un journaliste américain, Brent Renaud, 50 ans, y a été tué dimanche par balles, et un autre blessé. Ils ont été touchés alors qu'ils circulaient en voiture avec un civil ukrainien, également blessé, a précisé Danylo Shapovalov, un médecin engagé auprès des forces ukrainiennes.

Brent Renaud, photographe et réalisateur indépendant, est le premier journaliste étranger à être tué depuis le début de la guerre.

Marioupol: le convoi a fait demi tour

L'armée russe a continué de pilonner le sud du pays, où la ville assiégée de Marioupol espérait l'arrivée dimanche d'un convoi d'aide humanitaire. Il "est à 2 heures de Marioupol, à 80 km", avait déclaré en fin de matinée M. Zelensky.

Mais un conseiller du maire, Petro Andryushchenko, a indiqué dans la soirée que les véhicules avaient dû faire demi-tour à cause des tirs russes incessants. Une nouvelle tentative était prévue pour lundi.

Marioupol, ville stratégique située entre la Crimée et le Donbass, manque de vivres et est privée d'eau, de gaz, d'électricité et de communications. Plus de 2100 habitants y ont été tués depuis le début de l'offensive russe et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde contre "un scénario du pire".

Le pape a lui exhorté dimanche à la fin des combats, qualifiant la cité de "ville martyre dans la guerre atroce qui est en train de dévaster l'Ukraine".

Bombardements à Mykolaïv

Toujours au sud, la métropole d'Odessa continue à se préparer à une offensive des troupes russes, qui se concentrent pour l'heure à une centaine de kilomètres à l'est sur Mykolaïv. Au moins onze personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes sur cette ville portuaire, selon les autorités ukrainiennes.

Par ailleurs, le maire de Dniproroudné, dans le sud, a été enlevé dimanche par des soldats russes deux jours après le kidnapping d'un autre maire, selon le gouverneur de la région de Zaporojie.

Manifestation à Kherson

Et à Kherson, toujours dans le sud, plusieurs milliers d'Ukrainiens ont manifesté contre l'occupation de leur ville par l'armée russe, selon des médias locaux. Des vidéos postées sur le site d'un média indépendant laissaient entendre une foule crier "Rentrez chez vous!", "Rentrez chez vous tant que vous êtes encore vivants!" ou "Kherson - c'est l'Ukraine".

Le bilan des victimes, dont certains jonchent les rues de villes, est impossible à vérifier. Au moins 596 civils ont été tués, selon le décompte dimanche de l'ONU, qui souligne que ses bilans sont probablement très inférieurs à la réalité.

"Environ 1300" militaires ukrainiens ont été tués depuis le 24 février. L'armée russe a elle perdu "environ 12'000 hommes", avait indiqué samedi M. Zelensky, qui s'est rendu dimanche dans un hôpital de la région de Kiev, au chevet de soldats ukrainiens blessés.

Bombes au phosphore

Le chef de la police de Popasna, à une centaine de kilomètres de Lougans (est) a par ailleurs accusé dimanche Moscou d'utiliser des bombes au phosphore.

"C'est ce que les 'Russistes' (combinaison de Russes et fascistes, ndlr) sont en train de lâcher sur nos villes. Souffrances indescriptibles et incendies", a écrit Oleksi Bilochytsky sur Facebook. Cette information était invérifiable dans l'immédiat.

Négociations lundi

Dans ce contexte, un négociateur russe a pourtant fait état dimanche de "progrès significatifs" dans les pouparlers avec l'Ukraine.

"Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer", a ajouté Léonid Sloutski, cité par les agences de presse russes.

Côté ukrainien, Mykhaïlo Podoliak, l'un des conseillers du président Volodymyr Zelensky, a indiqué sur Twitter que Moscou avait cessé de lancer "des ultimatums" à Kiev et commencé à "écouter attentivement nos propositions".

Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l'Ukraine se tiendra lundi, a indiqué plus tard M. Podoliak. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a aussi annoncé la tenue de cet échange.

Surveiller la Chine

De leur côté, de hauts responsables américains chinois doivent se rencontrer lundi à Rome, a annoncé dimanche la Maison Blanche, qui s'inquiète d'une possible assistance de Pékin à Moscou, visée par les sanctions occidentales.

Jake Sullivan, doit rencontrer Yang Jiechi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%

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Les prix du riz au Japon ont presque doublé en un an, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent. (archives) (© KEYSTONE/AP/SHUJI KAJIYAMA)

La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.

Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).

L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).

L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.

Le prix du riz s'envole

Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.

Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.

Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.

L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.

Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).

Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.

La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.

Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.

Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Panama: Chiquita annonce des licenciements liés à la grève

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Selon Chiquita, le mouvement social au Panama, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à ''abandon total'" des exploitations bananières. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La filiale au Panama du géant américain de la banane Chiquita a annoncé jeudi le licenciement de ses travailleurs journaliers, après près d'un mois de grève sur fond de lutte contre la réforme des retraites.

Cette grève aurait causé pour le groupe des pertes d'environ 66,5 millions d'euros (62,2 millions de francs).

Chiquita Panama, qui emploie environ 7000 personnes, a informé avoir procédé au licenciement de tous ses travailleurs journaliers pour "abandon injustifié du travail", par voie de communiqué.

Bien que le groupe n'ait pas précisé le nombre de licenciés, le président de droite du Panama José Raul Mulino avait averti quelques heures plus tôt que des milliers d'emplois seraient perdus si la grève "illégale", commencée le 28 avril, se poursuivait.

Le chef de l'Etat avait lancé cet avertissement quatre jours après qu'un tribunal panaméen eut déclaré "illégale" la grève des travailleurs de l'usine Chiquita de Changuinola, près de la frontière avec le Costa Rica.

"Dommages irréversibles"

Le dirigeant syndical des travailleurs de bananeraies, Francisco Smith, a toutefois réaffirmé jeudi que la grève se poursuivrait de façon "indéfinie".

Selon Chiquita, le mouvement social, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à 'l'abandon total'" des exploitations bananières.

Une délégation gouvernementale continue de négocier avec les syndicats, qui demandent le rétablissement d'un règlement antérieur lequel, selon eux, leur assurait de meilleures pensions et de meilleurs services de santé.

Les grévistes ont manifesté et bloqué des routes à Bocas del Toro (nord-est), une province des Caraïbes qui dépend principalement du tourisme et de la production de bananes. Les médias locaux ont rapporté, dans certaines parties de la province, des pénuries en carburant et des écoles fermées.

Le Panama est également confronté depuis près d'un mois à une grève des ouvriers du bâtiment, qui rejettent eux aussi la réforme des retraites. Deux dirigeants syndicaux de ce secteur ont été arrêtés ces derniers jours et un troisième a été contraint de se réfugier à l'ambassade de Bolivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Les Panthers enfoncent le clou face aux Hurricanes

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Les Panthers semblent désormais intouchables (© KEYSTONE/AP/Karl B DeBlaker)

Les Panthers sont à deux succès d'une troisième finale de Coupe Stanley consécutive.

Florida est allé s'imposer une deuxième fois sur la glace de Carolina jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est de NHL.

La marche semble trop haute pour Carolina, qui s'est lourdement incliné (5-0) jeudi après avoir été déjà nettement battu (5-2) dans l'acte I, également devant son public de Raleigh. Balayés lors de leurs trois dernières finales de Conférence, les Hurricanes en sont donc à 14 défaites d'affilée à ce stade de la compétition!

Les Panthers ont sont quant à eux à sept victoires à l'extérieur dans ces séries finales pour seulement deux défaites, subies dans les deux premiers matches face à Toronto au tour précédent. La franchise floridienne s'était déjà imposée deux fois de suite sur la route pour entamer son 1er tour de play-off face à Tampa Bay.

Jeudi, Florida a survolé les débats pour mener 3-0 après le premier tiers-temps. L'homme du match fut Sam Bennett, qui a inscrit ses 8e et 9e buts dans ces play-off 2025 après avoir été crédité d'un assist sur l'ouverture du score signée Gustav Forsling après seulement 1'17 de jeu.

Le gardien des Panthers Sergei Bobrovsky a passé une soirée relativement tranquille, réussissant 17 arrêts pour obtenir son troisième blanchissage depuis le début des séries finales. Son vis-à-vis Frederik Andersen a quant à lui été "chassé" à l'issue du deuxième tiers, après avoir encaissé 4 buts sur 16 tirs cadrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Oklahoma City mène 2-0 en finale à l'Ouest

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Shai Gilgeous-Alexander a une nouvelle fois sorti le grand jeu jeudi (© KEYSTONE/AP/Nate Billings)

Le Thunder a dominé les Minnesota Timberwolves 118-103 jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Ouest de NBA.

Oklahoma City a pu compter sur un Shai Gilgeous-Alexander en mode MVP pour faire la différence dans ce match 2.

Désigné meilleur joueur de la saison régulière 24 heures plus tôt, Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 38 points jeudi, à 12/21 au tir. Le meneur canadien, qui a reçu son trophée avant le début de cette partie, a ajouté 8 passes décisives, 3 rebonds et 3 interceptions tout en ne commettant qu'une seule perte de balle.

Déjà devant (58-50) à la mi-temps, OKC a pris définitivement le large dans un troisième quart-temps remporté 35-21. Le Thunder, qui a également pu compter sur Jalen Williams (26 points) et sur Chet Holmgren (22 points) pour faire la différence, a compté jusqu'à 24 longueurs d'avance (93-69 à 35'' de la fin du troisième quart).

Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City est donc à deux succès de ses premières Finales NBA depuis 2012. Le Thunder, qui comptait alors le Vaudois Thabo Sefolosha dans son effectif, s'était incliné en cinq matches face au Miami Heat de LeBron James au stade ultime il y a 13 ans.

Minnesota a pourtant pu s'appuyer sur un Anthony Edwards en pleine forme (32 points, certes à 1/9 derrière l'arc, 9 rebonds et 6 passes décisives) jeudi. Mais les Timberwolves sont déjà dos au mur avant de retrouver leur public pour les actes III et IV de cette série.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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