Rejoignez-nous

Suisse

Au moins deux tiers des nouveaux F-35A seront produits en Italie

Publié

,

le

Un F-35A atterrit sur l'aérodrome militaire d'Emmen en mars dernier. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Au moins 24 des 36 nouveaux avions de combat F-35A prévus pour l'armée suisse seront produits en Italie, à Cameri. Des "clarifications sont en cours" pour savoir si le montage final de quatre appareils pourra se faire en Suisse. Huit jets seront fabriqués au Texas.

Les huit premiers avions seront produits par Lockheed Martin à Fort Worth (Texas) aux Etats-Unis, de manière à pouvoir être utilisés pour l'instruction initiale des pilotes suisses aux Etats-Unis. Les avions doivent être livrés dès 2027, indique jeudi dans un communiqué l'Office fédéral de l'armement (armasuisse).

L'accord trouvé avec le gouvernement américain et dont armasuisse se fait l'écho jeudi prévoit, dans le détail, de produire jusqu'à un maximum de 28 avions sur 36 - et au minimum 24 - par l'entreprise Leonardo sise à Cameri, dans la province de Novare (Piémont).

La question de savoir si quatre appareils pourront être montés en Suisse, chez RUAG, fait actuellement l'objet de vérifications entre le constructeur des F-35A, l'américain Lockheed Martin, dans le cadre d'affaires compensatoires, précise le communiqué. Si ce n'est pas possible, Cameri s'en occupera.

Les accords conclus avec les Etats-Unis, en particulier sur les coûts et le calendrier, sont inchangés.

Armasuisse rappelle que l'Italie a participé au programme F-35 dès le début et possède à Cameri une des deux lignes de production du F-35 hors des États-Unis (et la seule en Europe). L’armée de l’air et la marine italiennes exploitent des avions de type F-35A et F-35B. Leonardo produit aussi à Cameri des F-35A pour l'armée de l’air néerlandaise.

Epée de Damoclès

Une menace pèse cependant sur cette acquisition. Une alliance de gauche a lancé une initiative - dont le délai de récolte de signatures court jusqu'en mars prochain - contre cet achat. La ministre de la défense Viola Amherd a demandé aux initiateurs, au vu de la situation en Ukraine, de retirer leur projet. Cet appel est resté vain.

L'alliance de gauche estime qu'en aucun cas l'achat de ces nouveaux avions ne saurait être une réponse à la guerre en Ukraine. Elle les juge totalement inadaptés, beaucoup trop chers et faisant naître le risque d'une dépendance face aux Etats-Unis.

6 milliards

L'achat des 36 avions de combat avait été accepté de justesse, par 50,1% des voix, par le peuple suisse en septembre 2020. La Suisse a préféré les F-35 de Lockheed Martin aux français de Rafale et à l'Eurofighter d'Airbus, un choix qui lui a valu des critiques en Europe.

Les coûts d'acquisition se montent à quelque 6,035 milliards, après ajustement sur l'inflation aux Etats-Unis. Cette enveloppe se répartit pour les deux plus gros postes à hauteur de 3,828 milliards pour les avions et 1,927 milliard pour le paquet logistique (matériel au sol, matériel de remplacement, documentation, formations et support technique).

Il faudra en outre prévoir des dépenses annexes liées au contrat. En plus des F-35, la Suisse veut en effet faire l'acquisition d'un système de défense sol-air "Patriot" pour 1,987 milliard.

Au final, ces achats généreront des affaires compensatoires pour la Suisse à hauteur de 4,2 milliards de francs, avait relevé armasuisse le 25 novembre dernier. Interrogé par Keystone-ATS, armasuisse a précisé que l'accord dévoilé jeudi ne modifie pas le montant de ces engagements liés aux affaires compensatoires.

Les nouveaux avions de combat doivent remplacer les 26 F-5 Tiger et les 30 F/A-18 de l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Le basket suisse voit grand après le Mondial M19

Publié

le

Giancarlo Sergi affiche sa satisfaction après le Mondial M19 (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Coupe du monde M19 s'est achevée dimanche à Lausanne sur une huitième place pour l'équipe de Suisse, et par un 9e triomphe des Etats-Unis en 17 éditions.

Les dirigeants suisses se disent satisfaits de l'organisation générale, et voient grand pour l'avenir.

Sur le plan sportif, les joueurs à croix blanche peuvent se satisfaire de trois victoires, dont une de prestige en huitièmes de finale face à une équipe de France donnée favorite. Ils ont également fait jeu égal pendant la première mi-temps avec la Nouvelle-Zélande en quart.

"C'est le fruit d'un travail de fond mené depuis 10 ans, avec le développement du Centre National (CNBS) qui a permis d'aligner des joueurs évoluant régulièrement ensemble depuis quatre ans" déclare Giancarlo Sergi, président de l'association organisatrice de l'évènement, ex-président de Swiss Basketball (SB) et membre du comité de FIBA Europe.

Pour les jeunes joueurs suisses, l'opportunité de se battre contre les meilleures équipes du monde est importante pour élever le niveau. De plus, les Etats-Unis ont inspiré par leur enthousiasme. "Certains sont déjà des superstars, mais ont envie d'être là et de jouer leur plus beau basket ensemble" ajoute Erik Lehmann, Secrétaire général de SB, joint lui aussi au téléphone par Keystone-ATS.

Un défi organisationnel et sécuritaire

La recherche de sponsors privés pour l'évènement a été compliquée par l'organisation simultanée de la Fête fédérale de gymnastique dans la même ville. Les organisateurs ont néanmoins pu compter sur le soutien d'institutions publiques à hauteur de 45% du budget. Swiss Basket a détaché ses employés pour les mettre à disposition gratuitement de l'organisation.

Pendant la semaine, plusieurs activités visaient à attirer les plus jeunes sur les parquets, comme des tournois 3x3, une Coupe Mini et des cliniques coaches, où ils avaient l'opportunité de se faire conseiller par des professionnels. Il s'agit aussi de détecter plus de grands gabarits, mais "le problème, c'est que tous les sports veulent des gens de plus de 2 mètres" ricane Erik Lehmann.

Le tournoi a permis de vendre près de 74'500 billets sur les 10 jours de compétition ("la deuxième plus grosse affluence de l'histoire pour un Mondial M19", se félicite Erik Lehmann), et les comptes devraient être à l'équilibre. Et ce malgré un poste non budgété, lié à la protection de l'équipe israélienne. Il n'y a cependant pas eu d'évènements sécuritaires majeurs.

Si des bénéfices devaient être dégagés, ils iront à la relève du basket suisse. "Etre à l'équilibre est déjà une réussite" concède Giancarlo Sergi. Un coup de pouce qui serait bienvenu, au vu de l'ambition d'une fédération qui n'en a actuellement pas les moyens.

Avoir des salles, le nerf de la guerre

"La demande pour le basket existe, mais les clubs ne peuvent pas accueillir de nouvelles personnes faute de place" indique Erik Lehmann. Pour la formation, des synergies peuvent être imaginées avec d'autres sports, comme le handball ou l'unihockey. Mais le problème touche également les grands clubs. SB a établi une feuille de route avec l'objectif d'avoir des salles supplémentaires à tous les niveaux.

La fédération souhaite également développer le sport en Suisse alémanique, où sa pratique y est plus confidentielle. Tout cela colle avec la nouvelle direction voulue par le président de SB Andrea Siviero, qui souhaite toucher de nouveaux publics.

"A l'heure actuelle, seul un quart de nos membres est féminin. L'objectif est de monter à 40%" expose Erik Lehmann. Ce développement passe peut-être par l'organisation de l'Eurobasket féminin de 2029 en Suisse. "On veut inspirer la jeunesse, et les grands évènements sont là pour ça", insiste Giancarlo Sergi. La croissance tous azimuts du basket suisse, de concert avec de bons résultats à haut niveau: telle semble être la recette du futur basket suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Groupe D: L'Angleterre doit réagir face aux Pays-Bas

Publié

le

Les Anglaises doivent réagir face aux Pays-Bas (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Battue 2-1 par la France lors de la 1re journée du groupe D, l'Angleterre est sous pression à l'heure d'affronter les Pays-Bas mercredi dès 18h à l'Euro. Les Anglaises ont déjà utilisé leur joker.

Tenantes du titre continental, les "Lionesses" ne pourront pas se contenter d'un match nul, même si elles partiront largement favorites lors de l'ultime journée face aux Galloises. Les Néerlandaises, qui ont dominé le Pays de Galles en soignant leur différence de buts (3-0) samedi, peuvent en revanche voir venir.

Les deux équipes n'ont plus été opposées depuis la phase de poules de la Ligue des Nations 2023, au cours de laquelle elles avaient chacune imposé leur loi à domicile. Leur dernier duel couperet remonte à l'Euro 2017, avec un succès 3-0 en demi-finale des "Oranje Leeuwinnen" qui avaient ensuite cueilli le titre à domicile.

L'équipe de France, qui est pour sa part toujours en quête d'un premier titre sur la scène internationale, cherchera à valider son ticket pour les quarts de finale dès 21h à St-Gall. La troupe de Laurent Bonadei semble à l'abri d'une mauvaise surprise face à de limitées galloises.

Les Françaises ont d'ailleurs remporté leurs quatre confrontations directes, avec une différence de buts totale de 12-2. Un deuxième succès en deux matches enverrait les demi-finalistes de l'édition 2022 en quarts. Mais gare à l'excès de confiance face à des Galloises qui n'ont plus rien à perdre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Publié

le

La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 1, 8, 9, 18 et 50 et les étoiles 1 et 5.

Lors du prochain tirage vendredi, 80 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Martin Pfister souligne l'importance de la Swisscoy au Kosovo

Publié

le

Le ministre de la défense Martin Pfister a été reçu à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

Le ministre de la défense Martin Pfister a rencontré les troupes de la Swisscoy au Kosovo. La situation sécuritaire dans le pays est encore trop instable pour renoncer à l'engagement des troupes, a-t-il indiqué mardi à Keystone-ATS après sa visite.

Le Zougois a rendu visite aux troupes de la Swisscoy et s'est fait une idée générale de la situation sécuritaire. "Je suis fasciné par l'ampleur de l'engagement, c'est une contribution importante pour la région", a relevé M. Pfister. Le mandat de la Swisscoy court jusqu'à la fin 2026. Le Conseil fédéral prépare une prolongation jusqu'en 2027, a-t-il ajouté, tout en précisant qu'en fin de compte, c'est le Parlement qui décidera.

Le contingent de la Swisscoy compte actuellement jusqu'à 215 militaires. Il y a un an, il a été augmenté de 20 personnes. Le recrutement est difficile, selon le ministre, qui assure que l'on trouve toutefois les gens et que l'on peut remplir les contingents.

A Mitrovica, au nord du Kosovo, une visite de l'équipe de liaison et d'observation (Liaison and Monitoring Team, LMT) de la Swisscoy, responsable de la région, était notamment prévue. Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) s'est rendu lundi et mardi en Bosnie-Herzégovine, en plus du Kosovo.

L'objectif de cette visite de travail de deux jours était de s'informer sur la situation en matière de sécurité et sur le rôle de la Suisse dans les engagements de promotion de la paix. L’engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux est une composante essentielle de la coopération internationale en Europe, a écrit le DDPS à ce sujet. Outre la visite auprès des militaires suisses, Martin Pfister a mené des entretiens bilatéraux dans les deux pays.

Stabilité aussi importante pour la Suisse

Selon le DDPS, la stabilité dans cette région est d'un grand intérêt pour la Suisse du point de vue de la politique de sécurité, de l'économie et de la politique migratoire.

Depuis 1999, la Suisse fait partie de la Kosovo Force (KFOR), dirigée par l'OTAN, avec un contingent comptant jusqu'à 215 militaires (Swisscoy). Depuis 2004, jusqu'à 20 militaires helvétiques participent aussi à la mission ALTHEA de la European Union Force (EUFOR-), dirigée par l'UE, en Bosnie et Herzégovine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

IN THE ARMY NOW

STATUS QUO

05:42

Les 2 derniers titres

LOSE CONTROL

TEDDY SWIMS

05:38

IRONIC

ALANIS MORISSETTE

05:34

Votre Horoscope

Poissons

Vous sentez votre identité se redéfinir, se recentrer sur la personne que vous êtes en passe de devenir. Vous aimez ce que vous vivez…

Les Sujets à la Une