International
L'ONU parle d'armes à sous-munitions dans 24 cas
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L'ONU a des indications crédibles d'utilisation d'armes à sous-munition par la Russie à 24 reprises en Ukraine. La haute commissaire aux droits de l'homme a dit mercredi à Genève qu'une investigation était menée sur une accusation similaire contre l'armée ukrainienne.
Les indications laissent penser que la Russie a recouru aux armes à sous-munitions dans des zones habitées, a déploré Michelle Bachelet devant le Conseil des droits de l'homme. Elle a aussi dénoncé des assauts contre 77 centres de santé, dont beaucoup ont été endommagés et certains détruits.
Les attaques indiscriminées contre des civils ou des infrastructures civiles équivalent à des crimes de guerre, a rappelé la Chilienne comme son bureau l'a fait à plusieurs reprises ces dernières semaines. Elle a à nouveau demandé à Moscou de mettre un terme aux violences et de retirer ses soldats, tout comme l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber.
"Le moment est largement venu d'écouter l'appel" des Ukrainiens, selon elle. La guerre aura de longs effets pour l'ensemble de la communauté internationale, a affirmé de son côté l'ambassadrice ukrainienne à l'ONU à Genève Yevgenyia Filipenko. Elle a appelé à ne garantir aucune impunité "aux criminels de guerre" russes et à faire en sorte que ces "atrocités" ne se répètent plus dans un autre pays.
Russie ciblée par la Suisse
Dans plusieurs villes assiégées, le Haut-Commissariat relève une "augmentation significative" de la mortalité, attribuée aux perturbations de l'accès à des soins et aux effets du conflit. A Marioupol, la situation se détériore "chaque jour", dit Mme Bachelet. Près de 160'000 personnes restent bloquées et plusieurs milliers de personnes seraient décédées, selon Kiev.
Les bombardements sont nombreux et les habitants qui restent dans la ville manquent de nourriture, d'eau et de matériel médical. Le Haut-Commissariat se penche sur les accusations d'évacuation forcée de certaines personnes vers les territoires contrôlés par des forces pro-russes ou vers la Russie et sur des allégations de violences sexuelles en lien avec les affrontements.
Selon Mme Filipenko, environ 40'000 civils en auraient été victimes vers la Russie et le Bélarus. La Suisse a elle encore condamné toutes les disparitions forcées et les arrestations arbitraires menées par les forces russes en Ukraine.
Alors que Moscou a elle accusé des nationalistes ukrainiens de tirer sur des personnes qui partent vers la Russie, de même que de prendre en otages des manifestants pacifiques. Un représentant russe a reproché à l'armée ukrainienne des actes de torture contre des civils. L'ambassadeur de son allié bélarusse a reproché à Kiev de refuser un couloir humanitaire pour que les ressortissants bélarusses puissent rejoindre leur pays.
Indications onusiennes sur des civils pro-russes
Le Haut-Commissariat a reçu aussi des indications sur deux civils tués parce qu'ils étaient suspectés d'être proches des forces pro-russes ou les soutenant. Jusqu'à 350 personnes seraient par ailleurs détenues par les forces de sécurité ukrainiennes. Le Haut-Commissariat suit aussi de près la russophobie dans certains pays.
Il a pu vérifier le décès de plus de 1180 civils au total depuis le début de l'offensive. Mais le chiffre est probablement bien plus élevé, dit-il également. Les autorités ukrainiennes parlent elles de milliers de victimes rien que pour certaines villes.
Plus de 2,5 millions d'enfants ont fui l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe, selon l'ONU. Les réfugiés sont au total plus de 4 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
USA: Mahmoud Khalil libéré d'un centre de détention fédéral
Figure clé des manifestations propalestiniennes sur le campus de l'université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré vendredi soir après plus de trois mois de détention sur ordre d'un juge américain qui s'est dressé contre l'administration Trump.
"Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne", a déclaré M.Khalil, revêtant un keffieh palestinien, à sa sortie du centre de détention pour immigrants de Jena, en Louisiane (sud) qu'il a qualifié de "musée témoignant des politiques racistes des Etats-Unis". "Personne ne devrait être écroué pour dénoncer un génocide", a-t-il ajouté.
Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.
Après son interpellation par la police fédérale de l'immigration (ICE), Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d'une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2000 kilomètres dans ce centre en Louisiane.
La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir M.Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d'Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain posait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.
"Réduire au silence"
Mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu'il ne serait "pas illégal" de détenir M.Khalil sur la base d'un autre motif d'accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération.
Dans un nouveau rebondissement de cette saga juridico-politico-universitaire, le juge Farbiarz a ordonné vendredi la libération, le jour même, de M.Khalil. Une décision fustigée par l'administration Trump qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale".
En vertu de ces conditions de libération, M.Khalil ne sera pas autorisé à quitter le territoire américain, hormis dans le cas d'une démarche "d'auto-expulsion", et devra limiter ses déplacements à quelques Etats, dont celui de New York, où il réside, et celui du Michigan, d'où est originaire son épouse, qui a donné naissance à leur fils, Deen, alors qu'il était en détention.
"Après plus de trois mois, nous pouvons enfin pousser un soupir de soulagement et savoir que Mahmoud est sur le chemin du retour, auprès de moi et de Deen, qui n'aurait jamais dû être séparé de son père", a réagi son épouse Noor Abdalla, accusant le gouvernement Trump de "tenter de réduire au silence" ceux qui "dénoncent le génocide israélien à l'encontre des Palestiniens".
Cas emblématique
"Il s'agit d'une victoire, mais il n'aurait jamais dû être arrêté en premier lieu", a déclaré à l'AFP Elora Mukherjee, professeure de droit à l'université Columbia pour qui la mesure "obscure" évoquée pour écrouer Mahmoud Khalil n'avait "jamais" été utilisée auparavant, selon ses recherches, sur le titulaire d'un permis de résidence.
Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil s'inscrit dans le cadre d'une charge du gouvernement Trump contre des universités qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza.
Et plus généralement contre une idéologie dite "woke", terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur des minorités.
L'ami de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à Columbia, avait été arrêté le 14 avril par des agents de l'ICE avant d'être libéré sous conditions deux semaines plus tard par une décision de justice.
Et début mai, un juge avait ordonné la libération de Rumeysa Ozturk, une doctorante turque de l'université Tufts dans le Massachusetts, arrêtée par des agents de l'ICE pour un article qu'elle avait cosigné dans son journal universitaire critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.
Lors de la cérémonie de la remise des diplômes, fin mai, à Columbia, la présidente de l'université avait été copieusement huée par des étudiants qui lui reprochaient de ne pas avoir défendu Mahmoud Khalil, arrêté dans une résidence de l'université et de céder aux pressions de Trump.
En sens contraire, le président de l'université Harvard avait reçu une ovation monstre de ses étudiants pour avoir défendu les libertés d'expression et académique face à cette offensive de Washington.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Guerre Iran-Israël: les derniers développements
Voici les derniers développements samedi, au neuvième jour de la guerre entre l'Iran et Israël, marqué par une affirmation israélienne selon laquelle le programme militaire nucléaire iranien aurait été retardé d'au moins deux ans.
"Deux ou trois ans" de retard pour une éventuelle bombe iranienne
Israël estime avoir "déjà retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique, a déclaré le ministre des affaires étrangères israélien Gideon Saar dans un entretien au journal allemand Bild publié samedi, jugeant le résultat de l'offensive israélienne "très significatif".
"Campagne prolongée"
Israël doit se préparer à une "campagne prolongée" contre l'Iran, a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne Eyal Zamir dans un message vidéo adressé aux "citoyens d'Israël", appelant la population à se préparer à "des jours difficiles".
Négocier "sans attendre"
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté l'Iran à négocier "sans attendre l'arrêt des frappes" israéliennes, après une rencontre à Genève avec le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.
Ils ont appelé Téhéran "poursuivre les discussions avec les Etats-Unis" sur son programme nucléaire.
"Deux semaines"
Le président américain Donald Trump, qui s'était donné jeudi "deux semaines" pour décider d'une éventuelle participation militaire des Etats-Unis aux frappes contre l'Iran, a affirmé vendredi que cette date butoir était un "maximum" et qu'il pourrait prendre sa décision avant. "L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a-t-il déclaré.
Pas de diplomatie avant l'arrêt de "l'agression"
M.Araghchi a affirmé, lui, que son pays était prêt à "envisager" un retour à la diplomatie avec les Etats-Unis "une fois l'agression" israélienne "stoppée".
"Nous sommes favorables à la poursuite des discussions avec l'E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni Ndlr) et l'Union européenne", a-t-il néanmoins dit.
Iran: 657 morts selon une ONG
Au moins 657 civils et militaires ont été tués et plus de 2000 blessés en Iran par les frappes israéliennes depuis le 13 juin, selon l'organisation Human Rights Activists News Agency (HRANA) basée aux Etats-Unis.
Explosions à Téhéran
Plusieurs explosions ont été entendues vendredi soir à Téhéran. Les défenses anti-aériennes ont été activées selon un média iranien.
L'armée israélienne a annoncé plus tôt avoir visé des lanceurs de missiles dans le sud-ouest de l'Iran, et frappé des cibles à Téhéran, Ispahan (centre) et dans l'ouest du pays.
Inspections "incontestables"
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a assuré que son organisation pouvait "garantir", par un système d'inspections "incontestables", que l'Iran ne pourrait pas développer l'arme nucléaire.
"Une solution diplomatique est possible si la volonté politique est là. Des éléments d'un accord ont été discutés", a-t-il dit.
19 blessés à Haïfa
L'hôpital Rambam de Haïfa a annoncé avoir pris en charge 19 blessés, dont un dans un état grave, après des tirs de missiles iraniens sur cette ville du nord d'Israël.
Un 3e porte-avions américain vers le Moyen-Orient
L'USS Gerald Ford, le dernier-né des porte-avions américains, va prendre la semaine prochaine la route de l'Europe, a annoncé un responsable de la Marine, qui place ainsi un troisième porte-avions à proximité du Moyen-Orient.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mondial des clubs: Flamengo terrasse Chelsea
Flamengo a effectué un grand pas vers la qualification pour les 8es de finale du Mondial des clubs. Les Brésiliens ont battu les Blues de Chelsea 3-1, vendredi à Philadelphie.
La formation de Rio, déjà victorieuse de l'Espérance de Tunis 2-0, compte désormais six points avant d'affronter le Los Angeles FC, mercredi, alors que les Blues devront aller chercher leur billet contre l'équipe tunisienne.
Chelsea a ouvert la marque par Pedro Neto (14e), auteur de son deuxième but du tournoi, mais Flamengo a réussi à égaliser grâce à Bruno Henrique (62e) avant de passer devant au tableau d'affichage par l'intermédiaire de Danilo (65e) et de Wallace Yan (83e). Chelsea a terminé la partie à dix après l'exclusion de Nicolas Jackson (68e).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jason Joseph égale son record de Suisse
Jason Joseph a égalé son record de Suisse du 110 m haies vendredi au meeting de Paris (13''07). Le Bâlois a pris la troisième place de cette course disputée dans le cadre de la Diamond League.
Déjà auteur d'un très bon chrono en séries (13''09), le médaillé de bronze des championnats d'Europe 2024 n'a été battu que par les Américains Trey Cunningham (13''00) et Dylan Beard (13''02) au stade Charléty. Le champion olympique Grant Holloway a terminé 5e, en 13''11.
Vainqueur du précédent 110 m haies de Diamond League à Rome il y a deux semaines, Joseph poursuit sa montée en puissance à trois mois des Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). Après un départ moyen, le hurdleur de 26 ans a fait parler sa puissance en fin de course pour rattraper plusieurs concurrents.
Joseph n'avait plus couru aussi vite depuis septembre 2023, lorsqu'il avait retranché un centième à son précédent record devant son public, à Bâle.
Moser bloquée à 4m63
Angelica Moser a de son côté pris la 4e place du concours de la perche. Après avoir passé la barre de 4m63 à son premier essai, la Zurichoise de 27 ans a raté ses trois tentatives à 4m73, comme lors du meeting de Stockholm la semaine passée.
La détentrice du record de Suisse (4m88) a été battue par trois Américaines: Katie Moon, Sandi Morris et Emily Grove.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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