International
L'UE prévient Pékin qu'un soutien à Moscou nuira à leurs relations

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/04/charles-michel-et-ursula-von-der-leyen-a-lissue-du-sommet-ue-chine-1000x600.jpg&description=L'UE prévient Pékin qu'un soutien à Moscou nuira à leurs relations', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'UE a averti vendredi Pékin que tout soutien à Moscou pour contourner les sanctions occidentales "ternira gravement la réputation" de la Chine. Il nuira à ses relations économiques avec l'Europe, a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Nous avons indiqué clairement que la Chine ne devait, au moins, ne pas interférer dans les sanctions" prises contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine, à défaut de les soutenir, a-t-elle déclaré au côté du président du Conseil européen Charles Michel, à l'issue d'un sommet en visioconférence avec le président chinois Xi Jinping.
"Aucun citoyen européen ne comprendrait un soutien à Moscou, qui renforcerait ses capacités à poursuivre la guerre. Cela ternirait gravement la réputation de la Chine en Europe", a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse. Et de rappeler que les entreprises "regardent comment les pays se positionnent" face au conflit ukrainien.
Question de confiance
L'attitude de Pékin "est une question de confiance, de fiabilité, et bien entendu touche aux décisions d'investissements à long terme", a-t-elle averti, alors que la Chine se refuse à condamner l'invasion de l'Ukraine, saluant son amitié "solide comme un roc" avec Moscou.
"Nous espérons bien que la Chine prend en considération l'importance de son image internationale et l'importance de la relation économique entre la Chine et l'UE", a renchéri Charles Michel, sans autres précisions.
Les Européens et la Chine sont interdépendants: l'UE absorbe 15% des exportations du géant asiatique, qui lui fournit biens manufacturés et composants cruciaux. La Chine représente 10% des exportations des Vingt-Sept, un marché-clé pour les industriels européens, en particulier allemands.
Mener une politique "autonome"
De son côté, Xi Jinping "a espéré que l'UE pourra se forger sa propre perception de la Chine et poursuivre de façon autonome sa propre politique à l'égard" de Pékin, selon un compte-rendu diffusé dans la presse d'Etat chinoise.
Pour le régime communiste, les Européens se sont laissé entraîner dans un conflit dont Washington serait l'instigateur. Ultra-dépendante du gaz russe, "l'Europe s'est peut-être tiré une balle dans le pied en se joignant aux sanctions américaines", prévenait jeudi le quotidien nationaliste Global Times.
La Chine et l'UE, "en tant que deux grandes puissances, grands marchés et civilisations majeures doivent jouer un rôle constructif sur les grandes questions liées à la paix et au développement dans le monde, et apporter des facteurs de stabilisation à un monde turbulent", a ajouté Xi Jinping vendredi, selon le compte-rendu chinois, lequel mentionne seulement au passage "la crise en Ukraine".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Réunion d'urgence des Européens avant le sommet Trump-Poutine
L'Union européenne réunit en urgence ses chefs de la diplomatie lundi, cherchant à peser sur les pourparlers prévus cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine. Ces discussions lui font craindre un accord aux dépens de Kiev.
Les Européens multiplient les contacts et s'efforcent de faire front commun derrière l'Ukraine depuis l'annonce de la tenue vendredi en Alaska du sommet réunissant les présidents américain et russe. Il doit y être question, selon Donald Trump, d'un possible accord prévoyant "des échanges de territoires" pour mettre fin au conflit qui a fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts depuis plus de trois ans dans les deux pays.
En l'état, la présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pourtant pas prévue, même si elle reste "possible" selon l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan Matthew Whitaker.
"Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement", a martelé dans un communiqué la responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas.
Mais, a-t-elle insisté, "tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe".
Elle a annoncé une "réunion extraordinaire" lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien Andriï Sybigua, "afin de discuter des prochaines étapes".
Ultimatum
Cet échange va s'ajouter à une série de contacts pendant le week-end, avec une réunion samedi au Royaume-Uni entre conseillers à la sécurité nationale européens et américains en présence du vice-président américain JD Vance et de nombreuses conversations téléphoniques.
Le chef de l'Etat ukrainien s'est entretenu lui-même ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens, ainsi qu'avec les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan.
Et puis, Kiev "travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l'intention de tromper l'Amérique", a averti M. Zelensky dans son message du soir.
Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'Etat ou de gouvernement en trois jours dont Xi Jinping, Narendra Modi et Inacio Lula da Silva.
Donald Trump, qui avait promis de régler le conflit ukrainien en 24 heures à son retour à la Maison Blanche, a entamé un spectaculaire rapprochement avec le président russe. Mais il a montré une frustration grandissante alors que la Russie a intensifié ses bombardements de l'Ukraine ces derniers mois.
L'annonce du sommet en Alaska est intervenue vendredi, le jour-même de l'expiration d'un ultimatum lancé au Kremlin pour mettre un terme au pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.
Les combats et bombardements ont continué depuis avec six morts recensés dans des frappes russes dimanche en Ukraine, où une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia (est), faisant 20 blessés.
Côté russe, une attaque de drones ukrainien sur des "entreprises industrielles" a fait un mort à Arzamas, dans la région de Nijni-Novgorod, à plus de 700 kilomètres de la frontière ukrainienne, selon les autorités régionales.
"Tester Poutine"
Dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne ont exhorté le président américain à accroître la "pression" sur la Russie.
Ils ont estimé que toute négociation devrait avoir lieu "dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités" et averti qu'une solution diplomatique devrait inclure des "garanties de sécurité solides et crédibles" pour l'Ukraine.
L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.
Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.
Donald Trump "met la pression sur Poutine, a assuré le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que "vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky pourrait assister au sommet Trump-Poutine en Alaska
L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet en Alaska entre ses homologues américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine. Mais c'est à M. Trump de décider, a-t-il ajouté.
"Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible", a répondu le diplomate américain Matthew Whitaker, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l'Etat ukrainien en Alaska, où doivent se retrouver vendredi MM. Trump et Poutine.
"Il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c'est de parvenir à la fin de la guerre", a argumenté M. Whitaker.
"Aucune décision n'a été prise"
Les dirigeants de l'Union européenne et de puissances européennes ont encore insisté dimanche pour que Kiev soit partie prenante aux négociations américano-russes, à quelques jours du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Volodymyr Zelensky, qui ne participera pas en principe à ce sommet, a exhorté ses alliés européens, notamment la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. Une "réunion extraordinaire" en visioconférence est d'ailleurs programmée lundi entre des ministres des affaires étrangères de pays de l'UE et leur homologue ukrainien.
Mais au final, ce sera à Donald Trump de décider, a prévenu son ambassadeur à l'OTAN. "S'il estime qu'inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera", a assuré M. Whitaker. Mais "aucune décision n'a été prise", a souligné sur CNN cet ancien procureur fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: 5 journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne
Cinq journalistes d'Al Jazeera, dont un reporter bien connu, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, a annoncé la chaîne télévisée qatarie. L'armée israélienne a reconnu avoir ciblé le journaliste connu, le qualifiant de "terroriste".
Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d'opérations dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne télévisée a fait état de "ce qui semble être une attaque ciblée israélienne" sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l'hôpital al-Chifa.
Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.
Anas al-Sharif, 28 ans, était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.
"Chef d'une cellule terroriste"
L'armée israélienne a confirmé l'avoir ciblé, le qualifiant de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste". Il "était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes" israéliennes, a-t-elle affirmé sur le réseau social Telegram.
Dans ses derniers messages postés sur le réseau social X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'"intenses" bombardements israéliens sur le territoire palestinien. Il avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.
Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, dans lequel il appelle à "ne pas oublier Gaza".
En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l'armée israélienne de mener "une campagne de diffamation" envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.
"La tendance d'Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse", a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l'organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.
Censure israélienne
"Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Israël avait déjà décidé en mai 2024 d'interdire la diffusion d'Al Jazeera dans le pays et d'y fermer ses bureaux, résultat d'un conflit de longue date entre le média et le gouvernement israélien, qui s'est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d'être des "agents terroristes" à Gaza affiliés au Hamas.
Plus généralement, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.
La presse internationale travaille en s'appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.
Lors de la même conférence de presse, il a justifié le nouveau plan d'opérations de l'armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu'il a présenté comme le "meilleur moyen pour terminer la guerre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Plus de 1000 personnes évacuées à cause d'incendies en Espagne
Des feux de forêt dans le nord-ouest de l'Espagne, alimentés par des températures caniculaires et des vents forts, ont entraîné dimanche l'évacuation de plus de 1000 personnes, ont déclaré les autorités. Les flammes menacent un site classé par l'UNESCO.
Quelque 400 personnes ont été déplacées dans et autour de la ville de Carucedo et 700 autres de plusieurs localités situées près du site de Las Médulas, une ancienne zone d'extraction d'or romaine connue pour ses spectaculaires rochers rouges et inscrite au patrimoine mondial.
Selon le chef du gouvernement régional de Castille-et-León, Alfonso Manueco, plusieurs de ces incendies sont d'origine criminelle. "Nous serons implacables avec les auteurs de ces attaques contre la vie et la sécurité des personnes et contre notre patrimoine historique et naturel", a-t-il écrit sur le réseau social X.
Deuxième semaine de canicule
Des incendies de forêt ont également frappé les régions de Galice (nord-ouest) et de Navarre (nord).
L'Espagne subit une vague de chaleur qui entre dans sa deuxième semaine, avec des températures atteignant près de 40 degrés dans de nombreuses régions. Cette canicule devrait durer au moins jusqu'à jeudi.
La protection civile a émis une alerte aux feux de forêt dans une grande partie du pays, avec un risque élevé à extrême.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 3 jours
Vevey: un homme plongé dans le coma artificiel après une bagarre
-
SuisseIl y a 19 heures
Andreas Hausheer succède à Martin Pfister au Conseil d'Etat zougois
-
GenèveIl y a 3 jours
Plastique: la Suisse veut "un changement de rythme" des discussions
-
InternationalIl y a 2 jours
Zelensky rejette tout compromis territorial
-
Suisse RomandeIl y a 14 heures
Val d'Hérens: un arbre généalogique hors normes dévoilé à Evolène
-
CultureIl y a 2 jours
Un vent d'Afrique va souffler sur Lausanne le temps d'un festival
-
CultureIl y a 2 jours
Espagne : la mosquée-cathédrale de Cordoue rouvre après l'incendie
-
ClimatIl y a 3 jours
Blatten: des mouvements de terrain visibles dès 2016 par satellite