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International

Moscou emploie une arme hypersonique - Caserne endormie bombardée

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Plus de 180'000 Ukrainiens ont pu s'éloigner des combats dont plus de 9000 personnes de Marioupol, selon le président Zelensky. Ici, des habitants de Kiev s'abritant dans une cave pendant un raid russe. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

Intensifiant son offensive en Ukraine samedi, la Russie a annoncé l'emploi d'un missile hypersonique, une première. Volodymyr Zelensky appelait quant à lui la Chine à "finir par condamner la barbarie russe" et Moscou à "discuter sérieusement de paix".

Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir utilisé vendredi de tout nouveaux missiles hypersoniques "Kinjal", vantés par Vladimir Poutine, pour détruire un entrepôt souterrain d'armements dans l'ouest de l'Ukraine.

"L'Ukraine est malheureusement devenue un terrain d'essai pour tout l'arsenal russe de missiles", a déclaré au site Ukraïnska Pravda le porte-parole des forces aériennes ukrainiennes, Iouri Ignat.

Il a confirmé à l'AFP les frappes sur des dépôts, qui ont entraîné "des détonations de munitions". Un autre porte-parole militaire a indiqué à Interfax qu'une enquête était en cours sur le type d'arme utilisé.

Dans le sud, c'est une caserne qui a été totalement dévastée par une frappe à Mykolaïv.

Les Russes "ont lâchement effectué des frappes de missiles contre des soldats qui dormaient. Une opération de secours se poursuit toujours", a déclaré samedi le gouverneur régional de Mykolaïv Vitaly Kim dans une vidéo publiée sur Facebook.

200 jeunes soldats

Un militaire sur place a assuré à des journalistes de l'AFP que quelque 200 jeunes soldats étaient cantonnés dans cette caserne. Des dizaines ont été tués, a affirmé un autre.

Selon le ministère ukrainien de la Défense, les troupes russes, dont la progression sur le terrain était beaucoup plus difficile que prévu face à la résistance acharnée des Ukrainiens, ont effectué 291 frappes de missiles et 1403 raids aériens depuis le début de l'invasion le 24 février.

A Zaporojie (ouest de Kiev), le porte-parole de l'administration régionale, Ivan Arefiev, a indiqué qu'un bombardement vendredi avait fait neuf morts et 17 blessés. Sept personnes ont aussi été tuées et cinq blessées par des tirs de mortier russes à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Kiev, selon la police régionale.

L'enfer de Marioupol

Les bombardements n'ont pas davantage cessé à Kiev, la capitale et à Kharkiv, grande ville russophone du nord-ouest, où au moins 500 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre.

A Marioupol, ville portuaire du sud-est, encerclée et bombardée avec ses habitants depuis plusieurs semaines, Kiev a admis avoir perdu l'accès à la mer d'Azov. Selon un conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur, Vadym Denysenko, cité par l'agence Interfax-Ukraine, la situation y est "catastrophique".

Le bilan du bombardement mercredi d'un théâtre où plus d'un millier de personnes - essentiellement des "femmes, enfants et personnes âgées" selon la mairie - s'étaient réfugiées dans un abri souterrain, que Kiev accuse Moscou d'avoir frappé "sciemment", était toujours inconnu samedi.

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré que plus de 130 personnes avaient pu être sorties des décombres, certaines souffrant "de blessures graves", mais que les opérations se poursuivaient sous les bombardements pour secourir les autres.

Fuyant "l'enfer" de Marioupol, des familles ont raconté les cadavres gisant plusieurs jours dans les rues, la faim, la soif et le froid mordant des nuits passées dans des caves avec des températures inférieures à zéro.

Zelensky sollicite la Chine, ambigüe

Face à la guerre et aux négociations qui s'éternisent, le président Zelensky a exhorté la Chine, allié stratégique de Moscou, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et un des grands absents, avec l'Inde, du concert de condamnations et de sanctions qui s'est abattu sur Moscou, à prendre position.

"La Chine peut être un élément important du système de sécurité mondial si elle prend la bonne décision de soutenir la coalition des pays civilisés et de condamner la barbarie russe", a tweeté Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de M. Zelensky et un des participants aux négociations avec la Russie.

L'Ukraine et les Etats-Unis s'inquiètent d'une possible aide militaire de la Chine à la Russie ou de voir Pékin aider Moscou à contourner les sanctions occidentales.

Le président américain Joe Biden s'était entretenu vendredi pendant près de deux heures par visioconférence avec son homologue chinois Xi Jinping, notamment pour lui exposer "les conséquences pour la Chine d'un soutien matériel à la Russie", selon la Maison blanche.

Mais M. Xi a maintenu l'ambiguïté, soulignant que les conflits militaires n'étaient "dans l'intérêt de personne" et que "la crise ukrainienne (n'était) pas quelque chose que nous souhaitions voir", selon la télévision chinoise.

Le président Zelensky a pour sa part souligné que "des négociations portant sur la paix et la sécurité pour l'Ukraine sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs", dans une vidéo publiée sur Facebook, filmée de nuit dans une rue déserte.

"Autrement, a-t-il prévenu, les pertes pour la Russie seront telles qu'il faudra plusieurs générations pour qu'elle s'en remette".

"Position inchangée" de l'Ukraine

Plusieurs rounds de tractations entre Kiev et Moscou ont eu lieu depuis le 24 février. Le quatrième s'est ouvert lundi au niveau de délégations négociant par visioconférence.

Le chef de la délégation russe a affirmé voir vendredi soir un "rapprochement" des positions sur la question d'un statut neutre de l'Ukraine et la démilitarisation du pays.

Mais le négociateur ukrainien Mikhaïlo Podoliak a souligné les "déclarations de la partie russe ne sont que leurs demandes de départ".

"Notre position n'a pas changé: cessez-le-feu, retrait des troupes (russes) et garanties de sécurité fortes avec des formules concrètes", a-t-il tweeté. L'Ukraine refuse un simple statut de neutralité et exige des "garanties de sécurité absolues".

"Crime de guerre" russe

Selon le président ukrainien, grâce aux couloirs humanitaires instaurés dans le pays, ce sont plus de 180'000 Ukrainiens qui ont pu s'éloigner des combats, dont plus de 9000 personnes fuyant Marioupol.

"Mais les occupants continuent de bloquer l'aide humanitaire, tout particulièrement autour des zones sensibles. C'est une tactique très connue. (...) C'est un crime de guerre", a lancé M. Zelensky. La Russie "répondra de cela. A 100%", a-t-il insisté.

Depuis le 24 février, plus de 3,2 millions d'Ukrainiens ont pris les routes de l'exil, dont près des deux tiers vers la Pologne, parfois seulement une étape avant de continuer leur exode.

D'après un décompte au 18 mars du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme en Ukraine, au moins 816 civils ont été tués en Ukraine et plus de 1333 blessés. Il a souligné que ce bilan était probablement très inférieur à la réalité.

Les besoins humanitaires se font "de plus en plus urgents", avec plus de 200'000 personnes privées d'eau dans la région de Donetsk et de "graves pénuries" de nourriture, d'eau et de médicaments, a déclaré un porte-parole au HCR.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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