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Suisse

La diplomatie doit réagir avec la tête froide, selon Ignazio Cassis

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Le président de la Confédération Ignazio Cassis "choqué" par Boutcha. Mais la diplomatie doit garder la tête froide (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

"Les images de Boutcha que nous avons vues nous ont tous profondément choqués, en tant qu'êtres humains", a dit le président de la Confédération Ignazio Cassis lundi à Berne. Mais un Etat doit réagir avec la tête froide. La Suisse demande une enquête.

Il faut d'abord examiner les faits. "Nous appelons à une enquête internationale indépendante" sur les violations présumées du droit international humanitaire en Ukraine, que ce soit fait via l'ONU ou l'OSCE. La Suisse est prête à s'engager avec des ressources, des experts pour une telle enquête, a dit M. Cassis lors d'un point de presse lundi à Berne.

Appeler ces événements un crime contre l'humanité, ce n'est pas un geste politique mais juridique. Il revient à un tribunal de qualifier cette situation ainsi. On peut s'imaginer qu'il s'agisse d'un crime contre l'humanité, "mais la diplomatie doit être attentive à l'utilisation des mots", a insisté le président de la Confédération.

Les morts civils de Boutcha, éparpillés dans la rue, parfois les mains liées derrière le dos et jetés dans des fosses communes, ont provoqué une condamnation quasi unanime. Les autorités ukrainiennes et leurs alliés accusent les soldats russes d'avoir commis ces exactions tandis que Moscou rejette absolument cette thèse et parle de mise en scène de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Novak Djokovic: "C'est l'un des plus beaux clubs du monde"

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Novak Djokovic a répondu aux médias en français mardi à Genève (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Novak Djokovic est l'attraction de la semaine au Geneva Open. A la veille de son entrée en lice face à Yannick Hanfmann (ATP 85), le no 1 mondial a répondu aux questions des médias, en français.

"Je suis là pour gagner des matches et passer de beaux moments avec le public et ma famille. Pour l'instant, c'est très bien parti", a déclaré le Serbe, visiblement charmé par le cadre des Eaux-Vives. "C'est l'un des plus beaux clubs du monde, le parc est magnifique et la vue sur le lac est incroyable. C'est un super environnement pour jouer au tennis."

Accueilli comme une rockstar au pays de Roger Federer - "et de Stan Wawrinka", n'a-t-il pas manqué de préciser - Novak Djokovic veut retrouver la confiance après un début de saison en deçà de ses standards. Il affirme s'être remis de sa mésaventure romaine, où il avait été éliminé en 16e de finale deux jours après avoir reçu une gourde en métal sur la tête. "Je me sens bien physiquement. Il n'y a pas meilleur entraînement pour moi que de jouer des matches en ce moment", a-t-il dit.

Avant de se présenter aux médias, le "Djoker" a partagé un entraînement avec Casper Ruud devant un bon nombre de curieux plus intéressés par cette exhibition que par les deux autres matches qui se tenaient au même moment. "Franchement, c'est une très belle sensation de voir tout ce soutien ici. J'espère voir beaucoup de monde et des jeunes. Je veux donner envie aux enfants de prendre une raquette et de continuer à faire grandir ce sport", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Echos du Parlement vaudois du 21 mai

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Les députés ont siégé ce 21 mai durant l'après-midi. (Archives © KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les députés vaudois étaient en séance ce mardi 21 mai. Parmi les différents points à l'ordre du jour, focus sur deux thématiques : le droit à l'alimentation et le taux d'incarcération dans le canton.

Les députés vaudois se sont retrouvés ce mardi pour une nouvelle session du Grand Conseil. Retour sur deux dossiers traités par le plénum :

Droit à l'alimentation

A l'heure de la pandémie de Covid, des scènes rarement vues en Suisse se sont notamment déroulées à Genève, avec de la distribution de nourriture aux plus démunis. Une initiative déposée devant le plénum vaudois souhaite éviter ce genre de situations sur sol vaudois. Selon le texte, ce ne sont pas moins de 10'000 personnes qui se rendraient aujourd'hui auprès des épiceries ou organisations de soutien dans la région lausannoise, et ce chaque semaine. L'objet parlementaire souhaite une modification de la constitution vaudoise, avec l'ajout d'un article, qui demande un droit à l'alimentation garanti pour toute personne, qui doit être à l'abri de la faim tout en ayant droit à une alimentation adéquate.

Vincent Keller est député POP au Grand Conseil et auteur du texte :

Selon le député, ces organisations pourraient être considérées comme un "service public". Vincent Keller :

Rappelons que le canton de Genève a inscrit dans sa constitution un alinéa pour un droit à l'alimentation. Une initiative finalement acceptée par près de 67% du corps électoral genevois.

En ces temps d'augmentation du coût de la vie, des logements, de l'énergie, cette modification serait la bienvenue souligne le député Vincent Keller :

Munie d'au moins vingt signatures, cette initiative est renvoyée en commission pour examen. Si elle passe toutes les étapes institutionnelles, le peuple vaudois pourrait être appelé à se prononcer dans les urnes sur ce dossier.

Infléchir le taux d'incarcération

Le Canton de Vaud est à nouveau dans le trio de tête des cantons suisses ayant le plus de personnes détenues, précédé de Zurich et devant le canton de Genève. Des chiffres issus de la publication annuelle de l'Office fédéral de la statistique.

Par ailleurs, rappelons également que le Procureur général relevait, lors de la conférence de presse annuelle de l'Office judiciaire vaudois, l'augmentation de plus de 8% des demandes de mises en détention durant l'année 2023, en comparaison à 2022.

Pour tenter de faire face à cette situation, la Commission thématique des affaires juridiques du Grand Conseil a déposé un postulat, demandant notamment au gouvernement d'établir un rapport sur le taux d'incarcération dans le Canton, ses caractéristiques, ses causes, ainsi que d'éventuelles solutions pour tenter de freiner l'augmentation.

David Raedler, député vert au Grand Conseil et vice-président de la Commission thématique des affaires juridiques :

Alexandre Berthoud est député PLR au Grand Conseil. Il ne partage pas l'avis de la Commission des affaires juridiques :

Le texte n'empêcherait pas d'agrandir le cadre du rapport demandé par le postulat, selon David Raedler :

Finalement, le plénum a poussé le postulat au gouvernement, au grand damne d'une partie de la droite qui souhaitait le renvoyer en commission. Une occasion malgré tout d'avancer dans ce dossier ? Alexandre Berthoud :

Le postulat, issu de la Commission thématique des affaires juridiques, a été finalement envoyé au Conseil d'Etat pour prise en considération immédiate.

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Suisse

Une commission parlementaire critique la CEDH

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Une commission parlementaire a critiqué mardi l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme sur le climat (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil fédéral doit expliquer aux autres Etats que la Suisse en fait déjà assez en matière climatique, estime une commission du Conseil des Etats. Elle se dit "préoccupée" par le récent arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

La commission des affaires juridiques du Conseil des Etats proposera à son plénum d'adopter une déclaration en ce sens durant la session d'été. Elle a pris sa décision par 10 voix contre 3, a précisé mardi devant les médias son président, Daniel Jositsch (PS/ZH).

Ce n'est pas le rôle d'un tribunal de développer des nouveaux droits humains. La commission se range toutefois toujours derrière les objectifs climatiques, a dit M. Jositsch. Le Conseil fédéral doit expliquer à ses partenaires étrangers que la Suisse s'engage déjà pour ces objectifs.

Dans une affaire portée par l'association des Aînées pour le climat, l'arrêt de la CEDH du 9 avril dernier condamnant la Suisse pour inaction climatique est définitif et fait jurisprudence. Berne a l'obligation de le respecter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Droit de préemption: victoire de la droite au Parlement vaudois

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Le Conseil d'Etat vaudois doit bénéficier d'un fonds pour exercer son droit de préemption sur les biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés vaudois se sont penchés mardi sur le droit de préemption du canton pour des biens immobiliers, lorsque celui-ci est cédé par une commune. La droite l'a emporté sur le fil en permettant à l'Etat de créer un fonds de 20 millions de francs, alors que la gauche réclamait le double.

Depuis 2020, les communes vaudoises ont le droit d'acquérir en priorité un bien-fonds (bâti ou non bâti) afin de créer des logements d'utilité publique (LUP). Elles ont aussi la possibilité de transmettre ce droit au canton si, par exemple, elles ne disposent pas de l'argent nécessaire.

Le canton a alors 20 jours pour agir. Mais pour cela, il doit disposer d'un fonds pour payer le vendeur et indemniser l'acquéreur évincé. Quel montant attribuer à ce fonds cantonal ? A quelles conditions doit-il être activé ? C'est à ces questions que les députés ont commencé à répondre mardi. Et comme attendu, les discussions se sont avérées animées, le sujet étant politiquement très clivant.

Plusieurs élus de droite ont défendu le "droit à la propriété", soulignant que ce droit de préemption cantonal devait rester "exceptionnel et proportionné". Le rôle de l'Etat ne doit, par ailleurs, être que "subsidiaire": il ne doit agir que si une commune lui cède "explicitement" son droit de préemption.

A gauche, les députés ont insisté sur la pénurie de logements, en particulier d'utilité publique. Ils ont affirmé que le droit de préemption était l'un des instruments permettant de lutter contre cette pénurie. Ils ont aussi rappelé que le peuple vaudois avait voulu cet outil, en acceptant en 2017 la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL).

Pour une voix

Mardi après-midi, le Grand Conseil a eu juste le temps de voter, en premier débat, le montant qui serait attribué au fonds cantonal. La version du Conseil d'Etat à 20 millions de francs, soutenue par le PLR et l'UDC, l'a emporté d'une voix (69 à 68) contre la proposition de la gauche de doubler ce fonds à 40 millions. Une autre proposition de la gauche radicale, à 65 millions, avait précédemment été écartée.

A noter que ce fonds, s'il est utilisé, sera reconstitué par la vente ultérieure des biens-fonds acquis dans le cadre de l'exercice du droit de préemption cantonal.

Les discussions se poursuivront lors d'une prochaine séance. Les députés devront notamment se prononcer sur l'institution d'une commission, chargée d'examiner la pertinence de l'achat d'un bien immobilier. Il s'agira aussi de définir un seuil de LUP au-dessous duquel l'Etat ne devrait pas préempter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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