International
J-4: duel télévisé à distance pour Macron et Le Pen
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Les favoris de l'élection présidentielle française Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés à distance mercredi soir sur TF1. Selon les sondages, l'écart entre les deux se réduit comme peau de chagrin, chacun insistant sur le pouvoir d'achat des Français.
Ce duel décalé intervient en toute fin d'une campagne inédite, ballotée entre pandémie du Covid et guerre en Ukraine, à quatre jours d'un scrutin indécis et qui pourrait être marqué par une forte abstention, approchant ou dépassant le record de 2002 (28,4%).
Le président sortant puis sa rivale d'extrême droite sont intervenus l'un après l'autre dans le cadre de l'émission du 20h00 de TF1, "Dix minutes pour convaincre".
Interrogés pour savoir quelle serait leur première mesure s'ils étaient élus le 24 avril, chacun a évoqué le maintien du pouvoir d'achat mis à mal par la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l'énergie notamment, ainsi que l'inflation.
Pour M. Macron, il s'agira de "maintenir un bouclier pour le prix du gaz et de l'électricité", et d'indexer les pensions de retraite sur l'inflation "dès cet l'été".
De son côté, Marine Le Pen a indiqué que sa première mesure si elle accédait à l'Elysée serait "de baisser la TVA de 20 à 5,5% sur l'ensemble de l'énergie" et de créer "un panier de produits de première nécessité" avec une TVA à 0%.
Au même moment, sur France 2, l'outsider Jean-Luc Mélenchon, en troisième place dans les sondages, a dit vouloir, s'il est élu, réquisitionner les stocks français de céréales, dont la production est menacée.
Rappel de l'ambassadeur
Interrogé sur le conflit en Ukraine, le président sortant, qui attaque désormais systématiquement l'extrême droite, a qualifié d'"infondées" et "scandaleuses" les critiques du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine.
"Ces propos sont à la fois infondés et scandaleux, mais ils ne m'étonnent pas" car M. Morawiecki, soutenu par "un parti d'extrême droite", "s'immisce dans la campagne politique française" après avoir "plusieurs fois reçu madame (Marine) Le Pen", qu'il "soutient", a déclaré le président-candidat.
La candidate RN a pour sa part réclamé le rappel de l'ambassadeur de France en Russie en signe de fermeté vis-à-vis de Moscou, suspecté d'avoir commis des massacres en Ukraine.
Mme Le Pen est en hausse régulière dans les intentions de vote, atteignant pour la première fois 23,5% contre 27% pour Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop publié mercredi.
Un autre sondage Ipsos, également publié mercredi, place Marine Le Pen à 22% contre 27% pour le président sortant.
Ce "resserrement sondagier préoccupe", commente un proche du président-candidat. "On a trop fermé les yeux sur Marine Le Pen. Est-ce que c'est trop tard ? Peut-être, mais je ne le crois pas. L'électrochoc est utile".
M. Macron s'érige en rempart contre l'extrême droite, et plus particulièrement de Mme Le Pen. Il a reçu mercredi le soutien de l'ex-ministre de centre-droit Jean-Louis Borloo, ainsi que celui des Gracques.
Quant à Jean-Luc Mélenchon, il caresse l'espoir de s'immiscer dans ce duel annoncé comme il l'a montré mardi lors d'un meeting à Lille relayé dans onze villes grâce à des hologrammes.
Pas si simple, rétorque la socialiste Anne Hidalgo qui a mis en garde mercredi lors d'un déplacement à Cachan, en banlieue parisienne, contre un vote utile qui serait "imposé" aux Français.
"Larmes de crocodile"
Ils le réclamaient avec insistance. Plusieurs candidats se sont félicités de ce que le parquet national financier (PNF) ait ouvert le 31 mars une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale après avoir pris connaissance du rapport du Sénat sur l'influence des cabinets de conseil privés dont l'Américain McKinsey sur les politiques publiques.
"Il était temps", a réagi en évoquant un "scandale" la candidate LR Valérie Pécresse, lors d'une au service pénitentiaire d'insertion et de probation de Nanterre. "Enfin", ont salué sur Twitter les candidats Eric Zemmour (Reconquête!), Fabien Roussel (PCF) ou Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
"Mais pourquoi n'y en-a-t-il toujours pas sur les éventuels conflits d'intérêt entre E. Macron et les cabinets de conseil ? Et sur son patrimoine ?", a ajouté ce dernier qui tenait un meeting à Paris.
Les candidats visent une ultime journée de meetings ou déplacements jeudi et vendredi, jetant leurs dernières forces dans la bataille. Ils ont jusqu'à vendredi minuit pour faire campagne, avant le scrutin de dimanche.
"Je regrette tellement qu'il n'y ait pas de débat entre nous (...)", a déploré le communiste Fabien Roussel, sur France 2, "parce que dimanche soir on va tous être là à verser des larmes de crocodile parce que un Français sur 3 risque de ne pas aller voter".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sánchez assure qu'il ne va pas jeter l'éponge malgré les scandales
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a exclu mercredi de "jeter l'éponge" et a confirmé qu'il resterait au pouvoir, malgré les affaires de corruption qui touchent son parti.
Dans une allocution solennelle aux députés, M. Sánchez, qui fait face à la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en 2018, , a dit avoir "envisagé" de démissionner et de convoquer des élections anticipées après les révélations ayant abouti au placement en détention provisoire de l'ex-N.3 du Parti socialiste, Santos Cerdán.
"Après avoir réfléchi et écouté beaucoup de gens, j'ai compris que jeter l'éponge n'était pas une option", a-t-il lancé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: les prix à la consommation rebondissent en juin
Les prix à la consommation en Chine ont légèrement augmenté en juin après quatre mois de baisse. Un signe positif pour la deuxième économie mondiale confrontée à une longue pression déflationniste et à une consommation morose.
L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Ce chiffre contraste avec le recul de 0,1% enregistré en mai, et déjoue les prévisions des économistes sondés par l'agence Bloomberg qui anticipaient une baisse (-0,1%).
La déflation, certes appréciée des consommateurs, est généralement considérée comme un phénomène dangereux pour l'économie, notamment car elle incite les ménages à reporter leurs achats dans l'espoir de prix encore plus bas. Or, depuis la pandémie de Covid-19, la deuxième économie mondiale est confrontée à une demande atone, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et d'un chômage élevé chez les jeunes.
Cette situation, qui tire les prix vers le bas, s'est aggravée avec la bataille commerciale engagée par les Etats-Unis. "Il est trop tôt pour parler de la fin de la déflation à ce stade", nuance ainsi l'économiste Zhiwei Zhang, de chez Pinpoint Asset Management.
"La dynamique du secteur immobilier continue de s'affaiblir", et le marché "sous-estime les dégâts que les droits de douane américains pourrait causer à l'économie mondiale", estime-t-il. Signe de ces difficultés persistantes, l'indice des prix à la production (IPP) a reculé en juin à son rythme le plus sévère (3,6%) depuis près de deux ans, selon le BNS.
Ce repli, plus marqué que les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, est synonyme de marges réduites pour les entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Climat
Un mois de juin record en Europe de l'Ouest
Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, a annoncé mercredi le service européen Copernicus. Des températures "extrêmes" ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces.
Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2 degré plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06 degré) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Selon les calculs de l'AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d'habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu'au Pakistan et au Tadjikistan.
"Stress thermique extrême"
Les températures ont été également particulièrement "extrêmes" en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur - entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin - "exceptionnelles", note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.
Dans le contexte du réchauffement climatique, "ces vagues de chaleur sont susceptibles d'être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe", a-t-elle souligné.
Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40 degrés Celsius dans plusieurs pays et ont atteint jusqu'à 46 degrés en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été "l'une des journées d'été les plus chaudes jamais connues" sur le continent.
Mais ces moyennes ne sont rien comparées aux températures ressenties, qui mesurent l'impact sur le corps humain en tenant compte de l'humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l'indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu'à 48 degrés, ce qui correspond à un "stress thermique extrême", souligne Copernicus.
Conséquences dramatiques
Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20 degrés, ont mis les organismes à rude épreuve: l'Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu'un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.
Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l'Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d'Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.
Juin marque toutefois un léger répit après l'enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,3 degré plus chaud qu'un mois de juin de l'ère pré-industrielle (1850-1900), soit "seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5 degré au-dessus du niveau préindustriel", souligne Copernicus.
Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.
Canicule marine
L'accord de Paris sur le climat a vu les pays s'engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5 degré, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu'il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.
"Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4 degré plus chaud que l'ère pré-industrielle", a déclaré à la fin juin à l'AFP Samantha Burgess, dont l'observatoire prévoit que la barre de 1,5 degré de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.
Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l'eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolue de 27 degrés Celsius le 30 juin.
"Ces températures exceptionnelles de l'eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l'air le long des côtes et ont augmenté l'humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique", souligne Copernicus.
Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l'aquaculture.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
PSG-Real Madrid, le nouvel empereur contre le roi ressuscité
Le Paris St-Germain affronte le Real Madrid mercredi (21h00) à East Rutherford en demi-finale du Mondial des clubs.
Cette partie déborde d'attraits, entre les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club et les prétentions hégémoniques du champion d'Europe face au géant en plein renouveau.
Le Mondial des clubs n'a que rarement fait le plein, que ce soit dans les stades aux Etats-Unis ou sur les écrans européens, mais la compétition tient là une affiche de rêve. Pour le public français en particulier, ce match revêt une signification particulière, puisque le capitaine des Bleus Kylian Mbappé va, à un an de la Coupe du monde, mesurer un peu plus la signification de son départ au Real.
Parti l'été dernier à l'issue de derniers mois de relations acrimonieuses avec la direction parisienne, après sept saisons, Mbappé a vu ses anciens coéquipiers remporter sans lui, dès la saison suivante, la tant convoitée Ligue des champions.
Et avec la manière: le 5-0 infligé à l'Inter Milan en finale à Munich a couvert le PSG de gloire en Europe et dans le monde, que le jeu séduisant et intense n'a fait qu'accentuer. Le club a confirmé ses ambitions hégémoniques dans ce Mondial des clubs, balayant l'Atlético Madrid et le Miami de Messi et prenant le meilleur d'un excellent Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi.
La patte Xabi Alonso
Le Real Madrid, lui, essaie de regagner son lustre de la dernière décennie (six titres de Ligue des champions sur ses 15 au total) et de l'année dernière, quand il avait réalisé le doublé C1-Liga. Il n'a gagné aucun titre majeur cette saison, vécue dans l'ombre du grand rival le FC Barcelone.
De surcroît, le Real a proposé un fonds de jeu décevant, avec de multiples questions autour des relations techniques et tactiques entre ses stars Kylian Mbappé, Vinicius Junior, Jude Bellingham et Rodrygo. C'est bien Mbappé qui est attendu par le peuple Merengue pour justifier rétrospectivement les longues années à patienter, avant qu'il ne se décide à venir à la Maison blanche.
Mais les regards sont aussi tournés vers le nouvel entraîneur Xabi Alonso. Arrivé de Leverkusen juste avant le Mondial des clubs, l'ancien joueur du Real Madrid n'a pas tardé à améliorer l'équipe, solide après un premier match décevant contre Al-Hilal (1-1). Les Madrilènes ont retrouvé une certaine sérénité même dans les moments tendus, à l'image du ciseau de Mbappé contre un Dortmund qui se réveillait, en fin de quart de finale (3-2).
Les stars sont là
Xabi Alonso a confié sa satisfaction et sonné le tocsin: "Nous devons gagner la demi-finale. Espérons que nous arriverons en finale, que nous nous améliorerons et grandirons en tant qu'équipe. Nous en sommes beaucoup plus proches maintenant et nous allons continuer comme ça, le rythme est bon".
Un feu d'artifice offensif ne serait pas étonnant, d'autant que de part et d'autre la grande star a recouvré tous ses moyens. Mbappé a fini de se remettre de la sévère gastro-entérite qui l'avait privé du début de la compétition. Après deux entrées en jeu, il postule à une place de titulaire mercredi. Le PSG aussi a pleinement retrouvé Ousmane Dembélé, buteur contre le Bayern pour sa seconde entrée en jeu après une blessure le 5 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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