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International

J-4: duel télévisé à distance pour Macron et Le Pen

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Marine Le Pen est en hausse régulière dans les intentions de vote, atteignant pour la première fois 23,5% contre 27% pour Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

Les favoris de l'élection présidentielle française Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés à distance mercredi soir sur TF1. Selon les sondages, l'écart entre les deux se réduit comme peau de chagrin, chacun insistant sur le pouvoir d'achat des Français.

Ce duel décalé intervient en toute fin d'une campagne inédite, ballotée entre pandémie du Covid et guerre en Ukraine, à quatre jours d'un scrutin indécis et qui pourrait être marqué par une forte abstention, approchant ou dépassant le record de 2002 (28,4%).

Le président sortant puis sa rivale d'extrême droite sont intervenus l'un après l'autre dans le cadre de l'émission du 20h00 de TF1, "Dix minutes pour convaincre".

Interrogés pour savoir quelle serait leur première mesure s'ils étaient élus le 24 avril, chacun a évoqué le maintien du pouvoir d'achat mis à mal par la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l'énergie notamment, ainsi que l'inflation.

Pour M. Macron, il s'agira de "maintenir un bouclier pour le prix du gaz et de l'électricité", et d'indexer les pensions de retraite sur l'inflation "dès cet l'été".

De son côté, Marine Le Pen a indiqué que sa première mesure si elle accédait à l'Elysée serait "de baisser la TVA de 20 à 5,5% sur l'ensemble de l'énergie" et de créer "un panier de produits de première nécessité" avec une TVA à 0%.

Au même moment, sur France 2, l'outsider Jean-Luc Mélenchon, en troisième place dans les sondages, a dit vouloir, s'il est élu, réquisitionner les stocks français de céréales, dont la production est menacée.

Rappel de l'ambassadeur

Interrogé sur le conflit en Ukraine, le président sortant, qui attaque désormais systématiquement l'extrême droite, a qualifié d'"infondées" et "scandaleuses" les critiques du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine.

"Ces propos sont à la fois infondés et scandaleux, mais ils ne m'étonnent pas" car M. Morawiecki, soutenu par "un parti d'extrême droite", "s'immisce dans la campagne politique française" après avoir "plusieurs fois reçu madame (Marine) Le Pen", qu'il "soutient", a déclaré le président-candidat.

La candidate RN a pour sa part réclamé le rappel de l'ambassadeur de France en Russie en signe de fermeté vis-à-vis de Moscou, suspecté d'avoir commis des massacres en Ukraine.

Mme Le Pen est en hausse régulière dans les intentions de vote, atteignant pour la première fois 23,5% contre 27% pour Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop publié mercredi.

Un autre sondage Ipsos, également publié mercredi, place Marine Le Pen à 22% contre 27% pour le président sortant.

Ce "resserrement sondagier préoccupe", commente un proche du président-candidat. "On a trop fermé les yeux sur Marine Le Pen. Est-ce que c'est trop tard ? Peut-être, mais je ne le crois pas. L'électrochoc est utile".

M. Macron s'érige en rempart contre l'extrême droite, et plus particulièrement de Mme Le Pen. Il a reçu mercredi le soutien de l'ex-ministre de centre-droit Jean-Louis Borloo, ainsi que celui des Gracques.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, il caresse l'espoir de s'immiscer dans ce duel annoncé comme il l'a montré mardi lors d'un meeting à Lille relayé dans onze villes grâce à des hologrammes.

Pas si simple, rétorque la socialiste Anne Hidalgo qui a mis en garde mercredi lors d'un déplacement à Cachan, en banlieue parisienne, contre un vote utile qui serait "imposé" aux Français.

"Larmes de crocodile"

Ils le réclamaient avec insistance. Plusieurs candidats se sont félicités de ce que le parquet national financier (PNF) ait ouvert le 31 mars une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale après avoir pris connaissance du rapport du Sénat sur l'influence des cabinets de conseil privés dont l'Américain McKinsey sur les politiques publiques.

"Il était temps", a réagi en évoquant un "scandale" la candidate LR Valérie Pécresse, lors d'une au service pénitentiaire d'insertion et de probation de Nanterre. "Enfin", ont salué sur Twitter les candidats Eric Zemmour (Reconquête!), Fabien Roussel (PCF) ou Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)

"Mais pourquoi n'y en-a-t-il toujours pas sur les éventuels conflits d'intérêt entre E. Macron et les cabinets de conseil ? Et sur son patrimoine ?", a ajouté ce dernier qui tenait un meeting à Paris.

Les candidats visent une ultime journée de meetings ou déplacements jeudi et vendredi, jetant leurs dernières forces dans la bataille. Ils ont jusqu'à vendredi minuit pour faire campagne, avant le scrutin de dimanche.

"Je regrette tellement qu'il n'y ait pas de débat entre nous (...)", a déploré le communiste Fabien Roussel, sur France 2, "parce que dimanche soir on va tous être là à verser des larmes de crocodile parce que un Français sur 3 risque de ne pas aller voter".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Wawrinka manque son rendez-vous avec Djokovic

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Stan Wawrinka s'est incliné au 2e tour à Shanghai (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Stan Wawrinka (ATP 236) ne défiera pas Novak Djokovic pour un 28e duel sur le circuit. A Shanghai, le Vaudois a subi la loi de Flavio Cobolli (ATP 30) au 2e tour 6-7 (6/8) 7-6 (7/4) 6-3.

Wawrinka avait l'occasion de remporter deux matches d'affilée, chose qu'il n'avait plus réussi à faire depuis l'US Open en 2023. Le triple vainqueur en Grand Chelem avait aussi la possibilité de rencontrer Novak Djokovic une 28e fois en cas de victoire.

Seulement après avoir remporté le premier set au tie-break en marquant les quatre derniers points et en profitant d'une double-faute de l'Italien, le droitier de Saint-Barthélemy n'a pas pu enchaîner dans un deuxième set perdu au tie-break 7-4. A noter que Wawrinka avait sauvé trois balles de break à 5-5.

Dans la dernière manche, le Vaudois a fracassé sa raquette et s'est retrouvé mené 3-0 après avoir reçu un point de pénalité pour un second avertissement.

Wawrinka aurait cependant pu revenir puisqu'il a bénéficié de trois balles de break à 4-2 pour le récent demi-finaliste du Geneva Open. Mais Cobolli a serré le jeu et effacé tout cela pour mener 5-2. Le Transalpin a conclu sur son service en enlevant les quatre derniers points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La mission Hera de défense planétaire a décollé

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Cette image de la Nasa montre l'astéroïde Dimorphos deux secondes avant l'impact de la mission Dart en septembre 2022. Hera doit maintenant aller inspecter les dégâts. (© KEYSTONE/AP)

La mission de défense planétaire Hera est lancée. La sonde a décollé à 16h52, heure suisse, de Cap Canaveral à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX, selon la retransmission en direct. L'Université de Berne y participe.

L'agence spatiale européenne (ESA) a ainsi lancé ce qu'elle considère comme sa première mission de défense planétaire. "Cette mission contribue à comprendre comment dévier un astéroïde sur une trajectoire de collision avec la Terre", avait expliqué à Keystone-ATS Martin Jutzi, de l'Université de Berne, partie prenante dans cette mission.

L'objectif est l'astéroïde Dimorphos, volontairement percuté il y a deux ans par une sonde de la Nasa dans le cadre de la mission Dart (Double Asteroid Redirection Test) afin de modifier sa trajectoire. Hera doit maintenant vérifier ce que l'impact a exactement fait à l'astéroïde. Ce devrait être le cas d'ici 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire

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Le nouveau ministre français des Finances, Antoine Armand, a tenté lundi de convaincre ses homologues de l'UE du sérieux budgétaire de Paris. (archive) (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le nouveau ministre français des Finances, Antoine Armand, a tenté lundi de convaincre ses homologues de l'UE du sérieux budgétaire de Paris lors d'une réunion à Luxembourg, après un gros dérapage en 2024.

Le budget français pour 2025, qui doit être présenté jeudi, "s'inscrira pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes", a-t-il promis lors d'une réunion des 27 ministres.

Report de l'indexation des retraites, fusion de certains services publics, baisse du nombre de fonctionnaires, ou contribution des plus fortunés à l'effort budgétaire: les mesures déjà évoquées par le gouvernement témoignent des efforts conséquents à mettre en oeuvre pour réduire le déficit public.

Convaincre les partenaires européens s'annonce tout aussi difficile, tant la France s'est écartée du seuil de 3% du PIB défini par les règles budgétaires de l'UE et fait désormais figure de mauvais élève.

L'objectif affiché est de ramener le déficit de 6,1% cette année à 5% l'an prochain, avant de passer sous les 3% à l'horizon 2029, deux ans plus tard que ce qui était promis par le précédent gouvernement.

"C'est une trajectoire sérieuse, crédible et ambitieuse pour notre pays afin de respecter totalement les règles budgétaires de l'UE", a affirmé M. Armand, à son arrivée à Luxembourg, pour sa première réunion européenne.

Paris a obtenu un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques qui était initialement attendue le 20 septembre.

Bruxelles a prévu de publier un avis fin novembre sur les plans des 27 Etats membres.

Le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, a salué lundi de premières discussions "prometteuses" avec le nouveau ministre français. "Nous reconnaissons tous les difficultés" auxquelles la France fait face, a-t-il souligné.

"On ne plaisante pas avec les marchés financiers"

Mais le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a lui averti qu'il ne fallait "pas plaisanter" avec "la crédibilité des finances publiques vis-à-vis des marchés financiers". Il n'a toutefois pas souhaité commenter directement le sérieux du plan français, dans l'attente des explications du nouveau ministre.

"Nous devons réduire de manière crédible notre déficit et notre endettement afin de pouvoir nous financer de manière stable et efficace", a-t-il simplement souligné, dans une référence implicite aux hausses de taux d'intérêt sur les marchés qui augmentent le coût du financement des pays très endettés.

Le coût de la dette française a en effet nettement augmenté ces derniers mois sur fond d'instabilité politique et de nouvelles révélations sur l'ampleur du déficit légué par l'ancien ministre Bruno Le Maire.

Respecter les règles européennes "est une question de crédibilité internationale et de souveraineté", a d'ailleurs reconnu Antoine Armand.

La dette, à 3.228,4 milliards d'euros fin juin, soit 112% du PIB, a gonflé d'un millier de milliards depuis 2017, quand Emmanuel Macron est devenu président. Elle frôlera 115% l'an prochain, presque le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles, avant de décroître progressivement.

Le "freinage" des dépenses publiques est "indispensable, sinon on va droit vers une crise financière", avait averti vendredi le Premier ministre français, Michel Barnier.

La France fait l'objet d'une procédure de l'UE pour déficit excessif, avec six autres pays (Italie, Belgique, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Malte). Ces pays ont dépassé l'an dernier la barre de 3% fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils doivent prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières.

Cette consolidation budgétaire risque pourtant de freiner une croissance économique européenne déjà très faible, alors que l'Allemagne, première économie de l'UE, est en récession.

M. Armand a affirmé qu'il comptait s'impliquer "personnellement" sur le sujet du "renforcement de la compétitivité" de l'Union européenne. "L'UE prend du retard par rapport à la Chine et aux Etats-Unis dans des domaines stratégiques", a-t-il averti en évoquant les rapports de deux anciens présidents du Conseil italiens Mario Draghi et Enrico Letta, publiés cette année.

Il a plaidé pour "l'approfondissement du marché unique européen" et en particulier "l'Union des marchés de capitaux". Elle doit aider à mobiliser l'argent privé pour financer les transitions numérique et climatique, un "chantier fondamental au vu du mur de financement qui se dresse devant nous", a-t-il souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

L'ouragan Milton se renforce, menace le Mexique et la Floride

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Qualifié d'"extrêmement dangereux", l'ouragan devrait entraîner des vents violents sur la péninsule du Yucatan lundi et mardi. (© KEYSTONE/AP)

L'ouragan Milton, qualifié d'"extrêmement dangereux" et désormais classé dans la catégorie maximale, doit passer lundi près de la péninsule du Yucatan, au Mexique. Il devrait ensuite toucher terre d'ici mercredi en Floride.

Le Centre américain des ouragans (NHC) a élevé lundi Milton au plus haut de l'échelle, en catégorie 5 (sur 5). Il "s'est rapidement intensifié", passant en quelques heures à peine de la catégorie 3 au plus haut de l'échelle.

Selon le NHC, Milton s'accompagne de vents pouvant aller jusqu'à 250 km/h.

Il va ainsi entraîner des bourrasques violentes sur le Yucatan lundi et mardi avant de toucher la Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, "à partir de mardi soir ou mercredi", par la côte du Golfe du Mexique.

Milton suscite beaucoup d'inquiétude dans cet Etat américain, moins de deux semaines après le passage particulièrement dévastateur d'Hélène dans le sud-est du pays.

"Si quelqu'un a les moyens de le faire (...) prenez la route aujourd'hui", ont exhorté lundi en conférence de presse les autorités de Floride, s'adressant spécialement aux populations de l'agglomération de Tampa (environ 3 millions d'habitants), sur le Golfe du Mexique.

De son côté, le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a précisé que Milton allait rester un ouragan pendant tout le temps qu'il traversera la Floride d'ouest en est.

Etat d'urgence étendu

Dimanche, il avait étendu l'état d'urgence déclaré la veille à 51 comtés sur les 67 que compte cet Etat, le troisième le plus peuplé des Etats-Unis.

En réchauffant les eaux des mers et des océans, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants, selon les scientifiques.

L'observatoire météorologique américain (NOAA) avait prévenu fin mai que la saison des ouragans, qui s'étend de début juin à fin novembre, s'annonçait cette année extraordinaire, avec la possibilité de quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus.

Secours à pied d'oeuvre

Dans le sud-est du pays, les secours sont toujours à pied d'oeuvre pour venir en aide aux nombreuses victimes de l'ouragan Hélène, le plus meurtrier à avoir frappé les Etats-Unis depuis Katrina en 2005.

Il a fait au moins 230 morts à travers une demi-douzaine d'Etats du sud-est du pays -dont au moins 15 en Floride- et provoqué des inondations destructrices.

"Nous devons ramasser le plus de débris possible" causés par Hélène car ils créent un "risque pour la sécurité et vont accroître les dégâts que Milton pourrait engendrer", a affirmé Ron DeSantis.

Le président Joe Biden avait appelé dimanche "tous les habitants de Floride à écouter les responsables locaux et à se préparer en conséquence".

Réitérant son engagement à épauler "aussi longtemps qu'il le faudra" les régions sinistrées du sud-est, le président américain a également annoncé le déploiement de 500 soldats supplémentaires en Caroline du Nord, l'Etat le plus touché par l'ouragan Hélène avec au moins 120 morts.

Au total, 1500 soldats sont actuellement mobilisés et s'ajoutent aux milliers de secouristes et membres de la Garde nationale, une force de réserve.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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