International
Ultimes heures de campagne en France avant un choix capital

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Emmanuel Macron et Marine Le Pen jetaient leurs ultimes forces dans la bataille vendredi, aux dernières heures de la campagne pour le second tour de la présidentielle française. En ligne de mire, un choix entre deux projets et visions du monde radicalement opposés.
Donné vainqueur dimanche soir par les sondages, le président sortant a choisi le sud-ouest, accompagné du Premier ministre Jean Castex, comme point final d'une campagne présidentielle entamée sur le tard à cause de la guerre en Ukraine.
A Figeac, dans le Lot, un département rural qui a voté massivement pour lui il y a cinq ans, M. Macron a enchaîné les bains de foule et s'est lancé dans un long plaidoyer en faveur de son projet de réformes, tout en défendant son bilan, notamment le "quoi qu'il en coûte" face à la pandémie de Covid-19.
"C'est bien, il a été optimiste, pas dans les insultes comme le fait l'autre camp", s'est félicité Carole Bisien, une sympathisante, à l'issue du discours prononcé sous la halle.
"Rien n'est joué"
Interpellé par une banderole déployée sur un balcon où l'on pouvait lire, "Quand tout sera privé, on sera privé de tout", le président-candidat a répondu: "Félicitez-vous d'être en démocratie. J'espère que ça pourra continuer car, le 24 avril, si ce n'est pas le cas, ce sera un autre choix".
"On ne fera pas l'unité du pays en promettant tout et en ne finançant rien", a-t-il taclé, mettant en garde sur le fait que "rien n'est joué" et demandant à ses partisans de "se mobiliser jusqu'à la dernière seconde".
S'il est réélu, Jean Castex restera Premier ministre au moins toute la semaine prochaine, qui sera "une semaine de transition" car "il faut de la continuité" et "une gestion des affaires courantes très réactive".
Auparavant, tirant le bilan de l'entre-deux tours, il avait attaqué sa rivale affirmant qu'elle était parvenue à "avancer masquée", cependant que "les fondamentaux de l'extrême droite sont là".
"Des millions de nos compatriotes se sont portés vers son parti et son projet parce qu'elle a donné le sentiment qu'elle répondait au problème du pouvoir d'achat. Mais ses réponses ne sont pas viables", a-t-il affirmé dans la matinée sur France Inter.
"Mme Le Pen est l'héritière d'un père, d'un parti et d'une idéologie qui a aussi reposé sur beaucoup d'antisémitisme", a-t-il encore accusé.
"Ca va être serré"
La candidate RN a, elle, choisi son fief des Hauts-de-France pour achever sa campagne, multipliant elle aussi les bains de foule et échanges avec des habitants.
En déplacement à Etaples (Pas-de-Calais), à quelques encablures du Touquet, lieu de villégiature des époux Macron, elle a notamment dénoncé le projet de son adversaire de repousser l'âge de départ à la retraite à 65 ans, jugeant qu'en cas de réélection du président sortant, les "Français vont en prendre pour perpèt'".
Le choix posé aux Français: "C'est Macron ou la France", a-t-elle prévenu sur le marché local avant de rencontrer des soignants dans un hôpital à Berck.
Marine Le Pen cherche à faire échec au "front républicain", actionné en 2002 contre son père puis en 2017 contre elle-même pour faire barrage à l'extrême droite, et plaide pour un "front anti-Macron" dimanche.
"Ce ne sont pas les sondages qui font l'élection", a-t-elle assuré alors qu'elle est donnée perdante, entre 43% et 45%, selon les dernières enquêtes d'opinion, contre 55% à 57% pour Emmanuel Macron.
"Ça va être serré" dimanche, a estimé entre deux allées Pascal Blondel, chapeau tricolore sur la tête, jardinier de 52 ans et militant RN. "Il faut virer Macron. Il a tellement mis la France dans la misère", a lancé cet ancien "gilet jaune".
En cette fin de campagne musclée, les deux rivaux craignent surtout une démobilisation des électeurs. D'autant plus que les trois zones scolaires seront en vacances, avec notamment le début du congé de printemps pour la région parisienne.
Regards vers la gauche
L'enjeu dans ces dernières heures est de mobiliser les abstentionnistes, convaincre les indécis et séduire l'électorat du chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, plus gros réservoir de voix à l'issue du premier tour (près de 22%).
Entre le 3 janvier et le vendredi 22 avril 2022 inclus, un total de 2,5 millions de procurations ont été établies, dont 70% par le biais de la téléprocédure Maprocuration, selon le ministère de l'Intérieur. Il y a actuellement 1,9 million de procurations valables pour le second tour.
A minuit, les deux candidats ne pourront plus parler ni agir: réunions publiques, distributions de tracts et propagande numérique des candidats seront interdites. Et aucun sondage ne pourra être publié avant les premières estimations diffusées dimanche à 20h00.
En Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française, le scrutin est avancé à samedi en raison du décalage horaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un hommage vibrant à Rafael Nadal
De l'ocre, partout, du court Philippe-Chartrier jusqu'aux vêtements des spectateurs: Roland-Garros a rendu un hommage vibrant à Rafael Nadal, victorieux à... quatorze reprises du tournoi.
Vers 18h00, le nom de "Rafa" bruissait dans tout le Central, impatient de célébrer le "plus grand joueur de l'histoire de Roland-Garros", selon le speaker, sur la terre battue où tout a commencé pour lui.
"Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est gratifiant de se sentir aimé, apprécié, à l'endroit qui compte le plus pour soi", a lancé, en français, le maître des lieux, sous les yeux des deux tenants du titre à Paris, Carlos Alcaraz et Iga Swiatek.
Pour l'occasion, des t-shirts "Merci Rafa" couleurs blancs et ocre ont été distribués aux spectateurs.
Nadal n'a pu contenir quelques larmes quand les petites mains du tournoi - responsables de l'entretien des courts, des accréditations ou chauffeur attitré - sont descendues sur le court.
En fin de cérémonie, les organisateurs ont révélé que l'empreinte de la chaussure droite de "Rafa" resterait gravée "pour l'éternité" sur le Central, juste à côté du filet.
Quelques instants plus tôt, ses trois "copains" Roger Federer, Andy Murray et Novak Djokovic avaient troqué le polo pour un costume, histoire de rendre hommage à leur ex-rival et réunir à eux quatre l'espace d'un instant sur le Central 69 titres du Grand Chelem.
"Vous m'avez vraiment fait vivre des moments difficiles sur le court, j'ai beaucoup apprécié d'avoir à me pousser à la limite tous les jours pour être compétitif par rapport à vous. Ça signifie énormément que vous soyez tous là", a remercié humblement Nadal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Giro: la 15e étape pour Verona, Del Toro reste en rose
L'Espagnol Carlos Verona a remporté en solitaire la 15e étape du Tour d'Italie à Asiago. Primoz Roglic, l'un des favoris au départ du Giro, a perdu pied.
Le Mexicain Isaac del Toro, insolent de facilité pour répondre aux nombreuses attaques d'Egan Bernal et Richard Carapaz, a conservé le maillot rose de leader à l'issue de cette étape de montagne animée qui a tourné au calvaire pour Roglic.
Le Slovène, dans un très mauvais jour, a été distancé dans la montée pourtant roulante de Dori par tous les autres favoris dont les équipes se sont ensuite alliées pour rouler et creuser l'écart sur le leader de Red Bull Bora. Sur la ligne, le Slovène a perdu plus d'une minute sur les autres favoris avant la journée de repos lundi qui sera suivie d'une troisième semaine très montagneuse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Jil Teichmann défiera la no 1 mondiale
Carton plein pour les Suissesses dimanche à Roland-Garros ! Comme Viktorija Golubic, Jil Teichmann (WTA 97) a parfaitement négocié son premier tour.
La gauchère s’est imposée 6-4 6-4 devant la qualifiée italienne Lucrezia Stefanini (WTA 193). Elle a cueilli son premier succès à Paris trois ans après son accession en huitième de finale pour le meilleur résultat de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem. Face à une adversaire au bagage trop limité, Jil Teichmann a su très vite prendre l’ascendant pour vaincre en toute logique.
Mercredi, la tâche de Jil Teichmann sera bien plus ardue. Elle défiera, en effet, la no 1 mondiale Aryna Sabalenka. L’objectif est tracé : offrir une bien meilleure réplique qu'à Doha en 2022 pour leur seule confrontation disputée à ce jour perdue 6-2 6-1.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dimanche à Varsovie à la faveur de deux grandes manifestations rivales avant le second tour de l'élection présidentielle dimanche prochain qui oppose un candidat pro-européen à un nationaliste.
Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, 53 ans, soutenu par le gouvernement centriste de Donald Tusk et qui est arrivé en tête au premier tour.
"Ces élections sont l'occasion de construire, de créer et non de détruire", a-t-il lancé à ses partisans.
La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki, 42 ans, devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.
"Le changement arrive. Nous allons gagner!", a assuré M. Nawrocki.
Selon ses organisateurs, la marche du candidat nationaliste a réuni environ 200'000 personnes, tandis que, selon le Premier ministre Donald Tusk, les pro-Trzaskowski étaient 500'000.
Des chiffres toutefois largement nuancés par le site polonais Onet, selon lequel le rassemblement de M. Nawrocki à réuni 70'000 personnes, contre 160'000 pour celui de M. Trzaskowski.
Course serrée
Ce dernier a viré en tête d'un cheveu dimanche dernier au premier tour de la présidentielle, obtenant 31% contre 30% pour M. Nawrocki. Pour le deuxième tour, les sondages prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.
La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.
Une victoire de M. Nawrocki, un partisan du président américain Donald Trump, pourrait aussi ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine voisine : il s'oppose en effet à l'adhésion de Kiev à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne, pays d'Europe centrale de 38 millions d'habitants.
"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", explique Piotr Slaby, employé dans le secteur secteur financier à Przemysl (sud-est) et venu participer à la "marche pour la Pologne".
"Nous avons un gouvernement cosmopolite. Il veut introduire l'euro et nous allons perdre notre souveraineté", a renchéri Piotr Nowak, technicien de 41 ans, qui habite Varsovie.
Protéger les LGBTQ
De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski.
Olivia, une étudiante de 20 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille, dit soutenir M. Trzaskowski "avant tout parce qu'il veut protéger les personnes LGBTQ et les droits des femmes sur la question de l'avortement".
Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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