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Une Fête du Travail très politique, entre deux élections

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Le tribun de La France Insoumise Jean-Luc Melenchon a participé au cortège du 1er Mai à Paris. Il est en campagne pour le "3e tour de la présidentielle", les élections législatives de juin au terme desquelles il souhaite que son union populaire obtienne la majorité et lui devienne 1er ministre. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Plus d'une centaine de milliers de personnes ont défilé dimanche partout en France à l'occasion du 1er Mai, une mobilisation en hausse dans un contexte très politique entre élections présidentielle et législatives. Plusieurs cortèges ont été émaillés d'incidents.

Les cortèges étaient parfois émaillés de tensions, en particulier à Paris, conduisant le ministre de l'Intérieur à dénoncer des violences "inacceptables". Pour le cortège officiel, les organisations étudiantes et lycéennes ont rejoint l'intersyndicale, avec pour revendications les questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique.

La mobilisation a été supérieure à celle de l'an dernier dans l'ensemble de la France, où la CGT a revendiqué 210'000 manifestants, contre 170'000 l'an dernier. Le ministère de l'Intérieur a fait état de 116'500 manifestants contre 106'650 en 2021.

Dans la capitale, la manifestation, entamée vers 14h30 place de la République, s'est dispersée place de la Nation peu après 18h00. La CGT a revendiqué 50'000 manifestants, tandis qu'ils étaient 21'000 selon une comptabilisation du cabinet Occurrence pour un collectif de médias dont l'AFP, et 24.000 selon le ministère, qui en avait recensé 17'000 l'an dernier.

Si le gros des troupes, à l'appel de l'intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires a pu défiler dans le calme à Paris, des tensions sont très vite apparues entre des manifestants très mobiles vêtus de noir, détachés du cortège principal, et les forces de l'ordre.

Pompier agressé

Vitrines brisées, murs tagués: des dizaines d'agences bancaires ou immobilières, de sociétés d'assurance, mais aussi un magasin bio et un restaurant McDonald's ont été vandalisés, et des affrontements ont émaillé le parcours avec des grenades lacrymogènes répondant à des jets de projectiles. Un sapeur-pompier qui tentait d'éteindre un incendie de palette a été agressé par une femme, qui a été interpellée.

Ces incidents ont conduit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à dénoncer des "violences inacceptables" commises par des "casseurs". Son cabinet a fait état de huit blessés parmi les policiers et gendarmes. Le ministre a fait état de 54 interpellations.

Les violences "parasites" du 1er Mai "invisibilisent les syndicats et servent de propagande à nos pires adversaires", a tweeté le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui s'en est pris au préfet de police Didier Lallement, "incapable de garantir le droit de manifester en paix" selon lui.

"Mécontentement très fort"

Les mots d'ordre syndicaux étaient la hausse des salaires, le maintien des services publics et de la protection sociale, et une politique de transition écologique.

La réforme des retraites était aussi l'un des points de crispation de cette journée, une semaine après la réélection d'Emmanuel Macron, a souligné le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, pour qui une nouvelle mobilisation est envisageable dès "avant la rentrée, parce que le niveau de mécontentement sur les retraites ou les salaires est très fort".

"Nous sommes opposés résolument (...) à toute forme de recul de l'âge de la retraite", a martelé de son côté le secrétaire général de FO, Yves Veyrier.

Ce 1er mai revêtait aussi une signification particulière pour la gauche, dans le contexte de négociations difficiles pour parvenir à un accord en vue des législatives. Jean-Luc Mélenchon a pris la parole sur une estrade au moment où le cortège parisien s'ébranlait, exhortant à un accord "cette nuit".

Dans les régions

Ailleurs en France, des manifestations ont rassemblé 1900 personnes à Bordeaux, 3600 à Marseille, 3500 à Toulouse, 4000 à Lyon, 1500 à Strasbourg ou Saint-Étienne, 2000 à Lille selon les chiffres de la police. Au total, 255 points de rassemblement étaient prévus dans le pays, selon la CGT.

A Rennes, après la manifestation organisée dans le calme dans la matinée (1650 personnes selon la préfecture), plusieurs centaines de militants d'ultra-gauche ont joué pendant deux heures au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, notamment en allumant des feux de poubelles. Des dégradations ont aussi eu lieu à Nantes, où les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser des militants d'ultra-gauche, selon la préfecture.

La CFDT, premier syndicat de France, a fait sans surprise bande à part, en organisant un "1er mai engagé pour le climat" et pour des augmentations de salaire. "On cherche des mobilisations qui soient plus symboliques que de masse", a déclaré à la presse son secrétaire général Laurent Berger, lors d'un rassemblement "revendicatif et festif" organisé sur les rails désaffectés de la "Petite ceinture", dans le 18e arrondissement de Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

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L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec un plan américain il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées

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Donald Trump apparaît sur de nouvelles images du dossier Epstein. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.

L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.

Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.

"Préservatifs Trump"

"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.

Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".

Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.

L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.

La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Royaume-Uni frappé par une épidémie de grippe "sans précédent"

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Le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe". (image symbolique) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le gouvernement britannique a exhorté vendredi les médecins à renoncer à une grève prévue pendant cinq jours peu avant Noël, alors que le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe", selon le service de santé public britannique.

Le Premier ministre travailliste Keir Starmer et son ministre de la Santé Wes Streeting ont appelé tout à tour ces médecins "résidents" - au statut proche de celui des internes - à renoncer à leur mouvement prévu du 17 au 22 décembre.

M. Streeting a souligné dans le journal The Times que le service de santé public, le NHS, se trouvait dans une "situation incroyablement précaire" et faisait face à "un défi inédit depuis la pandémie" de Covid-19.

Tout en réaffirmant son soutien au droit de grève, Keir Starmer a lui estimé qu'une grève de cinq jours serait "irresponsable" et mettrait "le NHS et ses patients en danger", dans un éditorial publié dans The Guardian.

Reprenant lui aussi la comparaison avec la pandémie de Covid-19, il a estimé que "l'idée de faire grève dans ce contexte était franchement inimaginable".

Selon les chiffres publiés jeudi par le NHS, les cas de grippe atteignent un niveau record pour cette période de l'année.

Le nombre de cas a bondi de 55% en une semaine, avec une moyenne de 2660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière.

"Super grippe"

"Avec une demande record pour les services d'urgence et les ambulances et une grève imminente des médecins résidents, cette vague sans précédent de super grippe place le NHS dans la pire situation possible pour cette période de l'année", s'est alarmée la directrice médicale nationale du NHS, Meghana Pandit.

La situation du NHS, dans une profonde crise avec des délais d'attente extrêmement longs pour les rendez-vous, est un enjeu politique majeur pour le gouvernement travailliste, très impopulaire.

Si la grève prévue à partir de mercredi se confirmait, il s'agirait de la 14e pour les médecins depuis mars 2023.

Les médecins "résidents" sont en conflit avec le gouvernement sur les salaires et les formations.

Wes Streeting a accédé à la demande du syndicat des médecins que les praticiens formés au Royaume-Uni soient prioritaires pour obtenir des formations par rapport aux candidats étrangers.

Le nombre de places pour ces formations sera également augmenté.

Mais, a ajouté le ministre, le gouvernement "ne peut et ne veut pas bouger sur les salaires, surtout après une augmentation de 28,9% au cours des trois dernières années et la plus forte revalorisation de tout le secteur public ces deux dernières années".

La British Medical Association, qui représente les médecins résidents, réclame 26% supplémentaires, estimant cette revalorisation nécessaire pour restaurer le niveau des rémunérations après des années de hausses inférieures à l'inflation.

Elle doit soumettre la nouvelle proposition du gouvernement à ses membres via un sondage en ligne qui se clôturera lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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