Rejoignez-nous

International

Biden lance la bataille pour le droit à l'avortement

Publié

,

le

Pro et anti-avortement se sont rassemblés à Washington dès la fuite d'informations. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Joe Biden a lancé mardi une grande bataille politique pour défendre le droit à l'avortement, suite à une révélation explosive sur les intentions de la Cour suprême. Ce sujet s'impose comme un enjeu majeur des élections législatives prévues en novembre.

Au lendemain de l'extraordinaire fuite d'un projet de décision de la haute juridiction, dans lequel elle dynamite le droit constitutionnel à avorter garanti sur tout le territoire américain depuis 1973, le président a appelé dans un communiqué les électeurs à "choisir des candidats favorables" au droit à l'IVG lors de ce scrutin de mi-mandat.

La Cour suprême a confirmé l'authenticité de ce document interne, publié par le site Politico, tout en soulignant qu'il ne représentait pas une décision "finale" attendue avec fièvre.

Le démocrate, à la peine dans les sondages, a ensuite durci les enjeux de ces élections traditionnellement défavorables au parti présidentiel, en estimant que d'autres grands acquis de société pourraient être remis en cause par les Etats aux mains de l'opposition républicaine, ceux-là même qui ont déjà passé des lois très restrictives sur l'IVG, suspendues à la décision des neuf juges de Washington.

D'autres droits en question?

"Si l'argumentaire de la décision, tel qu'il a été publié, est confirmé, toute une série d'autres droits seraient en question", a-t-il déclaré aux journalistes qui l'attendaient au pied de l'avion l'emmenant pour un déplacement en Alabama (sud), en évoquant le droit à la contraception ou le mariage des couples homosexuels.

Suivant une ligne de fracture qui court depuis toujours dans la vie politique américaine, les démocrates ont donné de la voix pour défendre le droit à l'avortement, tandis que les républicains ont salué l'avant-projet de la Cour suprême.

"Le Congrès doit protéger l'accès à l'avortement", a abondé sur Twitter l'élu démocrate de la Chambre des représentants Jake Auchincloss. Son collègue du Sénat Tim Kaine a appelé à "inscrire dans la loi" la protection de ce droit.

Les démocrates voulaient légiférer au niveau fédéral sur le droit à l'avortement, pour couper l'herbe sous le pied aux Etats conservateurs et pour aller au-devant d'un revirement de la Cour suprême, mais n'y ont pas réussi, faute de majorité assez forte.

Joe Biden a malgré tout assuré que la Maison Blanche était "prête" à réagir à une décision de la haute juridiction pour essayer de défendre au moins en partie l'accès à l'IVG, par la voie administrative et règlementaire.

"Immense victoire"

Côté républicain, l'on savourait déjà un bouleversement judiciaire qui sonne comme une immense victoire, rendue possible par le profond remaniement de la Cour suprême par Donald Trump. L'ancien président a remplacé trois de ses membres et fait lourdement pencher la balance côté conservateur, pour plusieurs années: six juges contre trois progressistes, nommés à vie.

Si elle était avérée, la haute cour devant rendre son arrêt d'ici fin juin, cette décision serait "une réponse à (nos) prières", a tweeté l'élue républicaine Jackie Walorski.

La très conservatrice élue de Géorgie Marjorie Taylor Greene a, sans attendre les élections, déjà appelé un futur "Congrès contrôlé par les républicains" à adopter une loi reconnaissant au foetus des droits équivalant à ceux d'une personne déjà née.

Arrêt "infondé"

Selon le texte publié lundi soir par Politico, la plus haute instance judiciaire dans le pays s'apprêterait à annuler son arrêt historique "Roe v. Wade", datant de 1973, et garantissant à chaque femme le droit constitutionnel d'avorter même dans les Etats les plus conservateurs.

Cet arrêt "Roe v. Wade" était "totalement infondé dès le début", assène le juge conservateur Samuel Alito dans cet avant-projet de décision, et le droit à l'avortement "n'est protégé par aucune disposition de la Constitution".

Ce document de 98 pages, censé pouvoir être négocié jusqu'au 30 juin, pose qu'il appartient "aux citoyens de chaque Etat de réglementer ou d'interdire l'avortement".

Si la décision est confirmée, le droit à l'avortement sera supprimé ou très sévèrement limité dans une moitié des Etats américains, surtout dans le sud et le centre du pays conservateurs et religieux.

Du jamais-vu

Selon Politico, qui cite une personne ayant connaissance des délibérations de la Cour, quatre autres juges conservateurs se sont rangés du côté de Samuel Alito. Les trois juges progressistes travaillent à un contre-argumentaire et le vote final du président de la Cour, John Roberts, reste inconnu.

Plus d'une centaine de manifestants, opposés à la décision ou venus la saluer, s'étaient rassemblés devant la Cour suprême mardi matin, séparés par des barrières.

La veille, des gouverneurs démocrates de plusieurs Etats dont la Californie, le Nouveau-Mexique et le Michigan, avaient annoncé vouloir consacrer la légalité du droit à l'avortement même si la Cour annulait "Roe v. Wade".

"Nous ne pouvons faire confiance à (la Cour suprême) pour protéger le droit à l'avortement donc nous le ferons nous-mêmes", a indiqué le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom. "Les femmes resteront protégées ici."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Tour d'Espagne: le menu 2026 s'annonce très copieux

Publié

le

Jonas Vingegaard voudra défendre son titre sur la Vuelta (© KEYSTONE/EPA EFE/JAVIER LIZON)

Un départ inédit de Monaco et une arrivée finale à Grenade avec dans l'intervalle une orgie de cols le long de la Méditerrannée. La 81e Vuelta (22 août-13 septembre) promet un menu très copieux.

La précédente édition du Tour d'Espagne s'était déroulée pour l'essentiel dans le nord de l'Espagne avant de se terminer dans le chaos à Madrid avec une dernière étape qui n'avait pas pu aller à son terme à cause de manifestations propalestiniennes. Jonas Vingegaard avait été obligé de fêter sa victoire sur un parking d'hôtel lors d'une cérémonie improvisée par les coureurs.

Pour l'édition 2026, les organisateurs espèrent que le changement de nom, de nationalité et de structure de l'équipe Israel Premier Tech, qui s'appelle désormais NSN Cycling, permettra d'éviter de tels débordements, tout comme lors du Tour de France d'ailleurs qui partira de Barcelone en juillet.

Final grandiose

Le parcours n'a rien à voir avec celui de 2025 puisque, après deux premières étapes au départ de Monaco (dont un contre-la-montre individuel le premier jour) et une troisième étape en France entre Gruissan et Font-Romeu, le peloton longera la mer Méditerranée pour se diriger vers l'Andalousie et un final grandiose à Grenade devant le palais de l'Alhambra, un des plus beaux édifices au monde.

Le chemin pour y aller est particulièrement ardu avec pas moins de quatre étapes de moyenne montagne et six de montagne pour un dénivelé total absolument démentiel de 58'156 m, bien plus que le Giro ou le Tour de France, les deux autres grands Tours.

"Ce sera l'une des éditions les plus exigeantes de l'histoire", prévient Javier Guillen, le directeur de la Vuelta. Il espère attirer avec ce parcours la crème des grimpeurs. A commencer par Tadej Pogacar, même si le Slovène, contrairement à son compatriote Primoz Roglic en lice pour une cinquième victoire record, n'a pas évoqué le Tour d'Espagne en dévoilant samedi dernier son calendrier pour 2026.

Une étape reine à 5000 m de dénivelé positif

Les choses sérieuses commencent dès la troisième étape vers Font-Romeu avant la première grande étape de montagne le lendemain à Andorre. "Nous allons ensuite visiter des cols emblématiques de la Vuelta dont Valdelinares, Calar Alto, le massif de La Pandera et l'Alto de Aitana", a détaillé Javier Guillen.

L'étape reine est programmée à la veille de l'arrivée finale avec une journée à plus de 5000 m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du Collado del Alguacil au bout d'une pente de 8,3 kilomètres à 9,8% de moyenne. Les chances des sprinteurs seront réduites à la portion congrue. Les rouleurs, ainsi que les coureurs de classement général, auront deux contre-la-montre à se mettre sous la dent, le premier jour à Monaco sur 9 km et le second lors de la 18e étape, 32 km dans les vignobles de Cadix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE

Publié

le

Luiz Inacio Lula da Silva a choisi de mettre la pression sur l'UE (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.

"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Espagne va mettre en place un réseau d'"abris climatiques"

Publié

le

Face aux canicules, l'Espagne entend se doter d'abris climatiques, à l'instar de celui installé au Centre des beaux-arts de Madrid en août dernier. (archives) (© KEYSTONE/EPA EFE/CHEMA MOYA)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi la mise en place d'un réseau national d'"abris climatiques" pour aider la population à se protéger lors des fortes vagues de chaleur, son pays faisant face à des températures de plus en plus élevées.

L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles à l'automne, des phénomènes générés par la hausse des gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.

"Certains étés, on ne parle plus de vagues de chaleur, mais plutôt d'une seule et même vague qui dure", a affirmé M. Sánchez lors d'une conférence sur le climat à Madrid, décrivant une "nouvelle normalité" avec "des sécheresses dévastatrices", plus fréquentes et plus intenses.

"Par conséquent, avant l'été prochain, nous lancerons un réseau national d'abris climatiques", a-t-il annoncé, disant vouloir notamment "mettre les bâtiments publics à disposition" de la population.

"Nous faciliterons également le financement pour la création de ces abris climatiques dans les quartiers les plus vulnérables, où la chaleur (...) est la plus forte", a précisé le dirigeant socialiste, sans fournir toutefois de chiffres.

Le Premier ministre espagnol a ajouté que le gouvernement central de gauche à Madrid entendait "se coordonner" avec les autorités des régions espagnoles qui ont déjà mis en place des "abris climatiques", comme au Pays basque (nord) et en Catalogne (nord-est).

En Espagne, pays très décentralisé, les régions sont compétentes pour gérer les situations d'urgence, y compris climatiques.

A l'heure actuelle, Barcelone, la capitale de la Catalogne, est l'une des rares grandes villes à déjà disposer d'abris climatiques, la plupart aménagés dans des bibliothèques, écoles et autres bâtiments publics climatisés.

Scientifiques inquiets

L'Espagne a connu en 2025 son été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 24,2°C, d'après l'agence météorologique nationale Aemet.

Entre le 16 mai et le 30 septembre, 3832 décès pouvant être attribués à la chaleur ont été recensés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

Bien que coutumière des températures élevées, l'Espagne est depuis plusieurs années confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, ce qui inquiète les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Chef du HCR: "nous avons obtenu des avancées" en 10 ans

Publié

le

Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés sortant Filippo Grandi demande aux Etats-Unis de reconnaître la valeur de l'organisation. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi revendique "des avancées" au terme de dix ans à la tête de l'agence onusienne à Genève. Mais il regrette aussi ne pas "avoir pu faire davantage", alors qu'il quitte fin décembre son poste.

Parmi les succès, il mentionne le Pacte mondial sur les réfugiés, dont une réunion de suivi avait lieu de lundi à mercredi à Genève. Même si certains Etats le critiquent, "chacun y fait référence", a dit mercredi l'Italien à la presse.

Il souhaite aussi l'application du plan européen pour l'asile et les migrations, une politique certes pas "parfaite" selon lui. "Nous aurions pu et nous aurions dû faire davantage" pour améliorer les conditions des réfugiés, ajoute M. Grandi.

Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU devrait valider à New York la nomination de son successeur, l'ancien président irakien Barham Saleh. Après les coupes américaines et d'autres pays qui ont coûté quelque 5000 postes au Haut-Commissariat, M. Grandi demande aux Etats-Unis "de se souvenir que l'ONU a une valeur".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Un surplus de responsabilités devient, en fin de compte, votre tremplin pour montrer que vous êtes bien plus solide qu’on ne le pense !

Les Sujets à la Une