Économie
Gland: le sort de la tour Swissquote scellé le 15 mai
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Le sort de la tour Swissquote se jouera dimanche prochain dans les urnes à Gland (VD), où les citoyens se prononceront sur le Plan d'affectation communal "La Crétaux". Les opposants déplorent une construction démesurée. Les partisans évoquent un projet porteur d'avenir et d'innovation pour la commune.
La modification du plan d'affectation doit permettre le développement du siège de la banque en ligne Swissquote, principale entreprise de la Ville, sur le site qui l'a vu naître. Le futur campus permettra de répondre à l'essor de ses activités, de créer des emplois et de garantir son ancrage à Gland.
Le projet prévoit la construction d'une tour d'une hauteur d'environ 60 mètres et de quinze étages au sud des deux bâtiments actuels de Swissquote situés près des voies ferrées. La banque en ligne a en effet pour objectif d'accueillir près de 1000 employés supplémentaires d'ici quelques années pour atteindre un effectif de 1700 collaborateurs.
Tour démesurée
Le projet représente un "bouleversement radical de l'urbanisme", regrette le comité référendaire Avenir Gland. Un tel changement aura des conséquences désastreuses sur la qualité de vie des habitants, transformant une petite ville à taille humaine en banlieue étouffée par une circulation infernale.
"Nous ne sommes pas des activistes. Nous n'avons rien contre le développement des entreprises en ville, Swissquote inclus, bien au contraire", explique Pascal Riesen, président du comité référendaire, à Keystone-ATS. Avenir Gland s'oppose en revanche à une tour qu'il estime démesurée.
Trop d'ombres
Autre pierre d'achoppement, les référendaires pointent les ombres portées de la tour sur les habitations annexes. Selon des simulations, l'incidence d'une tour de 60 mètres devrait impacter un tiers des foyers de la ville, rapportent-ils.
Pascal Riesen regrette plus généralement le manque de clarté du projet et un Conseil communal mal renseigné par rapport une "transformation aussi importante. Il déplore notamment qu'aucun gabarit n'ait été posé, contrairement à Lausanne qui l'avait fait pour la tour Taoua.
Le comité craint également le trafic qui sera généré par ces afflux d'emplois et évalué à 2% supplémentaires sur une route déjà saturée. Un pourcentage que les référendaires pensent largement sous-estimé.
Conseil communal favorable
Du côté des partisans, deux comités sont en faveur du projet: le comité interpartis de la ville de Gland et un comité de soutien présidé par la députée PLR Catherine Labouchère. "La modification du plan d'affectation fait l'objet d'un très large consensus politique, de la droite à la gauche", explique-t-elle, rappelant que le Conseil communal l'a adopté très clairement, par 46 oui, six non et 9 abstentions.
"Certes, il s'agit d'une tour et les tours sont toujours controversées. Mais ce projet est basé sur une votation, celle sur la Loi sur l'aménagement du territoire acceptée par le peuple, et qui dit qu'il faut densifier".
Poumon vert
Prévue dans une zone industrielle, la tour dégage de l'emprise au sol. Le plan d'affectation permet aussi de dégager de l'espace pour la création d'un "poumon vert, un parc public de 3900 m2, une crèche ainsi qu'un auditorium de 400 places. Il enracine sur le territoire "l'une des plus belles réussites collectives qui a mis Gland sur la carte du monde", selon les termes des partisans.
"Pendant des années, on s'est plaint que Gland soit une cité-dortoir. Là nous avons une entreprise née dans la Ville et non une multinationale, qui souhaite y rester, s'y développer y amener les emplois du futur, souligne-t-elle.
Si elle ne peut se développer à Gland, la société, qui dispose déjà de bureaux ailleurs, pourrait déplacer son siège. C'est logique, même si son directeur et cofondateur Marc Bürki est attaché à la ville de ses débuts, note Mme Labouchère.
Des voix qui ont compté
De son côté, Swissquote a d'ores et déjà lancé l'idée d'une tranchée couverte sur l'avenue fréquentée du Mont-Blanc en cas d'acceptation du projet. Mais ce n'est pas l'objet de la votation de dimanche, souligne la présidente.
Pour mémoire, la votation fait suite à un cafouillage dans le décomptage des voix. En août dernier, les autorités de Gland avaient annoncé qu'il manquait quatre paraphes pour valider le référendum (1299 au lieu des 1303 requises). Le comité référendaire a toutefois fait recours, obtenant un recomptage par le canton. Celui-ci est arrivé à la conclusion que les 1303 signatures avaient bel et bien été obtenues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Droits de douane agricoles: "une recette à succès" pour Fenaco
Le patron de la coopérative de distribution agricole Fenaco, Martin Keller, met garde lundi contre des concessions aux Etats-Unis sur les droits de douane agricoles. C'est "une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée", dit-il.
Les crises récentes, comme la pandémie de Covid-19 et l'irruption de la guerre en Ukraine, ont montré que le système a fait ses preuves, ajoute M. Keller dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. En comparaison avec d'autres pays, la Suisse n'a pas connu de grandes hausses de prix pour les denrées alimentaires et les magasins vides, affirme-t-il.
"Une des raisons importantes en est la politique agricole suisse avec son système douanier finement équilibré", assure M. Keller. Le système suisse vise un approvisionnement national de 50%, relève-t-il. "Si les droits de douane agricoles devaient être abandonnés, cet objectif serait mis sous pression".
Pas de problème pour Bio Suisse
Il pointe le marché du vin. La consommation de vin suisse a baissé de 16% l'année dernière, car la viticulture n'est pas protégée par des droits de douane, mais ouverte au marché mondial, note-t-il.
Autre son de cloche du côté des produits biologiques. Interrogé dans la Neue Zürcher Zeitung, le président de Bio Suisse, Urs Brändli, dit n'avoir "absolument aucune crainte" pour le secteur dans les négociations avec Washington. Le label Bourgeon de l'association est aussi attribué aux produits étrangers, mais il n'y a pas d'exploitation avec un tel label aux États-Unis, explique-t-il.
Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin avait annoncé que la Suisse n'entendait pas faire de grandes concessions aux Etats-Unis dans le domaine de l'agriculture. Les Etats-Unis ont compris qu'il était très important pour la Suisse de conserver une certaine autonomie en matière de production agricole, avait déclaré le conseiller fédéral au début mai.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Moody's prive la dette américaine de son triple A
Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.
Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.
La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.
Réductions insuffisantes
"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.
Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.
Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.
Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.
Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.
Economie toujours solide
Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.
Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".
L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.
"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.
Economie "unique"
Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.
Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".
Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.
Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers
Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.
L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.
Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."
L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril
L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.
Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).
Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.
Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.
La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.
L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.
La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.
Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.
Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.
En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.
Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).
L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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