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L'Ukraine prédit la défaite russe en fin d'année

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Tank russe endommagé près de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Les autorités ukrainiennes ont affiché leur optimisme samedi, annonçant qu'elles repoussaient les offensives russes dans l'est, priorité de Moscou. Elles prédisent désormais la défaite russe en fin d'année.

Dans le sud de l'Ukraine, des négociations "très difficiles" sont en cours sur le sort des derniers défenseurs de la stratégique ville portuaire de Marioupol, toujours intensément bombardée par les Russes selon Kiev. Les forces russes continuaient de frapper le Donbass, région stratégique de l'est que leurs partisans contrôlent en partie depuis 2014, et dont elles ont fait leur objectif principal depuis leur retrait des environs de Kiev fin mars.

Samedi matin, le ministère ukrainien de la Défense recensait une trentaine de bombardements en 24 heures dans la région de Lougansk, une des deux provinces du Donbass avec Donetsk. Vendredi soir, le gouverneur ukrainien de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, avait fait état de "combats nourris" à la frontière avec la province de Donetsk. Selon lui, les Russes y ont essuyé de nombreuses pertes en matériel et en personnel.

Le ministère ukrainien de la Défense notait également samedi une situation difficile "sur toute la ligne de front" à Donetsk, où des villes et villages sont privés d'électricité après des bombardements nocturnes. Mais les Russes ne parviennent pas à y faire de "prise significative" en termes de villes ou de territoires, a estimé un responsable américain de la Défense sous couvert d'anonymat.

Selon lui, "l'artillerie ukrainienne contrecarre (leurs efforts) pour gagner du terrain, y compris leurs efforts pour franchir la rivière Donets". Dix attaques russes ont été repoussées en 24 heures autour de Donetsk et Lougansk, a indiqué samedi matin l'état-major ukrainien.

Ecole bombardée

Les Russes tentent notamment depuis trois semaines de franchir cette rivière devenue stratégique qui coule au nord de la ville de Bilogorivka, dans la région de Lougansk. Une école y a été bombardée il y a une semaine, une frappe que Kiev présente comme l'un des crimes les plus graves commis par les forces russes depuis le début de leur invasion de l'Ukraine le 24 février, avec 60 civils tués.

Plus au nord, dans la province de Kharkiv, les autorités ukrainiennes ont indiqué avoir lancé une "contre-offensive" dans la région d'Izioum, un "point chaud" d'où "l'ennemi se replie" selon elles.

"Nos forces armées repoussent l'ennemi et des habitants commencent à rentrer chez eux", a déclaré Oleg Synegoubov, gouverneur provincial. Et d'appeler ceux qui avaient fui les combats à ne pas rentrer dans l'immédiat dans les zones libérées où, selon lui, "l'ennemi a miné absolument tout: cours d'immeubles, forêts, bords de routes, même des lits d'enfants".

"Tournant"

La situation s'est semble-t-il déjà renversée à Kharkiv, pourtant l'une des cibles prioritaires pour les Russes, mais qui se sont retirées de la ville, selon l'état-major ukrainien. "La libération progressive de la région de Kharkiv prouve que nous ne laisserons personne à l'ennemi", a relevé vendredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien, annonçant que la reprise de territoires tombés aux mains des Russes se poursuivait.

"A la date d'aujourd'hui, 1015 localités ont été libérées, soit six de plus dans les dernières 24 heures", a-t-il fait savoir. Ces annonces persuadent les Ukrainiens que la guerre est en train de tourner à leur avantage.

La guerre connaîtra un "tournant" en août et la Russie sera défaite "avant la fin de l'année", a prédit le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, dans un entretien à la chaîne britannique Sky News diffusé vendredi soir. A l'issue de cette guerre, "nous rétablirons le pouvoir ukrainien dans tous les territoires que nous avons perdus" depuis 2014, "y compris le Donbass et la Crimée", a-t-il assuré.

"Fenêtre d'opportunité réduite"

Selon l'Institut américain d'étude de la guerre (ISW), Vladimir Poutine "entend probablement annexer le sud et l'est de l'Ukraine à la Fédération de Russie dans les prochains mois". "L'Ukraine et ses partenaires occidentaux ne disposent probablement que d'une fenêtre d'opportunité réduite pour appuyer une contre-offensive dans les territoires occupés avant" leur annexion, selon cet organisme.

Avec une pensée toute particulière pour le millier de combattants ukrainiens retranchés dans un labyrinthe de tunnels datant de l'ère soviétique sous l'usine sidérurgique Azovstal à Marioupol, une ville à 90% détruite par les bombardements russes. La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a évoqué des "négociations avec l'ennemi (...) très difficiles".

L'état-major ukrainien a précisé samedi que l'armée russe continuait de mener "des frappes d'artillerie et aériennes de grande envergure" sur la zone. Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov, une des formations ukrainiennes luttant à Azovstal, a lancé un appel à l'aide aux Etats-Unis "pour évacuer nos blessés et (qu'ils) mobilisent tous les efforts pour aider à l'extraction de notre régiment".

"Elargir les sanctions"

Dans ce contexte, l'Union européenne s'est engagée vendredi à apporter une aide supplémentaire d'un demi-milliard d'euros pour soutenir le combat de l'Ukraine, en le portant "à 2 milliards d'euros au total".

La recette est "claire", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell à l'occasion d'une réunion du G7 à Wangels, dans l'extrême nord de l'Allemagne: il faut "plus de la même chose", à savoir plus de sanctions économiques contre la Russie, plus de soutien à Kiev, et aussi "continuer de travailler à isoler la Russie".

Les 27 membres de l'Union européenne n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord pour arrêter progressivement leurs achats de pétrole russe, la Hongrie ayant jugé insuffisante la dérogation obtenue. Dans leur communiqué publié au terme de cette réunion de trois jours, les sept grandes puissances économiques (Allemagne, France, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Royaume-Uni) ont indiqué vouloir "accélérer les efforts" pour "mettre un terme à la dépendance à l'énergie russe".

Les pays du G7 ont promis "d'élargir les sanctions" économiques visant Moscou à "des secteurs dont la Russie est particulièrement dépendante" tout en exhortant la Chine à "ne pas saper" ces mesures. Ils ont également indiqué qu'ils ne reconnaîtraient "jamais" les frontières que la Russie veut imposer par la force en Ukraine, et appelé de nouveau le Bélarus, voisin de l'Ukraine et allié de Moscou, à "cesser de faciliter l'intervention de la Russie et à respecter ses engagements internationaux".

Montée de tensions

Samedi est également prévue à Berlin une rencontre informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan au sujet de l'Ukraine.

Les exportations d'électricité de Russie vers la Finlande ont cessé durant la nuit de vendredi à samedi après une annonce en ce sens d'un fournisseur russe, a dit à l'AFP un responsable de l'opérateur du réseau électrique finlandais.

Cette annonce intervient sur fond d'une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. L'annonce de la candidature finlandaise est attendue dimanche.

Le président finlandais Sauli Niinistö a appelé samedi Vladimir Poutine au sujet de cette candidature, une conversation où les deux hommes ont estimé important d'"éviter les tensions", a annoncé Helsinki. La fin de la neutralité militaire de la Finlande serait une "erreur", "puisqu'il n'y a aucune menace à la sécurité de la Finlande", a cependant estimé Vladimir Poutine lors de cet entretien, selon le Kremlin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer

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Les sauveteurs en mer de Bondi ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, à Bondi Beach. (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.

L'Australie se prépare à observer une journée de recueillement national dimanche, une semaine après avoir connu sa pire tuerie depuis près de 30 ans.

Dès samedi, des centaines de sauveteurs en mer, équipés de leur surf et vêtus de leur uniforme rouge et jaune, se sont rassemblés sur cette plage mythique, emblématique du mode de vie australien.

Ils y ont observé trois minutes de silence, certaines personnes en larmes se serrant dans les bras, alors qu'un hélicoptère de leurs clubs et associations survolait la plage.

Ces secouristes, dont certains qui n'étaient pas en service dimanche dernier ont mis des enfants à l'abri lorsque les assaillants tiraient sur la foule, ont rendu hommage aux victimes.

Dans des messages, ils ont dénoncé la "tragédie qui s'est déroulée à Bondi" et fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible par l'attaque".

"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.

Deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.

L'attentat commis dimanche soir "semblerait avoir été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique", selon les autorités, alors que l'enquête se poursuit.

Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu en circulation.

Dimanche, une semaine après l'attentat qui a provoqué le choc et la stupeur dans le pays, la population est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.

Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a déclaré M. Albanese.

Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Descente de Val d'Isère: duel Vonn-Goggia

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Lindsey Vonn sera l'une des favorites de la descente de Val d'Isère samedi (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Duel de légendes pour la descente de Val d'Isère samedi sur la piste Oreiller-Killy. Lindsey Vonn et Sofia Goggia devraient jouer les premiers rôles et les Suissesses le rôle de spectatrices.

Vonn-Goggia, on se croirait revenu en 2018 lors des JO de Pyeongchang. A l'époque, Goggia avait remporté l'or et l'Américaine le bronze. Ce ne sera pas sur une piste olympique cette fois-ci, mais en prévision du rendez-vous de février à Cortina.

Bluffante à St-Moritz, Lindsey Vonn a réussi à 41 ans l'un des plus grands exploits du sport. Sa mission se poursuit et avec son coach Aksel Lund Svindal, la dame aux 83 succès en Coupe du monde dispose d'un allié de poids.

Côté suisse, les entraînements n'ont pas permis de distinguer une athlète capable de se glisser au moins dans le top 10. Avoir comment les anciennes Joana Hählen et Jasmine Flury vont se comporter, ainsi que la Valaisanne Malorie Blanc.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Descente de Val Gardena: Odermatt veut sa 51e victoire

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Marco Odermatt espère bien signer sa 51e victoire samedi (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Vainqueur jeudi de la descente sprint, mais battu par Jan Zabystran lors du Super-G de Val Gardena, Marco Odermatt veut sa revanche. Et ce dès samedi avec la vraie descente de la Saslong.

Vainqueur des deux dernières descentes italiennes, Odermatt sera le grandissime favori à sa propre succession. Dominateur lors de l'entraînement, le patron de la Coupe du monde va quand même devoir s'employer et prier que les conditions météorologiques n'avantagent pas trop les dossards élevés.

Car jeudi dans le Ciaslat, "Super Marco" a appuyé sur le champignon comme personne. Mais le Nidwaldien sait qu'il peut faire encore mieux. Sorti en Super-G mais 2e de la descente, Franjo von Allmen sera gonflé à bloc. Le champion du monde de la spécialité peut aussi profiter de la possible fatigue du skieur d'Hergiswil, qui aura encore le géant d'Alta Badia dimanche pour clore une fin de semaine dantesque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie

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Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a annoncé une opération de "vengeance" en Syrie, après l'attaque attribuée à l'EI qui a coûté la vie à deux soldats américains et un interprète. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.

Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.

Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.

L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.

Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.

Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.

Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.

Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.

Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.

Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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