International
L'ancien chef de l'Etat Hassan Cheikh Mohamoud élu président

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Cinq ans après, il revient au pouvoir: la Somalie a élu dimanche pour la seconde fois Hassan Cheikh Mohamoud à sa présidence, à l'issue d'un scrutin sous haute sécurité, dans un pays en proie à l'insurrection des islamistes radicaux shebab et où la famine menace.
A l'issue d'un vote marathon, Hassan Cheikh Mohamoud, président entre 2012 et 2017, s'est imposé face au chef de l'Etat sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, qui l'avait battu il y a cinq ans. Des coups de feu de célébration ont résonné dans la capitale Mogadiscio.
"Hassan Cheikh Mohamoud est le vainqueur de l'élection à la présidence de la République fédérale de Somalie", a déclaré le président de la chambre basse du Parlement, Cheik Adan Mohamed Nour, plus connu sous le nom de Cheikh Adan Madobe.
36 candidats
Cette élection a eu lieu après plus d'un an de retard dans ce pays instable de la Corne de l'Afrique secoué par une longue crise politique, qui souffre aussi d'une sécheresse historique. Les députés et sénateurs ont d'abord commencé à voter dimanche pour départager les 36 candidats à la présidentielle, sous une tente placée sous couvre-feu dressée dans le périmètre de l'aéroport de Mogadiscio, où les forces de sécurité sont omniprésentes.
Des explosions ont été entendues près de l'aéroport alors que le vote commençait, rappelant combien la situation sécuritaire reste précaire dans le pays. Selon la police, aucune victime n'a toutefois été signalée.
Après des heures de scrutin, retransmis à la télévision nationale, le complexe processus électoral est entré dans sa troisième et dernière phase avec les deux candidats encore en lice, le président sortant Farmajo et son prédécesseur Hassan Cheikh Mohamoud, comme il y a cinq ans.
Lors de cet ultime vote, les fonctionnaires du Parlement ont dénombré plus de 165 votes en faveur de M. Mohamoud, consacrant sa victoire. Les deux finalistes faisaient partie des quatre qualifiés à l'issue du premier tour de scrutin.
Un an de crise politique
Le mandat de Farmajo était arrivé à échéance en février 2021, sans accord avec les dirigeants régionaux sur l'organisation de nouvelles élections.
La prolongation de deux ans de son mandat par les députés en avril 2021 avait déclenché des combats à Mogadiscio, ravivant le souvenir des décennies de guerre civile qui ont ravagé le pays après 1991. Ces derniers mois ont aussi été marqués par une rivalité croissante entre Farmajo et son Premier ministre Mohamed Hussein Roble, qu'il avait chargé d'organiser les élections.
"Nous en avons assez de vivre dans l'incertitude... J'espère qu'un président sera élu et qu'aujourd'hui marquera la fin de ce cirque", a commenté dimanche à l'AFP Muktar Ali, un habitant de Mogadiscio.
L'élection suit un complexe système indirect, dans lequel les assemblées des Etats ainsi que des délégués investis par une myriade de clans et de sous-clans choisissent les législateurs qui, à leur tour, désignent le président.
Multiplication des attaques shebab
Depuis un an et demi, la communauté internationale a multiplié les appels à boucler les élections, estimant que les retards détournaient les autorités de la lutte contre les islamistes radicaux shebab, affiliés à al-Qaïda, qui mènent une insurrection dans le pays depuis 15 ans.
Avant l'élection, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a ainsi estimé dans un tweet qu'il était "temps pour le leadership de la Somalie de se concentrer sur la réconciliation et la construction de la paix".
Ces derniers mois, les shebab ont intensifié leurs attaques, menant notamment un sanglant double attentat dans le centre du pays le 24 mars (48 morts), puis une attaque d'envergure contre une base de la force de l'Union africaine (10 morts selon un bilan officiel).
Cette élection sera également capitale pour l'avenir économique de la Somalie, dont 71% de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour. Le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu qu'un programme d'aide pourrait s'arrêter automatiquement au 17 mai si une nouvelle administration n'était pas en place. Le gouvernement a demandé fin avril de repousser de trois mois cette échéance, sans réponse pour l'instant.
Le pays fait également face à l'une des pires sécheresses des dernières décennies. Les organisations humanitaires redoutent une famine similaire à celle de 2011, qui avait tué 260'000 personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Une série qui tourne à la démonstration
Champion en titre, Florida n’est plus qu’à une victoire d’une troisième finale de Coupe Stanley de rang. Sur leur glace, les Panthers ont battu 6-2 Carolina pour mener 3-0 dans la série.
Florida a forcé la décision dans l’ultime période avec... cinq buts inscrits en l’espace de neuf minutes. Le coup de poker tenté par les Hurricanes avec la titularisation de Pyotr Kochetkov dans la cage à la place de Frederik Andersen n’a pas payé. Après deux premiers tiers d’excellente facture, le portier russe de 25 ans a bu la tasse.
Auteur d’un doublé, Niko Mikkola a obtenu la première étoile. Le défenseur finlandais et ses coéquipiers auront l’occasion de conclure cette série lundi lors de l’Acte IV qui se déroulera également à Sunrise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un véritable carton pour les Timberwolves
Minnesota a relevé la tête. Sur leur parquet, les Timberwolves ont corrigé Oklahoma City (143-101) pour ne plus être menés que 2-1 dans la finale de la Conférence Ouest.
Balayés deux fois d'entrée, les Wolves ont montré un tout autre visage sur leur parquet face à une équipe d'OKC en échec, à l'image de son tout récent MVP Shai Gilgeous-Alexander, limité à 14 points (4 sur 13 au tir). Minnesota a réussi le K.O. d'entrée de jeu avec un avantage de 20 points à l'issue du premier quart-temps (34-14), puis 31 à la pause (72-41).
Dans le sillage de leur leader Anthony Edwards, très adroit et auteur de 30 points (12 sur 17 dont 5 sur 8 à 3 points), six autres joueurs de Minnesota ont signé au moins 10 unités. Cette victoire est également synonyme pour les Wolves de record de points marqués en play-off dans leur histoire, en plus d'une correction infligée à la meilleure franchise de la saison régulière. Elle était par ailleurs quasi impérative, car aucune équipe n'a jamais réussi à combler un déficit de 3-0 dans une série.
L'acte IV aura lieu encore à Minneapolis lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Golubic et Teichmann en lice dimanche à Paris
Deux des trois représentants de Swiss Tennis en lice en simple à Roland-Garros jouent leur 1er tour ce dimanche.
Viktorija Golubic jouera dès 11h sur le court no 7, alors que Jil Teichmann entrera en scène aux alentours de 13h30 sur le no 8.
Viktorija Golubic affrontera une "revenante", la gauchère Petra Kvitova, ex-no 2 mondial et double championne de Wimbledon. La Zurichoise a perdu l'unique duel livré face à la Tchèque de 35 ans, de retour depuis le mois de février après une pause maternité.
Mais c'était il y a plus de sept ans, en Fed Cup, avec des conditions de jeu favorables à Kvitova (dur indoor). Or, Golubic est bien plus à l'aise sur terre battue que la Tchèque, qui n'a gagné qu'un match en cinq tournois disputés depuis son "comeback". Et qui avait déclaré forfait sur blessure avant son 2e tour à Rome...
Huitième de finaliste en 2022 à Paris, Jil Teichmann se mesurera quant à elle à une adversaire en pleine confiance, Lucrezia Stefanini, sortie des qualifications en gagnant trois matches. La gauchère seelandaise partira néanmoins favorite face à une joueuse de 27 ans dont le meilleur classement WTA est un 99e rang.
Ex-no 21 de la hiérarchie qui a fait ce printemps son retour dans le top 100, Jil Teichmann a battu Lucrezia Stefanini lors de leur seul affrontement, il y a plus de dix ans sur le circuit ITF. Si elle passe l'épaule, elle pourrait bien avoir les honneurs du Court Philippe-Chatrier avec un 2e tour programmé face au no 1 mondial Aryna Sabalenka. Celle-ci jouera également dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Vers un duel Alcaraz-Sinner à Roland-Garros
Sacré dimanche dernier à Rome, Carlos Alcaraz est le favori logique de Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem qui démarre ce dimanche.
Le tenant du trophée vise un cinquième titre majeur, et son principal rival à Paris devrait bien être Jannik Sinner.
Suspendu trois mois pour dopage, Jannik Sinner a signé un retour convaincant devant son public au Foro Italico. Convaincant, mais pas parfait: le no 1 mondial a échoué en finale face à Carlos Alcaraz, perdant un match sans avoir gagné le moindre set pour la première fois depuis la finale du Masters 2023!
Cette statistique démontre à quel point l'Italien dominait son sujet avant de se retrouver au repos forcé. Et jusqu'à cette finale, il avait repris comme si de rien n'était sa marche en avant, avec notamment un impressionnant 6-0 6-1 infligé en quart de finale au vainqueur du Masters 1000 de Madrid Casper Ruud.
N'empêche que, et lui-même l'a reconnu dimanche en conférence de presse, son manque de compétition s'est ressenti dans les moments décisifs de sa finale romaine. Il n'a pas tenu le choc face à Carlos Alcaraz, qui a survolé les débats au deuxième set après une première manche accrochée (7-6 6-1).
Mais Jannik Sinner aura l'occasion de monter tranquillement en puissance Porte d'Auteuil, où il n'affrontera de toute manière pas de tête de série avant le 3e tour. Son manque de matches signifie en outre aussi qu'il abordera ce tournoi avec une réserve d'énergie nettement moins entamée que celle de ses rivaux.
Zverev loin du compte
Et si l'Italien a pu conserver la 1re place mondiale durant sa suspension, c'est aussi parce que ses principaux poursuivants n'ont pas été capables de profiter de son absence. Battu par Sinner en finale du dernier Open d'Australie, Alexander Zverev a ainsi accumulé les contre-performances ce printemps, à l'exception de ce titre conquis dans le peu relevé tournoi de Munich.
L'Allemand, sorti d'entrée à Monte-Carlo, a été battu en quarts de finale à Madrid avant de céder son titre dès les quarts de finale à Rome. Il aborde la quinzaine parisienne avec 3095 points de retard sur Jannik Sinner, et avec 1300 points à défendre dans un tournoi où il avait atteint la finale l'an dernier. Et il pourrait affronter Novak Djokovic en quart et Sinner en demi-finale...
En digne héritier
Deuxième du classement avec 1530 points de moins que Sinner, Carlos Alcaraz n'a en revanche plus grand-chose à prouver dans les tournois majeurs. L'Espagnol, 22 ans seulement, en a déjà remporté quatre, en quatre finales disputées. Devenu le plus jeune no 1 mondial de l'histoire après son sacre en 2022, il est double tenant du titre à Wimbledon. Et la terre battue demeure son terrain de chasse favori.
L'an dernier à Roland-Garros, Alcaraz avait ainsi triomphé en matant successivement Jannik Sinner - face à qui il reste sur quatre victoires d'affilée - puis Alexander Zverev, en cinq sets à chaque fois. Et il avait fallu un immense Novak Djokovic pour priver le digne héritier de Rafael Nadal de l'or olympique deux mois plus tard sur le même Court Philippe-Chatrier.
Qui pour succéder à Swiatek ?
La lutte pour la Coupe Suzanne Lenglen, qui récompense la lauréate du simple dames, s'annonce bien plus indécise. Triple tenante du titre et quadruple gagnante du tournoi, Iga Swiatek vit des semaines difficiles. La Polonaise a perdu de sa superbe et a logiquement reculé jusqu'à la 5e place de la hiérarchie, son plus mauvais classement depuis début 2022.
Sa confiance envolée, difficile d'imaginer Iga Swiatek triompher dans deux semaines à Paris. Le no 1 mondial Aryna Sabalenka sera bien la femme à battre, mais la terre battue n'est pas sa surface favorite. La championne de Rome Jasmine Paolini (WTA 4) et sa "victime" Coco Gauff (WTA 3), qui ont toutes deux déjà atteint la finale Porte d'Auteuil, peuvent croire en leur étoile.
Difficile en revanche d'imaginer un exploit suisse. Invité par les organisateurs pour le 10e anniversaire de son sacre à Paris, Stan Wawrinka serait déjà ravi de battre Jacob Fearnley au 1er tour. Pour Viktorija Golubic (WTA 82) et pour Jil Teichmann (WTA 98), qui seront en lice dès dimanche, passer le 1er tour constituerait aussi une bonne performance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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