Lausanne
Manifestation seins nus: six militantes féministes acquittées
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Six militantes féministes, femmes et personnes non binaires, ont été acquittées jeudi par le Tribunal de police de Lausanne. Elles étaient accusées d'avoir manifesté seins nus dans les rues de la ville lors de la Journée internationale des femmes du 8 mars 2021.
Elles faisaient partie d'un groupe de 18 personnes ayant défilé sans autorisation dans la capitale vaudoise, dans un contexte de règles strictes liées au Covid-19. Après une quinzaine de minutes, elles avaient été interpellées par la police qui leur avait demandé de décliner leur identité et de se rhabiller. Elles avaient obtempéré sans résistance avant de se disperser.
Toutes ont ensuite reçu des ordonnances pénales de 360 francs plus des frais judiciaires de 200 francs. Douze femmes ont payé les 560 francs alors que six autres s'y sont opposées. Ce sont elles qui étaient donc sur les bancs du tribunal à Montbenon.
La Préfecture de Lausanne a retenu contre elles la participation à une manifestation interdite de plus de 15 personnes sur l'espace public, le trouble à la tranquillité publique et l'habillement contraire à la décence ou à la morale publique. C'est ce dernier chef d'accusation qui a motivé l'opposition aux ordonnances pénales.
Une seule accusation retenue
Dans son jugement, le président du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, Giovanni Intignano, a libéré les six militantes des deux derniers chefs d'accusation. Il n'a donc pas retenu les notions de décence et de trouble à la tranquillité dans cette affaire. Il les condamne en revanche du premier chef d'accusation à 250 francs d'amende et frais de justice au total. Il a toutefois souligné le caractère pacifique de leur manifestation.
Les six prévenues ont poussé un ouf de soulagement à la sortie du tribunal. "Nous sommes très heureuses. C'est très très cool. C'est ce que nous espérions", a dit l'une d'elles. "C'est une victoire, notre objectif est atteint, à savoir une jurisprudence potentiellement utilisable pour d'autres femmes et pour d'autres manifestations", a dit une autre.
Elles voulaient aussi encore attendre les considérants et motivations détaillés du jugement afin d'évaluer si ce dernier était spécifique aux manifestations militantes ou avait une dimension plus large.
"Sexualisation discriminante"
Lors du procès en matinée, les six activistes - qui ont créé un collectif nommé "Revoltétons-nous!" - avaient dénoncé une "sexualisation discriminante" de la part des autorités. Elles ont dit vouloir lutter contre la sexualisation des corps genrés féminins. "Il est révoltant que lors d'une marche féministe, des torses nus puissent être jugés 'indécents' ou 'immoraux'", avaient-elles affirmé.
Leur défense était assurée par cinq avocates et un avocat. Estimant notamment qu'il n'y avait pas eu d'outrage public à la pudeur, elles avaient plaidé l'acquittement. Leur cortège était "dépourvu de tout caractère sexuel", a dit l'une des avocates. "On ne se reproduit pas en marchant torse nu", a-t-elle ajouté.
La défense avait aussi mis en avant le droit à la vie privée et à l'expression de la personnalité. Elle avait rappelé qu'il s'agissait aussi d'un engagement politique lors d'un événement ponctuel, soit la Journée internationale des droits des femmes, que les militantes n'étaient pas entièrement dénudées et qu'elles n'avaient pas montré leur partie génitale.
Temps fort de l'audience
Une des avocates avait souligné que les vrais coupables étaient plutôt les badauds qui s'étaient arrêtés pour regarder les femmes aux seins nus et même les filmer pour certains. Elle avait aussi relevé l'aspect discriminatoire du Règlement général de police de la commune de Lausanne sur l'habillement, qui "n'est pas neutre", qui "cible les femmes". "Un homme ne se verrait pas infliger les mêmes sanctions qu'une femme s'il manifestait torse nu", avait-elle lancé.
Les derniers mots avaient été pour les six prévenues, qui s'étaient levées en fin d'audience pour chacune lire à tour de rôle une revendication, un message ou un vécu personnel. Le temps fort de l'audience. Selon elles, il est temps de "changer les paradigmes sociaux", de "désexualiser le regard patriarcal" sur les seins nus et de "tendre à une véritable égalité des genres".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lausanne: RDR architectes récompensé par le prix DEF 2025
La Ville de Lausanne a décerné mercredi soir le 10e prix Diversité–Emploi–Formation (DEF) 2025 au bureau lausannois RDR architectes. Cette récompense salue l'engagement exemplaire de l'entreprise en faveur de l'intégration professionnelle de jeunes migrants, notamment par le biais de l'apprentissage.
RDR architectes accueille et forme des jeunes provenant de l'asile et de la migration dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et le design d'intérieur. Deux de ces jeunes ont récemment obtenu leur CFC d'architectes et ont intégré les effectifs de l'entreprise, tandis qu'une troisième poursuit actuellement sa formation dans ce domaine, a indiqué la Ville de Lausanne dans un communiqué.
L'accompagnement proposé va bien au-delà de l'encadrement professionnel. Il inclut un soutien administratif, linguistique et personnel, dans une volonté d'inclusion globale. Cette approche prend sa source et sa différence dans une culture d'entreprise profondément pluriculturelle, où quinze nationalités sont représentées.
Avec ce prix, l'entreprise va pouvoir offrir plus de places de stages de découverte des métiers de l'architecture aux jeunes issus de la migration, en finançant des cours de français et en développant un dictionnaire simplifié regroupant le vocabulaire métier essentiel, se réjouit Antoine Barc, associé du bureau. L'entreprise souhaite également financer des AG CFF à ceux qui y feront un apprentissage.
Le prix DEF, d'une valeur de 10'000 francs, a été créé en 2016 par la Ville de Lausanne. Il valorise et encourage les initiatives exemplaires des entreprises en matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, en faveur de l'égalité des chances et de la non-discrimination. Il est décerné sur préavis du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et de la Commission lausannoise pour l'intégration.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.
Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.
L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: chorale ouverte à tous pour les 750 ans de la Cathédrale
A l’occasion des 750 ans de la Cathédrale de Lausanne, le festival de la Cité (1er au 6 juillet) met sur pied un projet choral unique, en collaboration avec la cheffe de choeur Johanna Hernandez et la musicienne Louise Knobil. Le 5 juillet, une chorale éphémère ouverte à tous interprétera trois pièces, dont une création originale.
Cette chorale se réunira le samedi 5 juillet à 17h00. Elle interprétera au pied de la Cathédrale le cantique "Amazing Grace", "Locus Iste" d'Anton Bruckner et une oeuvre originale écrite par la compositrice lausannoise Louise Knobil, ont annoncé les organisateurs mercredi.
Toute personne intéressée par ce projet peut y prendre part et ainsi rejoindre pas loin de 200 choristes issus de différentes chorales vaudoises (Choeur Vivace, Lakevoices Cudrefin, Choeur de la Cité, Lausanne Résonne, Choeur symphonique de l'Université populaire de Lausanne, Choeur 9 Lutry, Ensemble Choral Voix de Lausanne, Choeur de la Cathédrale), ayant déjà manifesté leur intérêt pour ce concert.
Des tutoriels et partitions sont disponibles en ligne afin que les chanteuses et chanteurs volontaires puissent apprendre individuellement les morceaux. De plus, une répétition générale réunira l'ensemble des choristes le 28 juin à 11h00 afin de préparer l'un des points d'orgue des célébrations du 750e de la Cathédrale.
"Nous avons écrit des partitions faciles pour que chaque personne, même novice, puisse prendre part à ce projet. Notre but pour cet anniversaire est de créer un choeur qui soit un véritable point de rencontre", explique la cheffe de choeur Johanna Hernandez, citée dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro
La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.
La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.
L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?
Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."
Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?
"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."
Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?
"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."
Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...
"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."
Avez-vous des exemples ?
"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."
Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?
"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."
Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?
"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."
Il y a des défis à relever...
"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."
Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?
"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."
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Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...
"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."
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Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?
"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."
C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?
J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."
Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?
"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."
Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...
"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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