Lausanne
Manifestation à Lausanne contre le sexisme
Plus de 2000 personnes ont manifesté samedi après-midi à Lausanne contre les violences sexistes. D'autres actions ont été menées en Suisse romande et se poursuivront jusqu'à lundi, Journée internationale de l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Le cortège lausannois est parti vers 15h15 de la place de la Riponne, où deux bons milliers de personnes s'étaient amassées, selon une estimation de la police. Le collectif vaudois pour la Grève des femmes, qui organisait la marche, a pris place en tête du défilé avec la banderole "Ensemble contre les violences, brisons les silences."
Durant la manifestation à travers la capitale vaudoise, des militantes se sont relayées au mégaphone pour haranguer la foule - "Patriarcat t'es foutu, les femmes sont dans la rue !" - et égrainer des statistiques en lien avec les violences faites aux femmes. Elles ont ainsi rappelé qu'en Suisse une femme meure toutes les deux semaines sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Ou encore qu'une femme sur cinq est victime de violences sexuelles au cours de sa vie.
Des revendications du collectif pour la Grève des femmes ont aussi été déclamées avant et pendant le défilé. Le mouvement a notamment exigé une modification du Code pénal pour que tout acte sexuel non consenti puisse être pénalisé, mais aussi pour que la notion de féminicide soit introduite dans la législation.
Partout en Suisse romande
Dans la foule, de nombreux participants, des femmes comme des hommes, arboraient des badges et autocollants violets, apparus le 14 juin dernier lors de la grève nationale des femmes. Plusieurs membres de la communauté kurde se sont également joints à la manifestation avec des drapeaux verts en hommage au YPJ, une organisation militaire kurde composée essentiellement de femmes.
Ailleurs en Suisse romande, des manifestations ont aussi été organisées samedi, notamment à Neuchâtel et Bienne. Ces prochains jours, des veillées sont également prévues, dimanche dans plusieurs villes en Valais (Sion, Martigny, Monthey), tandis que de nouvelles marches sont attendues lundi à Genève, Fribourg ou Vevey. Divers ateliers et des tables rondes sont aussi programmés jusqu'à lundi dans tous les cantons romands.
Lausanne
Un jeune romand sur huit consomme fréquemment des puffs (étude)
En Suisse romande, un jeune de 14 à 25 ans sur huit consomme fréquemment des cigarettes électroniques jetables, dites aussi puffs. C'est ce que révèle un sondage d'Unisanté et Promotion santé Valais publiés jeudi. Tous deux prônent un renforcement des règlementations.
Les deux instituts ont interrogé 1362 jeunes en août dernier. Les données ont été récoltées par un questionnaire en ligne. Plus de la moitié (59%) avoue avoir déjà consommé des puffs au moins une fois, indique le sondage. L'étude montre aussi que 91% de ces jeunes disent connaître les puffs et que 12% en consomment fréquemment, c'est-à-dire plus de dix jours au cours du dernier mois.
Ce chiffre peut être mis en perspective avec la cigarette normale. En Suisse, 19% des 15-24 ans fument quotidiennement, selon des statistiques de 2017. Dans leurs conclusions, les auteurs du sondage notent d'ailleurs que "bien que de nombreux jeunes rapportent avoir déjà testé ces puffs, la majorité n'en consomme pas fréquemment". Et moins de la moitié des participants (40,9%) n'a jamais consommé de puff.
Goût, pas d'odeur et facilité d'usage
Conçu pour un public jeune, l'attrait pour ces cigarettes électroniques jetables repose sur les goûts (63%), l'absence d'odeur de tabac (40%) et la facilité d'utilisation (30%), indiquent les réponses des jeunes sondés. Elles sont surtout consommées dans les soirées ou les fêtes (59%), ainsi qu'à domicile (40%).
Autre indicateur intéressant: la moitié (49,4%) des participants à l'étude ayant déjà consommé une puff a rapporté que leurs parents sont au courant de leur usage de puffs.
Le sondage met en lumière une autre problématique: les jeunes ont facilement accès aux puffs. Plus de la moitié (54%) relatent avoir acheté leur dernière puff dans un kiosque, sans différence notable entre les cantons ayant restreint ou non la vente de cigarettes électroniques aux mineurs, souligne l'enquête.
Par ailleurs, une jeune sur cinq rapporte consommer des puffs dont le taux de nicotine dépasse le maximum légal (20 mg/ml). "La nicotine pouvant engendrer rapidement une forte dépendance, ces résultats rappellent la nécessité de mettre en place des réglementations et des contrôles visant à protéger la jeunesse", affirment Unisanté à Lausanne et Promotion santé Valais.
Les deux tiers veulent arrêter
Les réponses analysées montrent aussi qu'un jeune sur deux a déjà été confronté à la publicité pour des puffs, majoritairement sur les réseaux sociaux. Les 14-17 ans y sont davantage exposés que les 18-25 ans, indiquent-elles.
Le sondage relève également que les trois quarts des jeunes sont conscients des risques pour la santé, du potentiel de dépendance et de l'impact environnemental des puffs. Parmi les consommateurs, deux tiers souhaitent arrêter.
En Suisse, tous les cantons romands ont franchi le pas de l'interdiction des puffs pour les mineurs. Seul le Canton de Vaud doit encore soumettre au Grand Conseil son projet de modification de trois lois afin que ces produits soient soumis au même cadre légal que les cigarettes normales et le tabac.
Au niveau national, un projet de révision de la loi sur les produits du tabac souhaite interdire toute publicité pour le tabac susceptible d'atteindre les mineurs. Il fait suite à l'initiative populaire "Pour la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac", acceptée en votation populaire en février 2022. L'entrée en vigueur de la loi est prévue pour début 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
LHC: Pedretti absent trois mois
Le Lausanne HC doit composer pendant trois mois sans Marco Pedretti, dont la saison est ainsi d'ores et déjà terminée. L'attaquant de 31 ans est blessé à un genou.
Auteur de 5 points en 40 matches de National League durant cet exercice 2022/23, Marco Pedretti s'est blessé le 28 janvier à Zurich face aux Lions. La nature exacte de sa blessure n'a pas été dévoilée par le LHC, avant-dernier du classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne veut tripler son chauffage à distance en 30 ans
La ville de Lausanne veut booster son réseau de chauffage à distance, historiquement un des plus étendus de Suisse. D'ici 2050, elle veut ainsi couvrir 75% de ses besoins de chaleur, bien au-delà des 25% actuels. Et passer au tout renouvelable d'ici 2035.
Le municipal lausannois Xavier Company a présenté ce mercredi une ambitieuse stratégie de développement pour les années à venir. Dans une première étape, la municipalité sollicite un crédit de 170 millions de francs, pour étendre son réseau au sud et à l'ouest de la ville. Avec comme objectif, un réseau de chauffage à distance utilisant de l'énergie entièrement renouvelable d'ici 2035, et une couverture des trois quarts des besoins en chaleur. Un objectif assez ambitieux, reconnait le municipal :
Ce préavis spécifique concrétise un pan important du plan climat de la ville. En s'attaquant du chauffage des bâtiments, "on touche à la plus grande source de pollution directe sur le territoire lausannois", a rappelé le directeur des Services industriels.
Cette première étape vise la construction de trois centrales de production et de distribution à Ouchy (à partir des eaux du lac), à Vidy (à partir des eaux épurées de la STEP) et à Malley (au gaz et au bois). Sont aussi prévues deux stations d'échange de chaleur, plus les conduites principales permettant de déployer le réseau dans les quartiers, notamment à Ouchy. Et d'augmenter aussi la quantité d'énergie produite. Le Municipal l'a constaté, la demande pour se raccorder au réseau lausannois augmente :
Plus grand et plus vert
La municipalité entend étendre ce réseau, mais aussi le "verdir". Le réseau actuel est alimenté à 60% par de l'énergie de récupération - considérée comme renouvelable - des usines Tridel (déchets) et Pierre-de-Plan, et à 40% par du gaz, en grande partie fossile.
Cette part fournie par le gaz fossile sera peu à peu remplacée par des énergies renouvelables, comme l'eau du lac, la géothermie, le bois ou le biogaz.
Avant tout, il faudra adapter le réseau actuel, qui fournit de l'eau à très haute température (175 et 130 degrés). Cette température devra passer à 85 degrés, pour pouvoir intégrer la chaleur produite par les énergies renouvelables. Dans un premier temps, les nouveaux réseaux du sud et de l'ouest seront réalisés à plus basse température, puis la grande majorité du réseau suivra.
Il faut cependant noter que ce réseau de chauffage à distance est intéressant pour des bâtiments d'une certaine importance. Selon la Municipalité, il faut au minimum huit appartements pour que cela ne soit pas contre-productif. Quid également des maisons individuelles ?
Production de froid à l'étude
Xavier Company a rappelé que le plan climat prévoit à terme un milliard d'investissements dans le chauffage à distance. Ce premier volet a des objectifs ambitieux, aussi en terme de calendrier. La ville est en outre en train d'examiner s'il existe une demande suffisante pour un réseau de froid à distance, avec l'eau du lac dans le quartier d'Ouchy. Il permettrait de produire du froid en été pour la climatisation des hôtels et des bureaux.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Culture
Plateforme 10: plus de 270'000 visiteurs pour l'année inaugurale
Le pôle muséal lausannois Plateforme 10 a enregistré 271'000 visites pour son année inaugurale, à la satisfaction de ses responsables. L'année 2023 s'annonce riche pour les trois musées du quartier des arts, avec une douzaine d'expositions majeures au programme.
"Nous sommes très satisfaits de ces chiffres. Mais nous surfons sur la nouveauté du quartier des arts. Nous devons désormais dépasser cet effet nouveauté", a déclaré mercredi devant les médias le directeur de Plateforme 10 Patrick Gyger.
Il présentait un bilan de l'année 2022 et les perspectives pour 2023, accompagné de Juri Steiner, directeur du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA), de Beatrice Leanza, directrice du mudac et de Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée.
La formule d'un billet pour trois musées semble gagnante puisqu'elle attire le public vers les trois institutions. Depuis l'inauguration en juin du site complet, le mudac a attiré 78'000 visiteurs, Photo Elysée 72'000 et le MCBA 87'000, auxquels il faut ajouter 34'000 visiteurs au premier semestre pour ce dernier (121'000 donc), ouvert depuis octobre 2019, soit un total de 271'000 visiteurs pour 2022.
"Diversité et ouverture"
Grâce à l'effet pôle muséal, la fréquentation est "plus transversale et plus commune", note M. Gyger. A ce stade, elle est "beaucoup plus élevée" qu'auparavant dans les trois musées dispersés en ville, indique-t-il.
"La réussite de cette période inaugurale, c'est pour moi aussi le succès de la diversité et de l'ouverture à toutes les formes artistiques et à tous les publics, populaires ou amateurs d'art, lausannois, vaudois, romands, suisses alémaniques, français, italiens ou américains", a encore affirmé le directeur. Entre 20 et 25% des visiteurs viennent de Suisse alémanique ou de l'étranger.
Les regards se sont ensuite tournés vers 2023. Les trois responsables des musées ont présenté un survol des expositions à venir, une vingtaine au total, dont douze événements majeurs.
Les expos à voir
Le MCBA présentera du 10 mars au 21 mai le travail de l'artiste plasticienne suisse Silvie Defraoui, connue pour son travail mêlant installation, photographie, peinture sérigraphie ou encore art vidéo. Elle viendra ébranler nos convictions et croyances avec "Le tremblement des certitudes". L'été accueillera la sculptrice et artiste textile polonaise Magdalena Abakanowicz.
A Photo Elysée, le flou s'introduira dans le nouveau bâtiment cubique du 3 mars au 21 mai avec une exposition retraçant l'histoire du flou photographique. D'un défaut initial devenu expression artistique. Laïa Abril, Deborah Turbeville et Richard Mosse viendront notamment compléter le programme 2023.
Au mudac, deux expositions retiendront particulièrement l'attention: une histoire du design libanais vu de Beyrouth (du 7 avril au 6 août) et une plongée dans les collections rarement montrées du musée, qui feront dialoguer des objets, à l'image d'une pieuvre et d'un presse-agrumes de Philippe Starck (dès le 7 avril).
De très nombreux projets en partenariat pour des événements sont également prévus, avec notamment BDFIL, l'ECAL, le Romandie, le Festival de la Cité, tous à Lausanne, et le Festival de Locarno.
"Gagner en convivialité"
Patrick Gyger a aussi dégagé mercredi trois axes principaux de la stratégie de Plateforme 10 qui veut avoir "l'art de bouger les lignes": les nouveaux récits (diversité et polyphonie), le service au public et à la société (accessibilité et divertissement) et la durabilité (responsabilité écologique et engagement social et économique). La qualité des projets artistiques et le renouvellement des publics tiennent très à coeur à l'équipe en place.
Autres priorités: gérer la question des îlots de chaleur, la végétalisation de l'espace et rendre plus visible et accessible l'entrée du site côté gare. Des solutions et des aménagements, comme des zones d'ombre et de points d'eau, ont été annoncés.
"C'est un quartier encore en pleine mutation qui va encore gagner en convivialité (...) On ne va pas faire de ce lieu une forêt (...) L'idée est plutôt d'en faire une place de village vivante", a expliqué M. Gyger.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au moins 3000 fonctionnaires manifestent dans les rues de Lausanne
Au moins 3000 personnes ont manifesté mardi à Lausanne pour réclamer une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie. La grève a été suivie par plus d'enseignants qu'il y a une semaine.
"Conseil d'Etat, le compte n'y est pas", "Plus de fric pour le service public", "Indexation, la solution", ont notamment scandé les manifestants réunis devant la salle du Grand Conseil vaudois dès 16h30 avant de défiler dès 17h30 depuis la place du Château en direction du Département des finances à la rue de la Paix, en passant par la place de la Riponne.
"Liberté et Pas de Fric", "Enseignant, pas en saignant", "Conseil d'Etat, tu ne nous auras pas", "On Vaud mieux que ça" ou encore "Pleine indexation" pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes brandies lors de la marche organisée par le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la Fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).
Enseignants, personnel soignant et policiers
Des huées et des sifflets se sont élevés en direction du siège des autorités cantonales. Plusieurs intervenants ont pris la parole sur la place du Château, notamment des élus d'Ensemble à Gauche & Pop (EP), du PS et des Verts ainsi que des syndicalistes.
Selon un premier décompte de Keystone-ATS, les fonctionnaires étaient au moins aussi nombreux que lors de la manifestation du 23 janvier dernier, soit au moins 3000 personnes (chiffre de la police). Les syndicats avaient estimé la foule à 4000 personnes.
Mardi, alors que la journée de grève a surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé avec notamment la mobilisation du personnel du CHUV mais également d'agents de la police et de la gendarmerie.
C'était le troisième jour de grève depuis six semaines. Selon les chiffres relevés à la mi-journée par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), près de 2100 enseignants de l'école obligatoire et du postobligatoire, contre 1500 la semaine dernière, ont participé à la grève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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