International
Les forces russes progressent dans la ville-clé de Severodonetsk

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Les forces russes contrôlaient mardi la moitié de la ville de Severodonetsk, poursuivant leur progression dans l'est de l'Ukraine, alors que Kiev a remporté une bataille diplomatique avec un accord européen d'embargo progressif sur le pétrole russe.
Après des semaines de pilonnage par les forces russes, "une partie" de Severodonetsk est désormais "contrôlée par les Russes", a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, dans le Donbass (est), en assurant que des combattants ukrainiens continuaient à combattre dans la ville.
"La ligne de front divise la ville en deux", a confirmé à la télévision ukrainienne Oleksandre Striouk, maire de Severodonetsk. "Mais la ville se défend encore, elle est encore ukrainienne et nos soldats la défendent", a-t-il ajouté.
Les forces russes ont pour objectif affiché de contrôler l'intégralité du grand bassin minier du Donbass, dont des forces séparatistes prorusses appuyées par Moscou ont pris le contrôle partiel en 2014.
12'000 civils piégés
La ville de Severodonetsk, avec celle voisine de Lyssytchansk, situées à quelque 80 km de la capitale administrative régionale ukrainienne de Kramatorsk, est une agglomération-clé pour y parvenir. C'est dans cette zone qu'a été tué lundi un journaliste français de la chaîne BFMTV, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui accompagnait un véhicule humanitaire qui évacuait des civils.
Il pourrait rester quelque 12'000 civils pris au piège des combats et des bombardements dans cette ville qui comptait 100'000 habitants avant la guerre, a indiqué mardi le Norwegian Refugee Council (NRC), une ONG dont l'essentiel du personnel en Ukraine y était basé jusqu'à l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.
Alors qu'elle avait distribué jusqu'à la semaine dernière de la nourriture et des biens de première nécessité aux habitants de Severodonetsk et de la région alentour, "l'intensification des combats rend maintenant les distributions impossibles", a indiqué son secrétaire général Jan Egeland dans un communiqué, appelant les belligérants à permettre l'accès des organisations humanitaires et l'évacuation des civils.
Débloquer les ports ukrainiens
Mais un cessez-le-feu même ponctuel paraissait improbable, en l'absence de tout pourparler de paix. L'une des prochaines priorités des Occidentaux semble être le déblocage des ports ukrainiens de la mer Noire. Un blocus russe paralyse l'exportation de dizaines de tonnes de céréales ukrainiennes, faisant craindre le risque d'une crise alimentaire mondiale.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra le 8 juin en Turquie pour discuter de la mise en place de "corridors sécurisés" pour le transport des céréales ukrainiennes, a annoncé mardi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
Lundi, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré au téléphone au président turc Recep Tayyip Erdogan que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont "l'exportation des céréales provenant des ports ukrainiens", selon un communiqué du Kremlin.
L'Union européenne (UE) cherche elle aussi une solution pour les céréales ukrainiennes. Le président français Emmanuel Macron, qui assume la présidence tournante de l'UE, a indiqué mardi avoir proposé samedi à Vladimir Poutine l'adoption d'une résolution de l'ONU qui "donnerait un cadre très clair" à la levée du blocus du port d'Odessa, premier port ukrainien.
Embargo pétrolier, mais pas gazier
En attendant une percée sur ce dossier, l'UE a décroché dans la nuit de lundi à mardi un accord de ses 27 Etats membres sur un embargo sur le pétrole russe, longtemps bloqué par la Hongrie.
L'accord, trouvé lors d'un sommet européen à Bruxelles, prévoit que l'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", s'est félicité dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel. L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, selon les dirigeants européens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les Européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part essentielle.
Pause "dans les sanctions"
L'embargo pétrolier s'inscrit dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou, qui comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays.
Sberbank a cependant assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité. "Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...). L'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.
Les Ukrainiens réclament cependant aussi un embargo sur le gaz russe, qui s'annonce beaucoup plus difficile à obtenir. Plusieurs dirigeants européens ont plaidé mardi à Bruxelles pour une "pause" dans les sanctions, et certains ont même carrément exclu l'adoption d'une telle mesure.
Robinet déjà coupé
"Le gaz, c'est beaucoup plus compliqué", a estimé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Arrêtons-nous là pour le moment et voyons quel est l'impact" de ce sixième paquet, a-t-il plaidé.
"Le gaz devrait faire partie du septième paquet (de sanctions), mais je suis également réaliste, je ne pense pas qu'il y sera", a estimé la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
La Russie a cependant déjà coupé le robinet du gaz à certains pays européens qui refusaient de la payer en roubles: le géant gazier russe Gazprom a annoncé suspendre à partir de ce mardi ses livraisons au fournisseur néerlandais GasTerra, appartenant en partie à l'Etat néerlandais, tandis que le groupe énergétique danois Orsted a indiqué que ses livraisons seraient coupées ce mercredi.
Soldats russes condamnés
Sur le front judiciaire, la justice ukrainienne continue à avancer tambour battant dans le jugement des "crimes de guerre" commis selon elle par les troupes russes.
Après la condamnation à la perpétuité le 23 mai d'un soldat russe pour le meurtre d'un civil, un tribunal ukrainien a condamné mardi à 11 ans et demi de prison deux soldats russes accusés d'avoir bombardé au lance-missile multiple deux villages de la région de Kharkiv, au premier jour de l'invasion russe.
Alexandre Bobykine et Alexandre Ivanov ont été reconnus coupables de "violation des lois et coutumes de la guerre", a annoncé le parquet général d'Ukraine sur Telegram.
Lundi, la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova avait annoncé l'ouverture d'une première affaire concernant un viol commis par des militaires russes.
Au total, l'Ukraine a identifié 15'000 cas de crimes de guerre présumés à travers le pays depuis le début de la guerre, a indiqué Mme Venediktova lors d'une visite à La Haye (Pays-Bas).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sanofi acquiert l'américain Vigil Neuroscience
Le géant français pharmaceutique Sanofi va acquérir Vigil Neuroscience, Inc., une société de biotechnologie spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour le traitement de maladies neurodégénératives.
Sanofi déboursera 470 millions de dollars (387 millions de francs) pour acquérir Vigil Neuroscience, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.
Le groupe compte ainsi "ajouter un nouveau médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer à son portefeuille en neurologie", assure-t-il.
Les activités de la biotech, basée aux Etats-Unis, sont "actuellement au stade clinique". Son portefeuille de médicaments inclut notamment "le VG-3927, qui fera l'objet d'une étude clinique de phase II pour le traitement de la maladie d'Alzheimer", précise Sanofi.
En vertu de l'accord, "Sanofi se portera acquéreur de toutes les actions en circulation de Vigil au prix de 8 dollars l'action à la clôture, ce qui représente une transaction en numéraire valorisée à approximativement 470 millions de dollars (sur une base entièrement diluée)", soit environ 415 millions d'euros, souligne le communiqué.
"Cette acquisition s'inscrit pleinement dans le droit fil des orientations stratégiques de Sanofi en neurologie et de son ambition de faire avancer la science", a commenté le Dr Houman Ashrafian, responsable, Recherche et Développement de Sanofi, cité dans le communiqué.
"Nous sommes impatients d'unir nos forces avec les équipes de Sanofi (...) afin de libérer tout le potentiel du VG-3927 et accélérer son développement pour le traitement potentiel de la maladie d'Alzheimer", a de son côté déclaré Ivana Magovcevic-Liebisch, docteure en droit, présidente et directrice générale de Vigil.
Les deux entreprises prévoient de clôturer l'opération au troisième trimestre de 2025. "Cette acquisition n'aura aucun impact sur les prévisions financières de Sanofi pour 2025", assure le groupe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Grèce: fort séisme de magnitude 6,1 au large de la Crète
Un fort séisme de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit au large de l'île grecque de Crète jeudi matin, a indiqué l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti jusqu'à Athènes et en Egypte, selon l'AFP.
Ce tremblement de terre survenu à 06h19 fait suite à une secousse de la même puissance la semaine dernière en mer Egée méridionale, à 15 km de l'île de Kasos et ressenti jusqu'au Caire mais aussi en Crète, et à Rhodes notamment.
En Crète où la secousse de jeudi a été fortement ressentie, de nombreux habitants, qui dormaient au moment du séisme, ont quitté leurs maisons dans les régions de Réthymnon et celle de Lassithi, la plus orientale de Crète, a rapporté la télévision publique ERT.
La secousse tellurique "s'est produite à une grande profondeur et il n'y a pas de raison particulière pour que les habitants s'inquiètent", a souligné Athanassios Ganas, directeur général de recherches à l'Institut de Géodynamique de l'Observatoire National d'Athènes, sur ERT.
Les unités de sapeurs-pompiers de Crète sont en état d'alerte générale, selon l'agence de presse grecque ANA, avec des véhicules en patrouille afin d'évaluer la situation.
Mais aucun dégât majeur n'a été rapporté à ce stade, selon les médias.
Sur ERT, le maire du chef lieu de Crète, la ville d'Héraklion, Alexis Kalokerinos, s'est voulu rassurant, affirmant qu'il n'y avait pas de problèmes particuliers dans sa ville et excluant une fermeture des écoles ce jour.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé en mer à 87 kilomètres d'Héraklion, la capitale de la plus grande île de Grèce, à une profondeur de 68 kilomètres.
La région de l'île de Santorin en mer Egée, haut lieu touristique grec, avait connu une activité sismique exceptionnelle en janvier et février avec des milliers de secousses qui avaient fait fuir plusieurs milliers d'habitants, rentrés depuis chez eux.
Située sur plusieurs failles géologiques en Méditerranée sud-est, la Grèce est régulièrement touchée par des séismes.
Le dernier tremblement de terre meurtrier dans l'archipel a eu lieu en octobre 2020 sur l'île de Samos, en Egée, entre la Grèce et la Turquie. D'une magnitude 7, il avait fait deux morts à Samos et plus de 100 à Izmir, ville portuaire turque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.
Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.
De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.
Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.
Des mois avant une stabilisation
Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.
La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.
Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
USA: deux personnes tuées à l'extérieur du musée juif de Washington
Deux employés de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir aux abords du musée juif de la capitale américaine, Washington, a confirmé la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, citée par la chaine CNN.
"Deux employés de l'ambassade d'Israël ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington DC", a déclaré Mme Noem. "Nous enquêtons activement et nous nous efforçons d'obtenir davantage d'informations à partager", a-t-elle ajouté.
Une source des forces de l'ordre a aussi confirmé à CNN que deux personnes ont été abattues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp
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