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Ukraine: les forces russes encerclent Kiev et bloquent Marioupol

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Manifestation contre l'attaque russe en Ukraine à Berlin samedi. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Les forces russes ont massivement bombardé les villes portuaires de Mykolaïv et Marioupol samedi. Mais elles semblaient marquer le pas autour de Kiev, qui craint un possible encerclement.

Sur le terrain, dans la ville portuaire de Mykolaïv (sud), les bombardements n'ont quasiment pas cessé de la nuit de vendredi à samedi, touchant notamment un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique, selon une journaliste de l'AFP. "Ils ont tiré sur ces zones civiles, sans aucun objectif militaire", s'est indigné Dmytro Lagotchev, le chef de l'hôpital.

Autre cible majeure des frappes russes, Marioupol, port stratégique du sud-est assiégé depuis douze jours, est à court de nourriture, et aussi privé d'eau, de gaz, d'électricité et de communications.

Une situation "quasi désespérée", selon Médecins sans frontières (MSF); "la pire catastrophe humanitaire sur la planète", selon le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba qui avait chiffré vendredi à 1582 le nombre de civils tués.

"Nationalistes" ukrainiens responsables

De son côté, le général russe Mikhaïl Mizintsev, cité par les agences de presse russes, a blâmé les "nationalistes" ukrainiens pour cette situation à Marioupol, où "des centaines de milliers de personnes dont des étrangers" sont pris au piège.

Le gouvernement ukrainien a affirmé samedi qu'une mosquée avait été bombardée, dans laquelle s'étaient réfugiés environ 80 civils dont des Turcs, mais l'information a été démentie par l'un d'entre eux.

Selon le président de l'Association de la mosquée Souleiman de Marioupol, Ismail Hacioglu, joint par la chaîne turque HaberTürk samedi en début d'après-midi, le quartier de la mosquée était sous le feu, mais la mosquée elle-même n'a pas été touchée.

Samedi matin, les médias locaux rapportaient que des sirènes d'avertissement anti-bombardement sonnaient sur l'ensemble du territoire ukrainien, dont Kiev, Odessa, Dnipro et Kharkiv.

Civils visés: 7 morts

Les frappes russes ont notamment détruit l'aéroport de Vassylkiv samedi matin, à environ 40 kilomètres au sud de Kiev. Un dépôt de pétrole, également touché, a pris feu, selon les autorités locales.

Le renseignement militaire ukrainien a affirmé samedi sur Facebook que des soldats russes avaient tiré la veille sur des civils qui empruntaient un couloir d'évacuation près de Kiev, tuant 7 personnes dont un enfant.

A Kharkiv, au nord-est, les médecins d'un hôpital ont raconté à l'AFP avoir passé deux jours à pomper les cendres de l'estomac d'un enfant de huit ans dont la maison avait été soufflée par un missile russe, sans réussir à enlever toutes celles présentes dans les poumons.

Moscou sous une vague d'accusations

Ces attaques touchant des civils ont suscité une nouvelle vague d'accusations selon lesquels la Russie commet des crimes de guerre.

Le président russe Vladimir Poutine a en retour accusé les forces ukrainiennes de "violations flagrantes" du droit humanitaire, lors d'un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.

Vladimir Poutine a notamment évoqué des "assassinats extrajudiciaires d'opposants", des "prises d'otages de civils" ou encore le "déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants", selon un communiqué du Kremlin.

"Mensonges", a réagi la présidence française à l'issue de leur entretien, qui s'est focalisé sur la demande de Paris et Berlin d'"un cessez-le-feu immédiat" et "l'amorce d'une solution diplomatique".

Nouvelle approche

A cet égard, Volodymyr Zelensky a salué une nouvelle approche "fondamentalement différente" de Moscou dans ses récents pourparlers avec Kiev.

Interrogé sur des déclarations vendredi de Vladimir Poutine, qui avait évoqué des "avancées" dans les pourparlers russo-ukrainiens, le président ukrainien s'est dit "content d'avoir un signal de la Russie", lors d'une conférence de presse à Kiev diffusée sur le compte Telegram de la présidence ukrainienne.

Lors des dernières discussions, "on a commencé à parler", et Moscou "ne pose plus simplement des ultimatums", ce qui constitue "une approche fondamentalement différente", a ajouté M. Zelensky.

Ce dernier a cependant déploré que les "partenaires occidentaux (de l'Ukraine) ne soient pas suffisamment engagés" dans cette approche.

Aucune confiance

En termes de garanties de sécurité, "l'Ukraine ne pourra pas faire confiance à la Russie après cette guerre sanglante. De telles garanties de sécurité doivent être proposées par d'autres dirigeants étrangers", a-t-il avancé.

M. Zelensky a tenu ces propos alors qu'une rencontre a eu lieu jeudi entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainien en Turquie, la première à ce niveau depuis le début du conflit.

Auparavant, trois sessions de pourparlers au niveau de délégations avaient eu lieu. Ces pourparlers se poursuivent par visioconférence, a précisé samedi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, se refusant à donner plus de détails. Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak en a confirmé la tenue.

Kiev craint l'encerclement

Sur le terrain, les forces russes semblaient marquer le pas dans les faubourgs de Kiev, tant à l'ouest qu'à l'est, contrées par les Ukrainiens, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Les forces russes ont toutefois assez avancé pour faire craindre un prochain encerclement de la capitale, où seules les routes vers le sud restent dégagées et qui se prépare à une "défense acharnée", selon la présidence ukrainienne.

Bilans invérifiables

L'armée russe fait par ailleurs état d'avancées sur le front de la région séparatiste du Donbass (est), affirmant avoir détruit "au total 3491 infrastructures militaires ukrainiennes", dont "123 véhicules aériens sans pilote, 1127 chars et autres véhicules de combat blindés".

Lors de sa conférence de presse samedi, le président ukrainien a pour la première fois donné un chiffre sur le nombre de militaires ukrainiens tués depuis l'invasion russe le 24 février. "Nous avons environ 1300 militaires qui ont péri", a-t-il dit, affirmant que l'armée russe a, elle, perdu "environ 12'000 hommes". Ces bilans fournis de part et d'autre sont à ce stade invérifiables.

"Colonies libérées" par Moscou

Près de 2,6 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le 24 février et environ deux millions de personnes sont aussi déplacées à l'intérieur du pays, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés.

Le ministère russe de la Défense a par ailleurs fait état de la livraison par l'armée russe de plus de 100 tonnes d'aide humanitaire "aux colonies libérées de la région de Kharkiv".

Pressions économiques et diplomatie

Volodymyr Zelensky a appelé samedi Emmanuel Macron et Olaf Scholz à aider à faire libérer le maire de la ville ukrainienne de Melitopol, enlevé la veille par les Russes, selon Kiev.

Ses appels à une intervention de l'OTAN sont restés lettre morte, mais le camp occidental a envoyé des fonds et une aide militaire à Kiev.

L'escalade de sanctions pourrait se poursuivre, avait averti vendredi le président Macron à l'issue d'un sommet des dirigeants européens, à Versailles (près de Paris).

De son côté, Dmitri Rogozine, le patron de l'agence spatiale russe a lancé une mise en garde : les sanctions pourraient, selon lui, provoquer la chute de la Station spatiale internationale (ISS) en affectant le segment russe de la station qui sert notamment à corriger l'orbite de la structure orbitale

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le jihadiste Peter Cherif condamné à la perpétuité

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La cour d'assises de Paris a condamné le jihadiste Peter Cherif à la réclusion criminelle à perpétuité. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le jihadiste Peter Cherif, jugé à Paris pour le rôle qu'il a pu jouer au Yémen auprès de Chérif Kouachi, l'un des assaillants de Charlie Hebdo en 2015, et pour la séquestration de trois humanitaires en 2011, a été condamné jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité.

Cette peine a été assortie d'une période de sûreté de 22 ans. La présidente de la cour d'assises spéciale a expliqué que cette décision avait été prise "au regard de la gravité des faits" reprochés et de la "dangerosité" de Peter Cherif.

Mercredi, au terme de près de trois semaines de procès, les deux avocats généraux avaient requis à son encontre la réclusion criminelle à perpétuité, demandant que cette peine soit assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

Les conseils de Peter Cherif ont dénoncé dans leurs plaidoiries jeudi matin, un "match truqué".

Pour Me Nabil El Ouchikli, "la finalité" du ministère public, "c'est d'éliminer Peter Cherif, et pour cela nous sommes obligés de (...) le faire condamner par rapport aux attentats" de janvier 2015.

Le vétéran du jihad, âgé de 42 ans, était jugé depuis le 16 septembre pour association de malfaiteurs terroriste criminelle entre 2011 et 2018, période de sa présence au Yémen au sein d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa).

Il lui est reproché d'avoir rejoint les rangs de cette organisation jihadiste et, dans ce cadre, d'avoir participé à la formation de son ami d'enfance Chérif Kouachi à l'attentat commis le 7 janvier 2015 à Paris au journal satirique Charlie Hebdo, où 12 personnes ont été assassinées. L'attaque a été revendiquée par Aqpa.

Il comparaît aussi pour la séquestration en bande organisée en 2011, pendant plus de cinq mois, de trois ressortissants français, membres de l'ONG Triangle génération humanitaire.

Même s'il a usé la plupart du temps de son droit au silence pendant le procès, Peter Cherif a reconnu avoir été l'un des geôliers des trois humanitaires, ayant servi de "traducteur" pour faire l'interface entre les otages et leurs ravisseurs yéménites d'Al-Qaïda. Il a, en revanche, réfuté avoir joué un rôle dans l'attentat de Charlie Hebdo.

Les avocats généraux ont demandé à ce qu'il soit déclaré "coupable" de l'ensemble des charges qui lui sont reprochées, dressant pendant plus de quatre heures le portrait d'un "jihadiste intégral" qui fut "la pierre angulaire de la préparation" de l'attentat de Charlie Hebdo, dont la dangerosité est selon eux toujours "maximale".

"Vérité judiciaire"

Concernant le volet sur Charlie Hebdo, Me El Ouchikli a observé que son client n'était pas jugé pour "complicité". Selon lui, "le ministère public a avoué qu'il n'avait pas les éléments" en ce sens "et a contourné" la difficulté en l'accusant d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle", une infraction très élastique et souvent qualifiée de fourre-tout.

Son confrère, Me Sefen Guez Guez, a fustigé les éléments sur lesquels s'est fondé le ministère public pour démontrer la culpabilité de Peter Cherif - en particulier des notes déclassifiées et des déclarations d'un trafiquant d'armes. "Ca suffit pour construire une vérité judiciaire ?", a-t-il lancé. "Je ne le pense pas".

Les avocats ont tenté de répondre aux multiples critiques sur le silence observé par Peter Cherif pendant les débats.

"Est-ce que ce procès a permis de répondre aux questions des parties civiles?", a demandé Me El Ouchikli. "Peut-être que l'une des raisons du silence ou des prises de parole ponctuelles de Peter Cherif, c'est que ces réponses-là, il ne les a pas", a-t-il avancé.

"Ce qu'il est prêt à assumer, c'est un récit totalement désincarné", mais aux questions factuelles, "il se ferme" et "dès qu'on parle des attentats de 2015, il fuit", avait critiqué mercredi un des deux avocats généraux, Benjamin Chambre.

"Il y a eu de l'incompréhension et de la colère", avait déclaré Me Marie-Laure Barré lors des plaidoiries des avocats de parties civiles.

"Répondre aux questions, ça c'était des actes de compassion. On n'a rien eu, tout était sous contrôle", avait-elle poursuivi. "Cette stratégie, elle est désastreuse, elle fait mal".

Juste avant que la cour ne parte délibérer, Peter Cherif, qui était invité à s'exprimer, a indiqué qu'il n'avait "rien à ajouter".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude

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"Les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%). (AP Photo/Thibault Camus, File) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La banque en ligne britannique Revolut a interpellé jeudi Meta pour lui demander de rembourser les victimes de fraude, plutôt que de simplement partager ses données, comme le géant américain s'est engagé à le faire avec certaines banques.

Revolut "appelle Meta à s'engager à contribuer au remboursement des victimes de fraude, considérant que son partenariat autour du partage de données récemment annoncé avec les banques et institutions financières britanniques est loin de répondre aux besoins de la lutte contre la fraude à l'échelle mondiale", indique la banque dans un communiqué.

La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé mercredi dans un communiqué un partenariat avec deux banques britanniques NatWest et Metro Bank "pour aider à protéger les gens contre la fraude (...) grâce aux données partagées".

Ce ne sont, selon le responsable de la lutte contre la criminalité financière chez Revolut, Woody Malouf, que "de tout petits pas, alors que l'industrie a besoin de véritables avancées".

Il regrette que "les réseaux sociaux ne partagent jamais (la) responsabilité" du remboursement des victimes et n'ont donc aucune incitation à lutter contre le phénomène.

Selon un rapport de Revolut sur la criminalité financière "les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%).

Facebook est à lui seul l'origine de plus de 39% des volumes de fraude dans le monde, et 28% en France, selon cette étude.

"Nous saluons les mesures du gouvernement français" pour lutter contre la fraude, "comme la loi Naegelen, mais Meta et les autres plateformes doivent aussi s'engager à soutenir les victimes, comme le font les institutions financières", a ajouté M. Malouf.

Une loi portée par le député français Christophe Naegelen (Liot, Liberté, Indépendants, outre-mer, territoires, centristes), promulguée en juillet 2020, encadre le démarchage téléphonique et lutte contre les appels frauduleux.

La fintech Revolut compte 45 millions de clients dont le monde, dont plus de 3,5 millions en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Mise à jour d'un logiciel défaillant sur 27'000 Cybertruck Tesla

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Au 25 septembre, Tesla, qui a informé les autorités de cette défaillance, avait enregistré 45 réclamations à ce titre. "Tesla n'a connaissance d'aucune collision, décès ou blessure pouvant lui être lié", précise le NHTSA. (EPA/CLEMENS BILAN) (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le constructeur automobile américain Tesla doit mettre à jour un logiciel potentiellement défaillant sur plus de 27'000 de ses pick-up Cybertruck, a indiqué l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA) dans un courrier au constructeur, mercredi.

Sur certains véhicules et dans certaines conditions, "l'écran de la caméra de recul peut apparaître vide pendant jusqu'à 6 à 8 secondes lorsque le véhicule passe en marche arrière", décrit le NHTSA sur son site. Or, ce retard "peut affecter la vision arrière et augmente le risque de collision", poursuit l'Agence.

Au 25 septembre, Tesla, qui a informé les autorités de cette défaillance, avait enregistré 45 réclamations à ce titre. "Tesla n'a connaissance d'aucune collision, décès ou blessure pouvant lui être lié", précise le NHTSA.

Par conséquence, Tesla propose une mise à jour à distance du logiciel sur 27'185 véhicules. La mesure concerne les modèles Cybertruck fabriqués entre le 13 novembre 2023 et le 14 septembre 2024.

Le constructeur de voitures électriques a déjà été confronté à des problème de logiciels. Fin juillet, il avait ainsi dû réaliser une mise à jour sur 1,8 million de véhicules. Fin 2023, il avait également dû opérer une mise à jour sur quelque deux millions de véhicules en Amérique du Nord pour un risque accru de collision lié à l'"Autopilot", le système d'assistance à la conduite controversé.

Le constructeur a publié mercredi le chiffre de ses livraisons pour le 3e trimestre, avec près de 463.000 véhicules livrés entre juillet et septembre, conformes aux prévisions des analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Un succès amplement mérité pour Stan Wawrinka

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Stan Wawrinka: une victoire qui fait du bien. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Stan Wawrinka a revu la lumière à Shanghaï. A la recherche d’une victoire depuis son 1er tour au tournoi olympique, il a peut-être trouvé dans le Masters 1000 chinois le déclic qu’il recherche.

236e mondial, Stan Wawrinka s’est imposé 7-6 (7/2) 7-6 (8/6) devant Giovanni Mpetshi Perricard (ATP 50), victorieux cette année du tournoi ATP 250 de Lyon et, surtout, huitième de finaliste à Wimbledon. Face à ce redoutable serveur de 21 ans, Stan Wawrinka a su témoigner d’une très grande maîtrise nerveuse. Il a, ainsi, écarté deux balles de premier set à 6-5 15/40 et une balle de second set à 6/5 au jeu décisif. Parfaitement protégé par son service avec ses 13 aces, il a signé un succès amplement mérité.

Au deuxième tour samedi, Stan Wawrinka affrontera Flavio Cobolli (ATP 30). Il rencontrera pour la première fois ce tifoso de la Roma qui est l’une des belles révélations de l’année avec l’ambition de gagner, pour la première fois depuis treize mois, deux matches de suite. Histoire de célébrer de la plus belle des manières sa 125e participation dans un Masters 1000 !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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