Genève
Du yoga, de la zumba et du cross training à la Canopée
Dès samedi et jusqu'au 11 septembre, le site de la Canopée situé sur le quai Gustave Ador à Genève, propose des cours gratuits de sport et des activités de détente. Au programme: du yoga, de la zumba, du cross training ou encore de la méditation au coeur de la rade dans un cadre verdoyant et ombragé.
Cette initiative lancée par la Ville de Genève pour la troisième année consécutive est destinée à toutes les générations. Il n'est pas nécessaire de s'inscrire à l'avance pour participer à ces cours. Toutes les activités sont encadrées par des coachs certifiés.
La Canopée propose cette année une buvette ainsi que de la petite restauration avec un foodtruck. Il y a aussi un terrain de pétanque. Le Service des espaces verts a installé 80 grands sacs végétalisés et une centaine de bacs à plantes créant une atmosphère très zen. Une trentaine d'hamacs sont à disposition pour décompresser.
Un peu plus loin, les fans de football pourront suivre les matchs du championnat d'Europe féminin projetés sur un écran géant. Lors des matchs de l’équipe de Suisse et durant les weekends, des activités de promotion du sport féminin seront proposées aux abords de l’espace détente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée de Carouge rend hommage à Marcel Bolomey
Le Musée de Carouge présente, dès le 13 juin, une exposition consacrée au reporter-photographe Marcel Bolomey (1905-2003). Cet enfant de la Cité sarde a immortalisé les moments historiques de la première moitié du 20e siècle. A voir jusqu'au 4 août.
L'exposition a été conçue avec le soutien de la Fondation suisse pour la photographie à Winthertour (ZH), qui conserve une partie des négatifs de Marcel Bolomey et lui avait consacré sa première exposition en Suisse en 2022. Elle dévoile les facettes personnelles et professionnelles de sa vie, mettant en lumière l’homme derrière l’objectif.
Cet enfant illégitime a été élevé à Carouge par sa grand-mère, vannière de la communauté yéniche. Il a 13 ans lorsqu'elle décède et est placé dans une ferme. Conscient que son destin est ailleurs, il s’enfuit et entame son voyage vers la liberté. Il débute alors la photographie.
Photographe officiel
Dans les années 1930 et 1940, Marcel Bolomey est actif à Genève, photographiant des événements politiques et des célébrités. Il est le premier à photographier Mussolini mort avec sa compagne Clara Petacci en Italie, avant d’aller à Paris pendant la capitulation de l’Allemagne. Il photographie également des personnalités comme Édith Piaf, Ella Maillart et Winston Churchill.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il immortalise aussi la vie en temps de guerre, avant de devenir le premier photographe officiel des Nations Unies. En 1947, il émigre aux États-Unis, où il se naturalise en 1955 et anglicise son nom en "Bolomet". Ne parvenant pas à intégrer le puissant cartel des photographes et cinéastes américains, il enseigne de français et d'histoire à l'université.
Volet lémanique
En parallèle à cette exposition au Musée de Carouge, les Bains des Pâquis présentent du 1er juin au 15 juillet un autre volet du travail de Marcel Bolomey. "Le lac dans l’objectif d’un Carougeois" retrace une partie plus personnelle, artistique et locale de son oeuvre photographique, mettant en lumière sa relation avec le Léman.
www.carouge.ch/musee
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les Conventions de Genève, un héritage bien plus qu'occidental
Les Conventions de Genève régissent le droit de la guerre depuis 75 ans. Souvent considérées comme un effort des Occidentaux, elles reflètent des traditions bien plus anciennes d'autres régions du monde. Une retenue dans les conflits bien avant la colonisation.
"Le droit international humanitaire (DIH) a existé avant les Conventions de Genève", affirme la chercheuse australienne d'origine somalienne, Ayan Abdirashid Ali, de l'Université d'Adelaïde. "C'est frustrant" de voir que les Occidentaux pensent le contraire, dit-elle dans un entretien à Keystone-ATS.
"Certains voient même dans le DIH une poursuite de la colonisation. Ce n'est pas utile pour oeuvrer sur le terrain", ajoute-t-elle toutefois. Le mouvement de la décolonisation dans les institutions occidentales a contribué à ouvrir la discussion. "J'apprécie le fait de pouvoir en parler librement ici", explique la jeune femme après un débat mercredi soir au siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
L'organisation a elle-même montré depuis de nombreuses années que les règles dans les conflits étaient anciennes et non occidentales. Dans de nombreuses sociétés, "il y a toujours eu un besoin de retenue et d'atténuation des effets des conflits", glisse de son côté Mme Ali.
Dans la Somalie du 15e siècle, des combattants refusaient déjà d'utiliser des flèches empoisonnées, contrairement à ce qui était fait en Ethiopie, selon les témoignages d'un observateur yéménite de l'époque relayés par la chercheuse. Des restrictions au mode opératoire de la guerre, bien avant celles établies dès le milieu du 19e siècle par des acteurs européens puis en 1949 dans les Conventions de Genève.
Charia avant les Conventions
Autre retenue, les couteaux de boucher n'étaient pas utilisés parce que la tradition somalienne prévoit de ne pouvoir tuer un être humain avec un outil qui peut achever une bête.
Plus largement, alors que certains se réclament de la religion pour justifier des conflits, celle-ci offre aussi des approches universelles similaires à celles du DIH. "Pour les musulmans, la charia vient avant les Conventions de Genève", explique Mme Ali. Et elle prévoit une protection des civils et une proportionnalité.
Les groupes terroristes ou radicaux, comme les talibans en Afghanistan, "ne comprennent pas" ces textes ou "choisissent ce qu'ils veulent", insiste la jeune femme. Selon elle, la jurisprudence islamique va même plus loin que les Conventions de Genève sur certaines questions.
Et dès le 7e siècle, des musulmans ont fait des prisonniers de guerre pour la première fois à la bataille de Badr. Alors, ils lancent ce qui va devenir les trois conditions d'une libération, les grâces attribuées par générosité, les rançons ou les autorisations de fuites en échange d'un effort pour la communauté.
Aujourd'hui, les Conventions de Genève ont été ratifiées par tous les Etats. "Chacun d'entre nous a d'une manière ou d'une autre un lien avec un conflit", estime le directeur général du CICR Pierre Krahenbühl.
Doubles standards
Des pays du Sud étaient déjà parmi ceux qui ont participé à l'établissement du DIH, fait remarquer de son côté le chercheur Giovanni Mantilla. Et ils ont poussé pour associer la protection des civils aux règles entre combattants. "Sans eux, cela aurait pris probablement 30 ans supplémentaires", dit le chercheur.
En 2019, le CICR a identifié au total dix anciennes traditions africaines de la guerre qui se retrouvent dans les Conventions. Parmi celles-ci, les combattants portaient de quoi être différenciés des civils, les biens indispensables et culturels étaient protégés, tout comme les guerriers hors de combat et les dépouilles d'ennemis. Et les affrontements avaient lieu hors des villages, les actes cruels et les pillages étaient interdits et les blessés étaient pris en charge.
Actuellement, le CICR réfléchit aussi à des moyens innovants ou artistiques pour parler du DIH aux populations. Il est important d'adapter le discours aux conflits où ils ont lieu, d'autant plus que des acteurs dénoncent un double standard des Occidentaux par rapport à l'application de ce droit. Les Conventions de Genève "s'appliquent à toutes les victimes de tous les conflits", rétorque le CICR.
Le nouveau directeur exécutif du Centre pour les civils dans les conflits (CIVIC), Hichem Khadhraoui, a dialogué par le passé avec de nombreux groupes armés. Certains demandent "Qui est ce Henry Dunant ? Où est ce village de Genève ?", explique-t-il. "Il faut parler leur langage" en considérant leurs traditions et leurs habitudes, dit-il.
Une précédente recherche du CICR en 2009 avait déjà montré que les pratiques dans les populations du Pacifique imposaient des limites. Gardienne des Conventions, l'organisation oeuvre désormais activement à mettre en avant ces liens.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Plan-les-Ouates (GE) inaugure une pépinière temporaire
La commune de Plan-les-Ouates (GE) a mis en culture plus de 900 arbres sur une unique parcelle de 5000 m2. Cette pépinière temporaire servira à l'arborisation du futur écoquartier du Rolliet, aux Cherpines, où il est prévu de construire 1000 logements ainsi que des équipements publics et sportifs.
La pépinière temporaire recèle plusieurs avantages. Elle permet, en premier lieu, de réduire l'empreinte carbone grâce à la production locale d'arbres, ce qui évite de devoir les transporter sur de grandes distances. Elle permet aussi d'acclimater les arbres à leur environnement et au sol local, explique vendredi Plan-les-Ouates.
Un suivi régulier sera assuré par une entreprise afin de tailler et former les arbres. Leur culture répondra au label "bio", qui interdit les engrais et les produits chimiques. Par ailleurs, "un arrosage semi-automatique sera mis en place pour une gestion harmonieuse des débits d'eau".
Il sera possible de visiter la pépinière temporaire. Il sera ainsi possible de voir l'évolution du projet d'une durée de 5 ans. Les écoles de la commune seront intégrées au programme des visites, afin de sensibiliser les jeunes générations à l'environnement et au changement climatique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Salon de l'automobile de Genève tire définitivement la prise
Il n'y aura plus de Salon de l'automobile à Genève. Les organisateurs de la manifestation ont décidé, le coeur gros, d'abandonner une aventure commencée en 1905, constatant que l'industrie automobile n'avait plus nécessairement besoin d'un tel événement aujourd'hui.
En sondant les constructeurs pour préparer l'édition 2025 de la manifestation, "nous avions l'impression d'aller à l'encontre du marché", explique vendredi à Keystone-ATS Alexandre de Senarclens, le président de la fondation du Salon international de l'automobile de Genève.
Pourtant, l'édition 2024 du salon était prometteuse, souligne Sandro Mesquita, le directeur général de la manifestation. Après quatre ans d'absence en raison de la pandémie de Covid-19, les organisateurs étaient parvenus à réunir une trentaine d'exposants, 2000 journalistes et un nombreux public sous le toit de Palexpo.
L'objectif en 2025 était de faire deux fois mieux. Mais "les signaux que nous avons reçus ont été mauvais", relève M. Mesquita.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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